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WebDB – Vos bases de données enfin accessibles facilement

lundi 22 janvier 2024 à 09:00

Alexandre, lecteur de Korben.info depuis une bonne dizaine d’années, m’a fait le plaisir de me contacter pour me montrer l’outil qu’il développe depuis maintenant un an. J’ai trouvé ça très cool alors je vais le partager avec vous. Il s’agit d’un IDE totalement open source dédié aux bases de données. Cet outil libre simplifie les interactions que nous avons avec nos bases de données, ce qui rend leur administration et la gestion des données plus intuitives et surtout beaucoup plus facile. Vous allez voir !

Tout d’abord, WebDB simplifie la découverte de serveurs et la connexion à ces derniers, grâce à un système de scan intelligent. Il détecte les ports utilisés pour chaque base de données et permet d’ajouter des hôtes spécifiques à analyser. Cela élimine la corvée de récupérer des mots de passe, car WebDB teste automatiquement des identifiants populaires. Pensez quand même à les changer à un moment pour des questions de sécurité 🙂

En explorant plus profondément WebDB, on découvre que l’exploration de données est beaucoup plus facile et agréable que dans n’importe quel PhpMyAdmin ou autre. En seulement trois clics, on peut comme ça parcourir, mettre à jour ou supprimer des données. Le filtrage des données SQL et NoSQL se fait directement depuis l’explorateur, avec un design optimisé pour les clés étrangères et les ObjectID relationnels. Et ce n’est pas tout : WebDB permet de mettre à jours vos données par lots en utilisant des fichiers JSON. Pratiquement quand vous avez de la quantité à mettre à jour.

Le cœur de l’IDE WebDB réside dans son éditeur de requêtes. Avec de l’autocomplétion pour SQL et les structures spécifiques au serveur, rédiger des requêtes se fait en un clin d’œil. Les requêtes CRUD (create, read, update, and delete) pré-construites sont sauvegardées automatiquement et peuvent être marquées comme favorites.

La modification de colonnes SQL ou de champs NoSQL est également plus intuitive grâce à WebDB. Le logiciel propose tous les types possibles en fonction de la base de données et facilite la modification des colonnes avec des fonctions de casting intelligentes, applicables tant aux bases de données SQL qu’à NoSQL. Cette fonctionnalité permet une grande flexibilité et s’adapte à divers contextes linguistiques.

Voilà… Sinon, WebDB gère également des éléments complexes comme les procédures SQL, les fonctions, et les types de données spécifiques. Il prend en charge les validateurs MongoDB et les contraintes SQL, offrant une compréhension complète de la base de données.

La gestion des relations SQL dans WebDB est également totalement transparente grâce à une vue intuitive. L’outil déduit les relations pour aider à générer des données étrangères et à comprendre la structure de la base de données avec une facilité déconcertante. En plus, le versioning de base de données est une autre caractéristique clé de WebDB. Suivant les modifications et intégrant Git, il permet de revenir facilement à n’importe quelle version antérieure.

L’intégration de ChatGPT dans WebDB apporte également un peu de « cerveau » à l’outil. ChatGPT offre des réponses précises en fonction de la structure de la base de données. Cette fusion entre intelligence artificielle et gestion de données ouvre de nouvelles perspectives pour les utilisateurs, surtout pour les débutants.

Le module ERD de WebDB permet également de visualiser la structure et les relations de la base de données de manière moderne et intuitive. L’exportation de ces diagrammes au format PNG ou SVG se fait en un clic, ce qui vous permettra d’illustrer vos préz ou sites web / documentation super facilement.

Enfin, l’importation et l’exportation de données avec WebDB sont simplifiées, que ce soit au format natif ou JSON, garantissant une compatibilité et des performances optimales.

Vous l’aurez compris, Alexandre a bien bossé et WebDB se présente vraiment comme une solution complète et avant-gardiste pour la gestion des bases de données, accessible et efficace pour tous, que vous soyez total noob ou super expert en base de données.

Je vous invite à tester ça. C’est auto-hébergeable, ça tourne dans Docker, et y’a même une démo en ligne.

Niolesk – Pour créer ou éditer vos diagrammes directement au format texte

dimanche 21 janvier 2024 à 09:00

J’sais pas si vous savez, mais ce genre de petits diagrammes qu’on voit parfois dans des documents de recherche, sur les réseaux sociaux ou encore sur les Readme de Github, ne sont pas vraiment « dessinés ».

Ils sont codés, ou plutôt décrits avec un langage comme du JSON, du PlantUML, DBML, GraphViz, Pikchr et j’en passe. C’est pourquoi, pour vous faciliter la vie, Gissehel, lecteur de Korben.info, a mis au point ce site nommé Niolesk qui permet d’afficher, et d’éditer ce genre de diagramme.

Il s’agit d’une interface web qui vient se mettre par-dessus Kroki, un outil capable de ce genre de rendu. Sauf que là, avec Niolesk, vous pouvez éditer et importer directement les diagrammes. Ça apporte donc un peu plus de souplesse à Kroki et ses API.

Une fois que vous avez le résultat qui vous convient, vous pourrez alors récupérer le contenu sous la forme d’une URL (image, markdowns…etc.) et ensuite l’utiliser dans vos propres documents.

Le mieux c’est encore d’aller l’essayer sur vos propres schémas (ou ceux que ChatGPT vous générera :))

Merci Gissehel pour le partage et bravo d’avoir codé ce site !

ProcDump débarque sous Linux !

samedi 20 janvier 2024 à 09:00

Les plus barbus d’entre vous qui utilisent encore Linux connaissent bien cet outil de Sysinternals baptisé Procdump. Pour rappel, ProcDump est un outil de surveillance de processus et de débogage conçu pour permettre aux administrateurs système et aux développeurs de capturer des images de processus (des dumps) lorsqu’un processus atteint un certain critère, comme une utilisation élevée du CPU, une fuite de mémoire, ou une exception non gérée. Cela peut être utile pour identifier la cause profonde des pannes.

Et bien bonne nouvelle pour les Linuxiens, puisque Sysinternals a également sorti ProcDump pour Linux. Ca fait tout pareil que son grand frère sous Windows et c’est compatible avec des distraits comme CentOS, Ubuntu ou encore Fedora.

Utilisation de base

Alors, c’est simple comme bonjour. Vous voulez garder un œil sur un processus particulier ? Rien de plus facile avec ProcDump. Tapez cette commande magique :

sudo procdump [PID du processus]

Par exemple, pour espionner ce qui se passe dans le processus avec le PID 1234, lancez :

sudo procdump 1234

Et pouf ! Vous avez un joli vidage de mémoire à analyser. Mais attendez, il y a plus ! Vous voulez sauvegarder votre trésor ? Indiquez simplement un nom de fichier ou un répertoire :

sudo procdump 1234 mondump.dmp

Création de plusieurs vidages

On passe à la vitesse supérieure ! Avec l’option -n, vous pouvez créer une série de vidages. Imaginez, vous pourriez avoir non pas un, mais TROIS vidages, en tapant :

sudo procdump -n 3 1234

Et si vous êtes du genre impatient, réglez l’intervalle entre chaque vidage avec -s :

sudo procdump -n 3 -s 5 1234

Trois vidages, toutes les 5 secondes. C’est pas génial, ça ?

Surveillance de l’utilisation du processeur

Et pour les mordus de performances, ProcDump peut aussi surveiller l’utilisation du processeur. Vous voulez un rapport dès que ça dépasse 65 % ? Facile :

sudo procdump -c 65 1234

Ou pourquoi pas définir une plage ? Entre 10 % et 65 % par exemple :

sudo procdump -cl 10 -c 65 1234

Surveillance de l’utilisation de la mémoire

Enfin, pour les obsédés de la mémoire, il y a l’option -m. Vous serez alerté dès que le processus dépassera les 100 Mo :

sudo procdump -m 100 1234

Et pour les plus gourmands, spécifiez plusieurs seuils :

sudo procdump -m 100,200,300 1234

Allez, je ne vais pas vous faire l’article sur toutes les possibilités de cet outil de compét’, mais si vous êtes un Linuxien dans l’âme, c’est du caviar !

Pour installer ProcDump sous Linux, je vous renvoie à la documentation ici. Les binaires et le reste des explications est ici.

PR-Agent – Pour automatiser l’analyse des Pull Requests et bien d’autres choses sur vos projets Github, Gitlab…etc

vendredi 19 janvier 2024 à 09:00

Si vous contribuez à des projets open source sur Github, Gitlab ou encore Bitbucket et que vous devez vous palucher tous les jours des tonnes d’issues, de questions et des pull requests, voici un outil propulsé avec de l’IA qui devrait bien vous rendre service.

Cet outil c’est PR-Agent et c’est développé par CodiumAI. Il s’agit d’un agent IA utilisant GPT-4 capable de vous soulager en générant des descriptions de pull request claires et concises de manière automatique, de faire de la revue automatique de code, ou tout simplement répondre aux questions que les gens posent et reposent sans cesse.

PR-Agent est également capable, un peu à la manière d’un Github Copilot, de faire des suggestions pour améliorer le code qui se trouve sur votre dépôt, et bien sûr d’écrire les commits si besoin.

Pour cela, une fois que PR-Agent est lancé, il suffit d’employer les commandes suivantes :

Bref, gros, gros gain de temps. Si vous voulez le tester avant de le déployer sur vos dépôts, c’est possible sur le dépôt public de Codium AI en appelant l’agent comme ceci : @CodiumAI-Agent /COMMAND

À vous de jouer maintenant !

PR Agent est disponible ici et ça peut s’installer directement via Docker.

Plane – Une bonne alternative à JIRA, Asana ou Linear pour mener vos projets à bien !

jeudi 18 janvier 2024 à 09:00

Vous êtes vous déjà demandé pourquoi tous vos projets partaient en couille ?

C’est probablement parce que vous n’avez pas encore trouvé le bon outil pour les planifier ! C’est pourquoi aujourd’hui, je tiens à vous présenter un projet open source à autohéberger qui s’appelle Plane !

Oui, comme l’avion. Bien qu’encore en développement, cet outil, est déjà suffisamment cool pour vous donner envie de l’utiliser afin de suivre vos tâches, vos sprints et autres feuilles de route.

L’interface est plutôt agréable et vous permettra d’afficher les projets, d’y ajouter des pièces jointes, de créer des workflows maison, mais également d’importer toutes les tâches directement depuis d’autres outils comme Github ou Jira. Et bien sûr recevoir des notifs dans Slack, Discord et vos propres outils puisqu’il y a même une API.

Vous pouvez également utiliser des cycles pour planifier des sprints, diviser les projets en modules et créer des filtres personnalisés pour trier les informations comme bon vous semble. Plane offre également la possibilité de faire de la documentation directement au fur et à mesure du développement de votre projet et tout s’intègre parfaitement à Github pour conserver à la fois votre code et vos issues synchronisées avec Plane.

Vous verrez, Plane est assez plaisant à prendre en main puisqu’il y a même Command K, un genre d’interface rapide à Spotlight pour chercher des tâches, créer de nouvelles actions….etc. sans oublier un petit bloc-notes propulsé à base de ChatGPT pour les grosses feignasses qui n’aiment pas écrire.

Si ça vous branche, il n’y a plus qu’à découvrir Plane et kiffer la vie de projets ! Pour apprendre à l’installer avec Docker, c’est par ici.