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A la découverte de Surfshark

mercredi 12 août 2020 à 23:22

sponsorisé par Surfshark

Les VPN ont le vent en poupe. Jadis méconnus et considérés comme des outils « nerdy », peu accessibles et réservés à des gens aux besoins spécifiques (et parfois douteux), ils sont depuis quelques années en pleine lumière et n’hésitent plus à se montrer et faire du pied au grand public. Il faut dire que pour ce dernier, les atouts sont de plus en plus évidents et la question d’adopter un outil de ce type se pose grandement.  

Surfer anonymement, améliorer son offre SVOD en agrégant plusieurs catalogues de grandes plateformes comme Netflix ou Disney + ou encore renforcer sa protection face aux cyberattaques de plus en plus fréquentes et sophistiquées, voilà de louables raisons d’investir dans un abonnement à un VPN. Problème :  l’offre est pléthorique et l’internaute moyen peut vite se retrouver perdu face à ce déluge d’informations, de comparaisons, de revendications et d’offres promotionnelles … Du freemium, du (vraiment) gratuit, du payant, il y en a pour tous les goûts, les attentes et les bourses. Difficile d’évoluer avec aisance dans cette jungle et à moins de vouer un culte à ces systèmes, vous n’aurez pas envie de tous les essayer et les comparer.  

Il semble donc plutôt cohérent, en bon agent rationnel que vous êtes (non), de vous tourner vers des valeurs sûres. Quelques noms sortent du lot : NordVPN est probablement le plus connu, ExpressVPN ou CyberGhost font office d’outsiders sérieux mais des petites nouveaux aux atouts bien galbés passent leur tête par la fenêtre. Et parmi ceux-ci, le plus prometteur est surement Surfshark. Derrière ce nom qui sent bon la folie carnassière et la tripaille saline se cache une entreprise ambitieuse, fondée en 2018 et implantée aux Iles Vierges britanniques, qui souhaite faire de son offre une référence pour ceux qui cherchent un bon compromis entre accessibilité et performance. Petit tour du propriétaire ci-dessous, histoire que vous vous fassiez votre propre avis ! 

Le prix le prix le prix ! 

Le nerf de la guerre avec la performance. Le prix est évidemment une composante essentielle de toute offre, et Surfshark se distingue de ce côté par une politique tarifaire tout simplement imbattable. 

C’est bien simple, aucun VPN de qualité ne propose une offre aussi abordable sur 12 et 24 mois.  A titre indicatif, NordVPN propose actuellement (article rédigé fin juillet 2020) une offre de 6,22€/mois pour un engagement annuel et 4,44€/mois pour un engagement de deux ans. Cyberghost, considéré comme un VPN performant et peu onéreux, propose à son niveau 2,75€ sur 18 mois. …  C’est bien simple, l’offre de 24 mois de Surfshark est le must have du moment en rapport qualité/prix. 

Rappelons avant de poursuivre que le marché du VPN est très dynamique et que les offres changent continuellement. Nous vous conseillons donc de régulièrement vérifier les prix mais à date, aucun autre VPN de qualité ne parvient à concurrencer Surfshark sur les tarifs.  

Des performances et fonctionnalités à la hauteur ? 

Si le prix est évidemment une alléchante promesse, il ne justifie pas à lui seul de s’orienter vers un VPN plutôt qu’un autre. Les performances et les fonctionnalités sont à traiter avec autant si ce n’est davantage d’attention. Et de ce côté-là aussi, Surfshark n’est pas à la traine, proposant malgré son jeune âge un package intéressant de possibilités et des résultats à la hauteur. On fait le point. 

  1. Le débit 

Un VPN va par définition ralentir votre navigation. Un truisme technologique qu’il est bon de rappeler et contre lequel il est impossible de lutter. En passant par un serveur tiers, de la latence « se forme » et vous allez forcément perdre un peu de vitesse. La différence entre un bon et un mauvais acteur du VPN se situe en grande partie là, sur le pourcentage de perte et la capacité à proposer un confort de navigation et de visionnage de bonne facture malgré la surcouche VPN. 

Les tests réalisés ci-dessus se basent sur 3 connexions différentes au même moment de la journée : le premier screenshot correspond à notre connexion classique, sans surcouche VPN quand les deux suivants correspondent à des serveurs US et japonais. On peut donc constater une élévation marquée du ping et des débits descendant/ascendant en baisse. En comparaison d’autres VPN, les chiffres se situent dans la moyenne. La perte est très acceptable sur le download, l’upload est quant à lui un peu en retrait. L’ensemble se tient bien et à l’usage, nous n’avons pas constaté de réel inconfort de navigation. 

A noter que Surfshark propose près de 2000 serveurs dans une soixantaine de pays. Un chiffre en retrait par rapport aux géants du secteur, ce qui est relativement logique étant donné la jeunesse du service. Surfshark continue ses efforts de déploiement et ne devrait pas tarder à compenser une partie importante de son retard. Mais à l’heure actuelle, il ne peut rivaliser sur ce point qui pourrait à terme s’avérer problématique en cas de grande popularité du service (et donc de connexions nombreuses sur les différents serveurs de la société). 

  1. La praticité

Surfshark propose une application épurée, lisible et facilement compréhensible. Le tout s’installe très facilement, même pour un profane. Ci-dessous un screen du dashboard PC qui ne brille pas par sa complexité et c’est tant mieux. 

  1. Le streaming

Si certains VPN ont abandonné cet angle, il reste pourtant un must-have pour de nombreux utilisateurs. L’utilisation peut être double : bénéficier en France du catalogue d’autres pays (le prolifique catalogue de Netflix US par exemple) ou à l’inverse continuer à bénéficier de ses programmes français lorsque vous vous déplacez. Parallèlement, le VPN peut servir à contourner les restrictions géographiques et à bénéficier de chaines étrangères non accessibles normalement depuis la France. 

Après plusieurs essais, tout va bien pour Surfshark qui arrive aisément à accéder à Netflix US, Japon ou Allemagne (les 3 testés). Ne comptez en revanche pas sur ce VPN ni aucun autre pour accéder à Prime Video US, Amazon étant à la pointe sur le sujet et bloquant toute tentative de visionnage de contenu hors catalogue domestique.  

  1. Sécurité et confidentialité

Il s’agit bien évidemment de la promesse de base d’un VPN. Bien nous protéger, assurer notre confidentialité. De ce point de vue-là, Surfshark remplit tous les critères, nos tests montrant que notre IP ne ressortait plus une fois les connexions achevées. Que ce soit à NY, Tokyo ou Tirana, aucun problème rencontré. Le VPN propose aussi un système de double VPN, baptisé ici MultiHop. Cette double protection a néanmoins un effet néfaste sur le débit, elle est à utiliser avec parcimonie. 

A noter que le protocole basique de Surfshark est IKEv2/IPsec mais que ce dernier est modifiable à convenance. 

Côté confidentialité, l’application se targue de ne pas conserver les logs. L’entreprise étant située sur les Iles Vierges britanniques, elle n’est pas tenue de rendre des comptes à qui que ce soit (pas même à la perfide Albion malgré le nom confusant). Surfshark s’engage donc à ne conserver aucune de vos données. 

  1. Les connexions 

Gros point pour Surfshark ici ! Alors que la société propose des tarifs très agressifs comme cela a été évoqué plus haut dans cet article, elle ne restreint pas pour autant le nombre de connexions simultanées. A vrai dire c’est même tout l’inverse puisque Surfshark propose un nombre illimité de connexions simultanées ! Vous pouvez donc faire profiter toute la famille, les amis et même dans votre grande mansuétude vos ennemis. Une exclusivité très intéressante qui renforce le sentiment de très bon plan de Surfshark. Si vous prenez l’offre 24 mois et que vous partagez votre accès avec quelques personnes de votre entourage, faites le calcul et vous verrez qu’il est difficile de faire moins cher que cela pour un tel degré de performance. 

  1. Les fonctionnalités annexes

En sus de tous ces fondamentaux, Surfshark propose quelques appréciables petites fonctionnalités :  

Cleanweb est un adblock stéroidé pour faire simple, proposant une navigation dénuée de pubs et autres trackers. Les différents tests effectués ont montré une belle efficacité de cet outil qui pourrait à terme remplacer vos adblockers traditionnels si vous en utilisez (pas bien !). 

Whitelister permet comme son nom l’indique de désigner et exclure des sites ou applications du protocole VPN. Cela peut être utile si vous voulez éviter de recevoir des messages d’alerte toutes les 5 minutes à cause d’une connexion à l’autre bout du monde.  

Hacklock permet de recevoir en temps réel des alertes lorsque vos mails et mots de passe sont susceptibles d’être compromis. Après essai, j’ai donc été informé que mon mail était compromis à cause d’une fuite de 2016 chez un acteur majeur de la livraison de repas. Ce n’est pas le service le plus ébouriffant mais cela reste une addition intéressante. 

– Enfin Blindsearch est, selon le langage officiel, « un outil de recherche puissant et léger qui n’affiche que les résultats purement organiques. Effectuez des requêtes de recherche web en toute confidentialité sans pubs, sans journaux et sans trackers. ». La curiosité nous a poussés à essayer mais malgré quelques résultats convaincants, nous ne voyons pas dans cette fonctionnalité autre chose qu’un gadget sans intérêt majeur. 

Conclusion  

Au global, quelle belle surprise que Surfshark ! Le VPN fait plus que le café alors qu’il ne coûte pas plus cher que ce dernier. L’entreprise propose des fondamentaux solides, une politique tarifaire très agressive et une absence de restriction sur les connexions. Des points séduisants qui font de ce nouvel acteur un très bon choix ou a minima une alternative plus que crédible aux mammouths du secteur.  

Comment installer un serveur de mails ?

mercredi 12 août 2020 à 15:33

Les experts de l’auto hébergement le savent. Installer et maintenir son propre serveur email, ce n’est pas de la tarte.

Toutefois, il existe un script qui s’appelle Mail In A Box, qui permet de déployer en quelques minutes un serveur email complet, sécurisé et correctement configuré sur un serveur.

Mail In A Box propose donc la réception et l’envoi d’emails au travers d’un serveur IMAP / SMTP basé sur Postfix et Dovecot, un webmail Roundcube, une gestion des contacts et du calendrier sous Nextcloud sans oublier tout ce qu’il faut pour gérer la config DNS, le greylisting + filtrage du Spam (SpamAssassin), le chiffrement TLS (Let’s Encrypt), les sauvegardes du serveur (locales ou sur S3) et la sécurité (firewall and co).

Sachez toutefois qu’il vous faudra une machine sous Ubuntu 18.04 fraîchement installée et sans rien d’autre dessus. Si vous tenez à faire cela absolument sous Ubuntu 20.04 c’est possible avec ce fork.

Comment lancer l’installation ?

Avant toute chose, liez bien votre domaine et votre serveur au niveau DNS. Et ajoutez également un sous-domaine du type box.MONDOMAINE.com pour l’accès au webmail.

Ensuite récupérez les sources via Git

git clone https://github.com/mail-in-a-box/mailinabox.git

Puis placez vous dans le dossier mailinabox

cd mailinabox

Puis lancez le script d’install suivant en veillant bien à être root :

setup/start.sh

Le script va ensuite vous poser des questions et à la fin, vous enverra sur la page suivante : https://box.MONDOMAINE.COM/admin

Configurer le serveur

A vous ensuite d’aller dans System -> Status Check et de corriger l’ensemble des problèmes soulevés par le script.

Le plus souvent, il s’agit de paramétrage DNS mal fait, mais également de l’activation DNSSEC, ou encore de la mise en place des certificats SSL que vous pouvez effectuer via le menu System -> TLS Certificates.

Une fois que c’est bon, vous pouvez créer des utilisateurs en passant par le menu Mail. Il est également possible d’héberger un site statique sur le domaine en question.

Tuto Installer Serveur Email en vidéo

Je ne rentre pas plus dans les détails puisque je vous ai fait une formidable vidéo qui vous montrera tout ce qu’il y a à savoir sur l’installation d’un serveur de messagerie via Mail In A Box.

Ainsi vous n’aurez plus d’excuse pour livrer votre vie privée à la NSA au travers de Gmail. Mouhahahaha.

WindowsFX – Le Linux 100% Windows 10

mercredi 12 août 2020 à 09:00

Il est parfois difficile lorsqu’on a passé des années sous Windows, de basculer vers Linux, et cela même lorsqu’on croit profondément aux valeurs du logiciel libre.

Mais heureusement, il existe un projet baptisé LinuxFX / WindowsFX qui est tout simplement une version d’Ubuntu 20.04 avec l’environnement de bureau Cinnamon qui copie trait pour trait Windows 10. Je sais, vous ne me croyez pas, et vous vous dites, encore un thème pourri.

Mais prenez le temps de regarder cette vidéo, car c’est vraiment bluffant. WindowsFX 10 embarque également LibreOffice avec un thème Microsoft Office, est capable de lire tous les fichiers multimédias sans rien installer de plus et sait même exécuter les .exe / .msi à l’aide de Wine.

C’est vraiment propre. Si vous voulez tester cette distrib, vous trouverez une ISO pour votre PC ici ou une image ARM pour votre Raspberry Pi ici.

WindowsFX 10 sur un Raspberry Pi, accroché derrière un écran, avec un petit clavier / souris pour les membres de votre famille non-informaticiens que vous dépannez à longueur d’année pour des problème 100% Windows, ça peut le faire. A vous les grandes vacances !

Et pour déployer cette image sur une carte SD ou une clé USB, le meilleur outil pour faire ça est Balena Etcher.

PDF – 2 boites à outils ultimes

mardi 11 août 2020 à 09:00

Aujourd’hui, je vais vous présenter 2 sites plutôt qui permettent de manipuler dans tous les sens vos fichiers PDF. Car à quoi ça sert d’acheter Adobe Acrobat, quand on peut avoir tout pareil sans rien installer et gratuitement ?

Bah voui ! Alors avant de vous mettre le feu, je dois quand même vous signaler qu’il s’agit de services en ligne et qu’il est donc possible qu’un jour prochain, les documents que vous avez uploadés sur ces sites se retrouvent entre d’autres mains que les vôtres. Car oui, ne l’oubliez pas, tout ce que vous mettez sur Internet doit être considéré comme une donnée publique. Si vous ne me croyez pas, posez la question à Benjamin Griveaux ;-).

Ces 2 services sont : ILovePDF et AvePDF.

Chacun de ces services fait à peu près la même chose gratuitement en l’occurrence :

Bref, vous l’aurez compris, y’a de quoi faire !

Firefox Voice – Comment contrôler Firefox à la voix

lundi 10 août 2020 à 15:22

Dans l’esprit d’Amazon Alexa, de Siri, Microsoft Cortana et de Google Home, Mozilla vient de sortir Firefox Voice, une extension pour votre navigateur Firefox qui permet « d’interroger le web » à la voix.

Grâce à la donnée récoltée via le programme Common Voice de Mozilla, cette extension expérimentale vous permet d’exécuter des commandes en anglais concernant :

La navigation et la recherche

Les sites supportés pour la recherche sont les suivant : Gmail, Google Docs, Google Calendar, Google Slides, Google Maps, MDN, GoodReads, Spotify, Amazon, Wikipedia, Yelp, Twitter, GitHub, Reddit, Amazon Music, Google Play Music, Pandora, SoundCloud, YouTube, Vimeo, Netflix, StubHub, TicketMaster, Instagram, LinkedIn, Quora, Pinterest, Facebook, Stack Exchange, Dictionary, Thesaurus, DuckDuckGo, Amazon Maps, DuckDuckGo Images, Google Drive, Google Images, Google Scholar, Google Sheets, Google Translate, OpenStreetMap, TuneIn, Linguee.

La lecture de musique

Les sites médias supportés sont : YouTube, Spotify, Deezer, SoundCloud

Le pilotage du navigateur

Il est également possible de créer des commandes personnalisées (routines) via les options de Firefox Voice ou directement en disant à ceci à Firefox Voice (c’est un exemple) :

"Open new york times"

suivi de

"Give that the name news"

Et ainsi quand vous prononcerez simplement le mot « news », c’est le site du nytimes.com qui s’ouvrira.

Soyez rassurés, dans les options, il y a tout ce qu’il faut pour choisir ou pas de partager votre voix, la transcription de celle-ci…etc avec Mozilla. C’est propre.

Le micro ne vous écoute pas en permanence et il faudra l’activer via un raccourci clavier ou l’icône de l’extension. Puis lorsque vous enregistrez votre requête, le fichier audio est envoyé dans un moteur local Speech To Text de Google et la transcription est ensuite utilisée pour effectuer votre commande au sein de Firefox.

Par contre, pour l’avoir testé, votre accent anglais doit être bon, sinon, ça va être super galère de vous faire comprendre.

Le seul besoin que j’ai avec cette extension, c’est d’ouvrir à la voix certaines URL précises pour créer un nouvel article sous WordPress ou poster un nouveau tweet. Mais pour cela, j’ai dû ajouter mes liens sous la forme de bookmarks, puis dire à Firefox Voice ceci :

Open my NOM-DU-SIGNET bookmark

À vous de jouer !