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Xpra – Établir un accès distant à des applications graphiques sous Linux (Screen for X)

mardi 23 novembre 2021 à 09:00

Si vous utilisez Linux, notamment à distance, vous vous êtes peut être déjà demandé comment déporter l’affichage graphique d’une app Linux distante sur un autre ordinateur Linux voire un Windows ou un macOS.

Un début de réponse avait d’ailleurs été posté dans mon article sur l’installation de WSL2 sous Windows 10/11.

Mais il y a encore plus simple et cela s’appelle Xpra. Derrière cet acronyme signifiant « X11 Persistent Remote Application », se cache un outil sous licence libre GPLv2+ connu également sous le nom de « screen for X ».

Xpra permet d’exécuter des programmes X11, généralement sur un hôte distant, puis de diriger leur affichage vers votre machine locale. Ensuite quand vient le moment de vous déconnecter de ces programmes, aucun souci. A la reconnexion à partir de la même machine ou d’une autre, l’état de l’application ne sera pas perdue.

Xpra peut également être utilisé pour accéder à des sessions de bureau existantes ou démarrer des sessions de bureau à distance. Plusieurs clients sont disponibles et le serveur Xpra intègre une interface cliente en HTML5.

Xpra est utilisable sur une grande variété de protocoles réseau TCP chiffrés et fait de son mieux pour s’adapter à toutes les conditions de réseau que ce soit SSL, SSH, websockets…etc.

Xpra transmet et synchronise de nombreuses fonctionnalités du bureau Linux, ce qui permet aux applications distantes de s’intégrer de manière transparente dans l’environnement de bureau du client : entrée et sortie audio, imprimantes, presse-papiers, plateaux système, notifications, webcams, etc.

Il peut également ouvrir des documents et des URL à distance et d’afficher du contenu à haute résolution (comme ça votre écran à 3 000 euros ne vous sert pas à rien).

Pour lancer par exemple Xterm depuis une machine distante, entrez la commande suivant en prenant soin de remplacer USER par votre utilisateur et HOST par l’IP de votre machine.

xpra start ssh://USER@HOST/ --start=xterm

Cette méthode est similaire à ssh -X pour ceux qui connaissent, sauf que les performances seront nettement meilleures et que vous pourrez vous déconnecter et vous reconnecter à cette session autant de fois que vous le souhaitez.

Pour vous reconnecter ou vous connecter à cette session depuis une autre machine, utilisez la commande attach comme ceci :

xpra attach ssh://USERNAME@HOST/

Vous trouverez plus d’infos ici sur Github et les binaires sont ici pour Windows, macOS et Linux.

Test de la friteuse à air connectée d’Ultenic

lundi 22 novembre 2021 à 14:35

— En partenariat avec Ultenic —

Ultenic, dont j’avais testé le dernier robot aspirateur m’a fait une surprise en m’envoyant une… friteuse. Mais attention, pas n’importe quelle friteuse.

La friteuse à air K10 connectée !

Je n’ai jamais eu de friteuse, encore moins connectée donc j’étais très curieux de voir un peu comment ça fonctionnait. Alors déjà, le concept même de friteuse à air, je ne connaissais vraiment pas… Pour moi, les friteuses ça fonctionnait qu’avec de l’huile.

Et bien là, pas besoin d’huile pour faire frire des frittes ou griller du poulet. Même déshydrater des fruits c’est possible. Pour cela, la friteuse K10 propulse de l’air chaud dans son tiroir de 5 litres (1,2 kg) pour permettre une cuisson homogène, un peu comme un mini-four, mais en 4 fois plus rapide.

Sur l’aspect friteuse, rien à redire. Cela fait un mois que je l’utilise et je ne peux déjà plus m’en passer… Que ce soit pour faire des frites ou des toasts de chèvre chaud ou encore des nuggets maison, le résultat est impeccable.

Sur l’aspect tech de l’objet, c’est très agréable à utiliser. Déjà sur le dessus de la machine, il y a tout un tas de programmes automatiques pour faire cuire un peu tout ce dont vous rêvez. Légume, pizza, poulet, poisson, viande rouge, frites et bien sûr pain. Une fonction de maintien au chaud permet également de conserver à la bonne température vos aliments si l’apéro se prolonge.

Vous pouvez bien sûr ajuster la température et la durée si besoin et une petite sonnerie retentira pour vous indiquer que c’est le moment de secouer vos frites ou retourner vos nuggets pour une cuisson plus homogène.

Au niveau de l’application smartphone, et bien tout est pilotable à distance. Vous pouvez commencer le préchauffage, démarrer ou stopper la cuisson, voire même la programmer pour que tout soit cuit à votre arrivée. On peut clairement se passer de l’application, mais je la trouve quand même pratique pour recevoir une alerte sur mon téléphone pour penser à retourner les aliments, ou tout simplement lancer la cuisson sans quitter mes invités (ou ma série TV) par exemple. Et comme c’est compatible Alexa et Google Assistant, vous pouvez même piloter tout ça à la voix si vous êtes équipé.

L’objet est hyper silencieux et mesure 30 cm de large, ce qui permet d’éviter d’encombrer la cuisine et niveau nettoyage, le revêtement du panier est antiadhésif du coup, ça se nettoie super bien avec de l’eau chaude et un peu de liquide vaisselle. Vous pouvez même le passer au lave-vaisselle.

J’ai également été surpris par toutes les recettes trop cools qu’Ultenic a intégrées dans son application, mais également sous la forme d’un petit livret fourni avec la K10. Ces recettes en plus de donner de bonnes idées permettent de prendre conscience de tout ce qu’on peut faire avec la K10.

J’en suis super content et je l’utilise quasiment tous les jours. Pour le moment, je m’en sers comme d’une friteuse, mais également de four et de grille-pain au quotidien…etc. On peut même s’en servir pour faire du pain, il faudra que je teste ça également.

Si ça vous intéresse, vous trouverez la friteuse K10 ici sur Amazon au prix de 103 euros car elle est déjà en promo si vous êtes abonné Amazon Prime. Normalement elle coûte 129 euros. Mais la bonne nouvelle, c’est que je vous propose 10 euros de réduction supplémentaire avec le code K10KORBEN.

Donc Amazon Prime + les codes, ça vous fait l’appareil à 93,20 € !

CuteFish OS – Une bien meilleure expérience des Linux Desktop

lundi 22 novembre 2021 à 09:00

Hier, je vous ai présenté Q4OS qui se veut être une distribution Linux robuste et stable, mais au look assez basique malgré les nombreux thèmes.

Toutefois si le look pour vous, c’est important, je vous invite aujourd’hui à tester CuteFish, une distrib basée sur Ubuntu qui met l’accent sur la simplicité d’utilisation, le côté pratique de l’OS et surtout le look plutôt léché. Par certains aspect, ce Linux me fait penser à la distribution Chinoise Deepin.

Avec CuteFish, l’expérience utilisateur est au rendez-vous avec notamment des applications dédiées à l’OS et surtout cohérentes entre elles.

CuteFish est un projet encore super récent, et le site est clairement vide donc je pense pas que ça deviendra tout de suite votre Linux de référence, mais quoiqu’il en soit, c’est un projet à suivre.

S’il tient ses promesses, il permettra d’aider à la transition vers Linux Desktop des utilisateurs habitués à Windows, n’en déplaise à Linus Torvalds.

Et si vous cherchez le grand amour niveau Linux, je vous renvoie vers cet article.

Q4OS – Une distribution Linux Desktop stable et puissante

dimanche 21 novembre 2021 à 09:00

Comme hier, on reste dans la thématique Linux avec aujourd’hui une petite présentation de Q4OS.

Q4OS est une distribution Linux desktop rapide et conviviale, basé sur Debian Linux.

Ce système d’exploitation fournit un ensemble d’utilitaires et d’optimisations spécifiques, tout en offrant un système pensé pour la productivité. Rien de superflu dans Q4OS et surtout pas de processus inutile qui viendrait occuper les ressources du système. On est vraiment sur quelque chose d’assez pur et de surtout hyper stable.

Car oui, le but de Q4OS est de proposer un système LTS (Long Term Support) recevant des mises à jour de sécurité bien après sa sortie. C’est d’ailleurs ce que garantit la base Debian

Tout cela le rend idéal pour les personnes qui souhaitent obtenir un environnement de travail adapté à leurs besoins et préférences individuels.

Niveau look, Q4OS n’est pas en reste avec certes un design assez basic, mais plusieurs thèmes parmi lesquels j’en suis sûr, vous trouverez votre bonheur. Pour l’environnement de bureau, Q4OS embarque l’environnement desktop Trinity qu’on en trouve sur aucune distribution Linux grand public. Trinity est d’ailleurs capable de cohabiter parfaitement avec l’environnement Plasma si vous le souhaitez.

De ce point de vue, Q4OS convient aussi bien aux nouveaux venus qu’aux utilisateurs expérimentés. Un installeur pour Windows est d’ailleurs dispo, ce qui vous permettra d’installer Q4OS sur un PC équipé de Windows et profiter du multi-boot (Windows et Linux) au lancement de la machine.

Si cet OS vous intéresse, c’est par ici que ça se passe.

Maintenant une question : Pensez-vous que Q4OS devrait figurer dans mon Top des meilleures distributions Linux ?

AutoArchive – Pour faire des sauvegardes rapides sous Linux

samedi 20 novembre 2021 à 09:00

Si vous avez régulièrement besoin de faire des sauvegardes de certains répertoires sous Linux, voici un petit utilitaire en ligne de commande capable de créer des sauvegardes facilement.

L’idée de ce programme baptisé AutoArchive est que toutes les informations essentielles à la création d’une sauvegarde unique (comme la liste des répertoires à archiver, le nom de l’archive, etc.) sont stockées dans un seul fichier, le fichier de spécification de l’archive.

Il peut utiliser alors la commande ‘tar’ pour créer des archives, le tout en ligne de commande et supporte également les sauvegardes incrémentales.

Pour installer AutoArchive, il suffit d’entrer la commande suivante dans un terminal :

pip install autoarchive

A vous ensuite de configurer les archives dont vous avez besoin. Par exemple pour sauvegarder l’ensemble du /home/, vous devrez créer un fichier user-configs.aa, le placer dans le répertoire ~/.config/aa/archive_specs/ et y indiquer le contenu suivant :

# ------ begin of user-configs.aa ------
# AutoArchive's archive specification file for users configuration files
[Content]
name = user-configs
path = /home
include-files = */.*
exclude-files = foo

[Archive]
dest-dir = /mnt/backup
# ------ end of user-configs.aa ------

Comme vous pouvez le voir dans ce code, le fichier user-configs.aa contient le chemin du ou des répertoires à sauvegarder (path), le pattern des fichiers à inclure et à exclure.

Ensuite il ne reste plus qu’à lancer la commande :

aa user-configs

Et voilà. Évidemment AutoArchive dispose de plusieurs paramètres pour forcer la création d’un backup complet (par défaut c’est incrémental) ou tout simplement lister les archives créées avec l’outil. Pour toute la documentation, je vous invite à lire cette page.