PROJET AUTOBLOG


Korben

Site original : Korben

⇐ retour index

Mise à jour

Mise à jour de la base de données, veuillez patienter...

Guitarix – Transformez votre Linux en ampli virtuel de guitare électrique high-tech

samedi 6 mai 2023 à 09:00

Amis guitaristes, connaissez-vous Guitarix ?

Non, ce n’est pas un film de Dorcel ni le meilleur ami d’Assurancetourix. C’est plutôt un logiciel pour Linux qui va révolutionner votre manière de jouer de la guitare électrique.

Il s’agit tout simplement d’un amplificateur de guitare totalement virtuel qui fonctionne sous Linux et qui utilise l’outil Jack Audio Connection Kit. C’est gratuit, open source et ça fonctionne comme un vrai ampli puisque ça récupère le signal mono de votre guitare depuis votre carte son.

Guitarix - interface utilisateur

Puis c’est traité une première fois par Guitarix, qui peut ensuite le faire passer dans un rack. Ce rack peut-être agrémenté de modules qui permettent alors d’appliquer des effets sur le son de votre gratte, comme un noise gate, un phaser, un flanger…etc.

Voici ce que ça donne en vidéo :

Au niveau de la latence, c’est plutôt pas mal, car vous serez en dessous de 10 ms (et ça dépend de votre machine évidemment).

Si ça vous intéresse, vous trouverez tout sur le site de Guitarix et pour la config de vous invite à mater également ce tuto sans paroles.

Surfshark VPN à -83% + 3 mois offerts pour les French Days 2023 !

vendredi 5 mai 2023 à 14:03

Surfshark Logo

— Article en partenariat avec Surfshark

Le soleil refait son apparition dans nos vies et les bonnes nouvelles s’accumulent (retour des enfants à l’école toussa). Et cela continue aujourd’hui avec le VPN Surfshark qui nous gratifie d’une promo spéciale pour les French Days : 83% de réduction + 3 mois gratuits. Promo valable depuis le 21 avril et jusqu’au 2 mai.

Je vous recommande ce VPN depuis 2020 et j’en suis toujours très content. Déjà pour son prix, mais surtout parce qu’il dispose de toutes les fonctionnalités courantes et va même jusqu’à être précurseur sur certaines (Surfshark Nexus). En plus, le nombre d’appareils que vous pouvez y connecter est … illimité. De quoi satisfaire vos besoins personnels, professionnels et ceux du reste de la famille ! 

Niveau fonctionnalités il dispose la panoplie complète dont : 

A noter que leur politique de non-conservation des logs a encore été audité récemment par Deloitte avec succès (une des 4 plus grosses boites d’audits donc c’est du sérieux). Ils ne rigolent pas avec ça. L’an dernier, en Inde, une loi est passée pour demander aux VPN ayant des serveurs dans le pays de conserver les données personnelles des utilisateurs pendant 5 ans. Résultat : ils ont préféré fermer leurs serveurs sur place que de mettre la sécurité des gens en cause.

Leur parc serveur compte d’ailleurs au total plus de 3200 machines réparties dans plus de 100 pays. Et ces machines sont en train de passer d’un débit de 1 Gbps par port à 10 Gbps depuis quelques mois. De quoi rendre quasi invisible son utilisation en termes de temps d’affichages, etc.

Localisations serveurs surfshark

Surfshark vous offre également la possibilité d’obtenir une IP dédiée (dedicated IP). C’est-à-dire que vous pouvez utiliser une IP statique qui vous est propre et ne change pas dans le temps. Une sorte de privatisation VPN. Quel intérêt ? Et bien c’est simple. Parfois certains services ou outils ne peuvent fonctionner qu’avec une IP fixe qui aurait été mise en liste blanche par exemple. L’IP dédiée vous permet aussi d’être moins souvent gavé de captchas sur les sites qui les utilisent. Surtout que vous pouvez disposer de la même IP avec tous vos appareils. Autre intérêt que j’y vois, c’est de ne pas subir les IP bloquées à cause d’autres utilisateurs du service. Par contre pour l’instant cette option ne concerne que les utilisateurs Android.

En plus de ça Surfshark propose une boite à outils complète de type « tout en un » avec un antivirus (Surfshark Antivirus), un système d’alerte (Surfshark Alert), un moteur de recherche (Surfshark Search) et bien sûr Incogni, qui vous permet de faire retirer vos infos personnelles sur le web (je vous en parle régulièrement aussi). Et grâce à Cleanweb, ils bloquent l’affichage des publicités directement au niveau DNS. Chacun de ces outils est amélioré au fil des mois et devient de plus en plus complet avec le temps.

Dernièrement ils ont par exemple ajouté une fonctionnalité de protection dédiée aux caméras dans leur outil antivirus. Je suis sûr que vous avez tous déjà entendu une histoire à propos d’une personne mal intentionnée qui a pris le contrôle d’une machine à distance (via trojan, phishing ou autre), et parviens à filmer l’activité du propriétaire de cette dernière pour ensuite la faire chanter. Cela porte même un nom, le camfecting. Et bien Surfshark renforce dorénavant le contrôle de votre cam de manière « continue » pour s’assurer qu’aucune application non désirée n’en prenne le contrôle à aucun moment.

Camfecting

Je ne l’ai pas mentionné, mais toutes les plateformes sont bien entendu supportées (Windows, macOS, Linux, Android, iOS, Amazon Fire TV …), idem pour les navigateurs les plus utilisés : Chrome, Firefox, Brave, Edge …

L’occasion idéale pour se prendre ce petit VPN dont vous avez besoin depuis des mois (années?) et que vous reportez sans cesse. Parce que pour moins de 60€ (HT) pour 2 ans … D’ailleurs si vous pensez voyager bientôt à l’étranger (l’été et les vacances arrivent à grands pas) votre achat pourrait directement être récupéré en testant vos achats de billets et d’hébergement via différents pays pour faire des économies.

Surtout que Surfshark c’est de la qualité depuis un bout de temps et que cela ne se dément pas. Il a d’ailleurs encore été élu VPN avec le meilleur rapport qualité/prix en 2022 chez CNET et a reçu l’award du meilleur VPN lors des Cybersecurity Breakthrough 2022. Du solide je vous dis ! Et si vous doutez encore, il obtient un solide 4.5/5 sur Trustpilot, basé sur quasi 19 000 avis. En plus vous avez l’habituelle garantie satisfait ou remboursé(é) de 30 jours pour le cas ou cela ne vous conviendrait pas. Aucun risque d’être déçu 😉

Protégez votre vie numérique avec un abonnement Surfshark VPN à -83% !

Comment mettre une application portable par défaut ?

vendredi 5 mai 2023 à 09:00

Vous en avez marre de galérer avec votre Firefox portable ou votre client mail Thunderbird sur une clé USB ? En effet, quand vous cliquez sur un lien web ou un « mailto: », c’est le logiciel par défaut de l’OS qui se lance et pas votre version portable.

Ne vous inquiétez pas, j’ai LA solution pour vous : Portable Registrator !

Cette petite app vous permettra d’enregistrer facilement n’importe quelle application portable en tant que programme par défaut sur Windows. Du coup, vous pourrez ouvrir les liens web directement avec le navigateur portable de votre choix sans stress. Sympa non ?

Lors du premier démarrage, un fichier de configuration est généré pour fournir des paramètres par défaut correspondants aux différents types d’applications (AppTypes). Les AppTypes disponibles par défaut sont les navigateurs web et les clients mail.

Capture d'écran de l'interface de l'application portable par défaut

Mais ce n’est pas tout ! Pour être aussi flexible que possible, vous pouvez ajouter n’importe quel type d’application dans le fichier de configuration. Pour cela, il suffit de créer une nouvelle section « AppType » et de la personnaliser selon vos besoins. Ainsi, que ce soit pour un visualiseur d’images, un éditeur de texte, un player vidéo et j’en passe, tout est possible !

Rendez-vous sur le dépôt GitHub du projet pour obtenir plus d’informations sur la configuration et les fonctionnalités de Portable Registrator.

Pour l’utiliser, il vous suffit de suivre ces étapes :

Portable Registrator est compatible avec Windows 7, 8 et 10 (la compatibilité avec Windows 11 n’a pas encore été testée).

Ça se passe ici !

Amusez-vous bien !

Google pense que l’open source a déjà gagné la bataille de l’IA

vendredi 5 mai 2023 à 07:08

Pendant que vous étiez en train de roupiller cette nuit, un document interne de Google a fuité sur la toile, dévoilant les inquiétudes de l’entreprise quant à sa position dans la bataille de l’intelligence artificielle.

Ce document, intitulé « We Have No Moat, And Neither Does OpenAI » que je traduirais par « On n’a pas beaucoup d’avance et OpenAI non plus« , soulève des questions intéressantes sur la concurrence entre Google, OpenAI et surtout tout ce pan de l’IA open source.

Dans ce document, on y apprend que révèle que Google et OpenAI ne sont pas très bien positionnés pour remporter la course à l’IA. La véritable menace vient évidemment de l’IA open source, qui est en train de résoudre des problèmes majeurs sur lesquels Google et OpenAI se cassent encore les dents.

Je vous donne un exemple. En avril de cette année, Berkeley a lancé Koala, un modèle de dialogue entièrement entraîné avec des données librement disponibles, qui rivalise sérieusement avec ChatGPT puisque les gens qui l’ont testé préfèrent discuter avec Koala qu’avec ChatGPT. Ces modèles open source sont plus rapides, plus personnalisables, plus respectueux de la vie privée et, dans l’ensemble, plus performants. La plupart peuvent tourner sur n’importe quel PC un peu puissant. De plus, ces modèles open source sont développés pour 3 fois rien en terme de budget, ce qui réduit d’autant plus l’avantage compétitif de Google et OpenAI.

Du coup, Google craint que les modèles open source ne rendent leurs propres modèles obsolètes. Les modèles open source sont déjà comparables en termes de qualité aux leurs, et l’écart technologique se réduit comme peau de chagrin. En mars dernier, un modèle de 13 milliards de paramètres (Vicuna) a atteint le même niveau que Bard, l’IA proprio de Google.

Google admet donc dans ce document, qu’ils n’ont pas de « secret sauce » et que leur meilleure option est d’apprendre rapidement à collaborer avec des acteurs extérieurs et à faire de l’open source. Ils craignent également que les restrictions imposées par leurs propres modèles ne dissuadent les clients de les utiliser, surtout si des alternatives gratuites et sans restrictions sont disponibles. Je vous confirme que si j’ai le choix entre 2 modèles équivalent et que l’un peut dire tous les gros mots qu’il veut, c’est lui que je choisis ^^.

Google envisage donc plusieurs actions pour se positionner correctement dans cette course à l’IA:

  1. Tout d’abord faire passer en priorité les intégrations tierces. C’est à dire se concentrer sur l’apprentissage et la collaboration avec les acteurs de l’IA open source, tels que LLaMA, lancé par Meta et en faciliter l’intégration avec leurs propres produits.
  2. Repenser la valeur ajoutée de leur IA. Google doit réfléchir à ce qui les différencie réellement de la concurrence et de tous ces projets open source et trouver un moyen d’offrir une vraie valeur ajoutée à leurs clients.
  3. Réduire la taille des modèles. Google reconnaît que les modèles gigantesques qu’eux ou OpenAI proposent, les ralentissent et qu’ils et devraient sérieusement envisager de bosser avec des modèles plus petits et plus faciles à itérer, comme ceux développés dans le cadre du projet llama.cpp qui utilise une quantification 4 bits pour exécuter LLaMA sur un CPU de MacBook
  4. Enfin, collaborer avec la communauté open source. Google devrait se positionner en tant que leader dans la communauté open source et coopérer avec les autres acteurs pour favoriser à la fois l’innovation et la croissance. Par exemple, ils pourraient rejoindre des initiatives telles que GPT4All qui rassemble différents modèles au sein d’un même projet.

Alors, évidemment, ce document interne qui a fuite révèle un changement potentiel dans la stratégie de Google face à la montée en puissance de l’IA open source.

La stratégie d’utiliser l’open source pour forcer l’adoption de leurs projet a souvent fonctionné (je pense à Chrome ou à Visual Studio), donc pourquoi pas. Si Google considère que l’open source a gagné, alors tant mieux pour nous (collectivement) mais attention à ce que le monde de l’open source ne se repose pas sur ses lauriers en confiant le bébé à Google comme ils l’ont fait par exemple avec le moteur de navigateur de Chrome… Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.

Si vous voulez consulter ce document, la source est ici.

King of the Castle : la guerre du trône

jeudi 4 mai 2023 à 21:20

— Article rédigé par l’ami Remouk (DansTonChat) – Merci à lui —

Voilà un jeu vidéo qui fait penser à Game of Thrones, pas pour le sang et les scènes dénudées déconseillées aux mineurs, mais pour l’aspect politique ! King of the Castle est unique en son genre, super original, d’autant plus qu’il se joue uniquement en multijoueur et ressemble davantage à un jeu de société / narratif qu’à un jeu vidéo classique… Mais pourtant il tire parti des nouvelles technologies comme L’INTERNET ! C’est fou ! 🙂 Je vous explique tout ça, c’est parti : on embarque dans une guerre de pouvoir… 🫅

Le principe de KotC est super cool : vous jouez le rôle d’un·e monarque, votre but est de maintenir le royaume en paix et d’assurer votre descendance. Mais bien sûr, il faut gérer les affaires en parallèle, donc prendre en compte les évènements divers et variés qui vont survenir ; des personnages débarquent et racontent leur histoire. Plusieurs options seront alors proposées, leurs conséquences mesurées, et il va falloir choisir comment réagir. Vous aurez votre mot à dire bien sûr, mais c’est surtout au conseil de trancher via un vote.

C’est là qu’interviennent les autres joueurs avec un simple navigateur web ; ils jouent le rôle de nobles ayant un siège à ce fameux conseil. Ainsi, démocratiquement, ils vont pouvoir décider de la solution à adopter et faire pencher la balance en leur faveur… Quitte à créer de nouveaux problèmes. Car attention, leur but n’est pas de faire plaisir aux habitants de leurs régions, ou alors apporter la paix dans le royaume, non, leur but est de renverser le pouvoir en place ! De faire tomber votre tête !

Complots, trahisons, chaos volontaire… On retrouve les ingrédients d’une bonne intrigue politique. 😀 Oui, c’est horrible ! Mais tellement drôle ! Les dialogues sont super bien écrits, et vous pouvez vous amuser à jouer les différents rôles en lisant les répliques qui apparaissent à l’écran, car chaque joueur verra son pseudo apparaître dans l’histoire à un moment où à un autre. Avec mes potes on s’est tapé de bonnes barres. x)

L’histoire et les évènements sont générés de façon procédurale ; la narration se renouvelle à chaque fois, ce qui offre une durée de vie assez conséquente. Une partie dure environ 3h, mais vous pouvez faire pause et y revenir plus tard (enfin il me semble ?). Il faut un minimum de 4 joueurs, mais ça peut aller beaucoup plus loin : 24 joueurs avec des amis, et jusqu’à 3000 joueurs via Twitch ! Je conseille un minimum de 6 nobles + le leader.

Le seul point noir, c’est que pour l’instant le jeu n’existe qu’en anglais. Si comme moi, vous vous amusez à jouer les personnages, ça rallonge les parties (car être traducteur, ça ne s’improvise pas, c’est un métier !), mais à part ça, et même si les dialogues utilisent un langage parfois très médiéval et des termes fantasy, c’est très facile à comprendre. J’espère tout de même qu’une version française arrivera bientôt.

Dernière chose que je n’ai pas précisé : le prix ! Il ne coûte que 5€, et une seule version du jeu est nécessaire pour lancer la partie, peu importe le nombre de nobles qui la rejoindront ! Vous l’avez compris, c’est un délire assez particulier et très difficile à expliquer (j’espère m’en être sorti ?), mais c’est vraiment fun, je recommande : 👑👑👑👑/5

Acheter King of the Castle sur Steam