Site original : Korben
Le jeu de caractères ANSI, connu aussi sous le nom de Windows Code Page, est un jeu de caractères 8 bits utilisé par Windows 95 et Windows 98 qui permet de représenter jusqu’à 256 caractères, là où ASCII codé sur 7 bits ne permet de représenter que 128 caractères.
ASCII et ANSI ont été beaucoup utilisé par la demoscene dans les années 80/90 pour « dessiner » à l’écran en utilisant uniquement des caractères informatiques. Une nouvelle forme d’art est alors apparue.
Je vous mets un petit reportage sur le sujet :
Aujourd’hui, nous sommes en 2022 et NoNameNo grand nostalgique de cette époque a eu l’excellente idée de mettre au point un générateur baptisé WAB ANSI Logo Maker qui va vous permettre de créer votre propre logo ANSI.
Évidemment tout se joue au niveau de la police de caractère ANSI que vous choisirez. Plusieurs couleurs sont parfois à votre disposition et vous pouvez régler l’espacement entre les lettres. Puis évidemment, récupérez votre logo en PNG.
Bref, un super outil open source pour ceux qui veulent redonner un petit look années 90 à leurs comptes sociaux ou à leur site web.
Bravo NoNameNo !
Si vous faites un peu de musique sous Linux, vous serez content d’apprendre l’existence de Yabridge, un outil capable de prendre en charge de manière transparente vos plugins Windows VST2 et VST3 32 bits et 64 bits dans un VST Linux 64 bits « hôte » exactement comme s’il s’agissait de plugins VST2 et VST3 natifs.
Yabridge propose également une prise en charge par groupe des plugins pour pouvoir avoir de la communication entre plugins VST2 et des temps de démarrage raccourcis.
Pour le faire fonctionner, vous aurez besoin de Wine puis d’installer la version de Yabridge correspondant à votre distrib Linux. Vous devrez ensuite procéder à un import de vos VST Windows dans Yabridge. Tout est détaillé sur la page Github du projet.
Yabridge est a été testé sur les DAW suivants :
Si vous êtes sous Windows et que vous avez le plaisir de travailler sur plusieurs écrans à la fois, voici un outil open source qui devrait vous plaire. Il s’agit de Monitorian qui se loge dans la barre des tâches et qui vous permet d’ajuster la luminosité et les contrastes de chaque écran de manière totalement indépendante.
Très pratique par exemple lorsque vous regardez un film et que vous souhaitez rendre les autres écrans moins lumineux. Ça évite surtout de passer par les boutons de l’écran pour faire vos réglages.
Vous pourrez modifier la luminosité des écrans individuellement ou simultanément ainsi que les plages de luminosité et de contraste pour chaque écran.
Il existe de nombreux outils permettant de réaliser des screencast, c’est-à-dire de filmer votre écran (et parfois votre visage) pour faire des tutoriels ou des formations en vidéo. Mais la plupart des bons outils sont payants.
Heureusement, il existe VokoscreenNG, un logiciel libre et gratuit dispo dans 41 langues, et vous permettant d’enregistrer tout ou une partie de votre écran, ainsi que votre webcam et votre micro pour faire vos propres screencasts sous Linux et Windows.
VokoscreenNG dispose de fonctionnalités intéressantes comme la possibilité de faire ressortir votre curseur de souris, vos clics, mais également d’activer un zoom par moment, ou de configurer un décompte avant de lancer l’enregistrement.
Je trouve l’interface bien fichue et toutes les fonctionnalités de base y sont. Bref, à essayer si vous en avez assez de Camtasia.
Si vous vous connectez souvent en SSH sur vos serveurs, depuis une machine Linux, Windows ou macOS, au travers d’un terminal, vous devez peut-être faire à chaque fois un exercice mental pour retrouver l’IP ou le nom ou le port auxquels vous connecter.
Mais ce temps est révolu grâce à Sshs, une interface dans le terminal qui liste tout simplement le contenu de votre fichier ~/.ssh/config afin que vous puissiez vous y connecter facilement.
Pour l’installer sous macOS :
brew install sshs
Pour l’installer sous Windows avec Chocolatey :
choco install sshs
Et pour Linux, il y a des paquets Arch et bien sûr les sources (Allez voir le Github).
Ensuite pour gérer la liste de vos machines, ça se passe comme je le disais dans le fichier ~/.ssh/config dont voici un exemple :
Host *
AddKeysToAgent yes
UseKeychain yes
IdentityFile ~/.ssh/id_rsa
Host "Mon serveurr"
HostName server1.example.com
User root
Port 22
Host "Via le proxy"
HostName server2.example.com
User someone
Port 22
ProxyCommand ssh -W %h:%p proxy.example.com
Le reste des paramètres que vous pouvez utiliser se trouve ici.