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Pour faire des économies d’eau…

vendredi 18 janvier 2019 à 18:10

Grâce à la magie de la sérendipité, je suis tombé sur cette vidéo du Youtubeur Barnabé qui est spécialisé en tutos bricolage sur sa chaine. Et dans cette vidéo qui a retenu mon attention, il explique comment avec une pièce de 2 centimes, il réduit le débit d’eau de sa douche.

Cela permet d’économiser un peu d’argent et de salir moins d’eau.

Ce genre de système de réduction de débit existe depuis longtemps, mais apparemment, pas besoin d’acheter quoique ce soit avec ce bricolage. Je n’ai pas testé ce truc donc aucune idée de son efficacité, mais vous me raconterez.

Pour ma part, si vous voulez pousser l’opération plus loin, je vous recommande d’espacer vos douches (c’est meilleur pour la peau ;-)) et pourquoi pas de passer à la douche froide ?

Depuis juin 2018, je suis en mode douche froide exclusivement. Mais totalement hein, robinet à fond sur le bleu en mode viking, et j’y ai pris goût même si je pousse encore quelques petits cris de belettes injurieux (en ce moment, c’est de l’eau à 10°C, j’ai le droit). Mais je persiste.

Rien scientifiquement ne prouve que les douches froides sont meilleures pour la santé, mais ce que je peux vous dire, c’est que les douches trop chaudes ne sont pas bonnes pour la circulation sanguine. Les autres avantages de la douche froide, c’est aussi la durée raccourcie de la douche (3 min chrono), car vu la température, on n’y reste pas longtemps. Ahaha.

Gain de temps donc (avant j’y restais 20 min). Et économie d’eau.

Et puis la douche froide, ça permet aussi de bien se réveiller. C’est revigorant comme jamais.

Et surtout, j’ai l’impression (totalement subjective, je vous l’accorde) que je suis moins sensible au froid et surtout moins malade. Ou en tout cas moins longtemps. Je n’ai eu aucune attaque de microbes qui a duré plus d’une journée depuis juin dernier et là, paf, ça fait 10 jours que je me traine une méchante bronchite. Non pas à cause des douches froides, mais plutôt parce que je suis soumis à beaucoup de fatigue et de stress depuis début janvier, donc mon petit corps musclé m’a lâché.

Voilà vous savez tout 😉

Autrement, sous la vidéo de Barnabé, pas mal de commentaires sympas et surtout celui-ci qui m’a fait du lol dans mon petit cœur.

mStream – Un serveur de streaming léger et puissant pour écouter votre musique depuis n’importe où

vendredi 18 janvier 2019 à 16:34

Si vous voulez vous monter votre petit serveur de streaming musical à la maison, afin de pouvoir écouter votre musique de n’importe où, vous connaissez sans doute déjà :

Mais connaissez-vous mStream ?

Ce serveur de streaming a l’avantage d’être cross-platform (OSX, Ubuntu, Arch, Raspbian, Windows…etc.) et surtout d’être super léger en matière de consommation mémoire et CPU.

mStream est capable de gérer des bibliothèques de fichiers de plusieurs téraoctets, et propose différentes fonctionnalités intéressantes.

En effet, il est possible d’uploader vos fichiers directement depuis son interface web, les playlists que vous créez peuvent être partagées entre plusieurs utilisateurs, vous pouvez activer un visualiseur qui vous fera des bulles dans le cerveau, sans oublier la lecture enchainée des morceaux (pas de temps de chargement entre 2 morceaux).

Les binaires sont ici et si vous êtes sous Linux, vous pouvez installer mStream comme ceci :

curl -sL https://deb.nodesource.com/setup_6.x | sudo -E bash -
sudo apt-get update
sudo apt-get install -y nodejs
sudo-apt-get install git
git clone https://github.com/IrosTheBeggar/mStream.git
cd mStream
# Installer sans les dépendances
npm install --only=production
sudo npm link

Pour mettre à jour mStream, faites un git pull

git pull

Et pour lancer le soft et y accéder via votre navigateur, entrez la commande suivante dans votre terminal :

mstream

Et entrez l’URL suivante dans votre navigateur.

http://localhost:3000

Pour le reste (la doc, les options…etc.) c’est sur le Github du projet que ça se passe.

Comment bloquer la mise à jour des drivers sous Windows 10 ?

vendredi 18 janvier 2019 à 16:08

Windows 10 est super, notamment en ce qui concerne la gestion de ses mises à jour. Et en plus des correctifs traditionnels, celui-ci met également à jour les pilotes pour votre matériel.

Et c’est vraiment bien.

Toutefois dans certains cas un peu particuliers, vous souhaiterez peut-être bloquer la mise à jour des drivers, car justement l’update va provoquer une instabilité matérielle qui vous pose de sérieux problèmes.

Voici donc une méthode à n’utiliser qu’en dernier recours, et uniquement si vous possédez toutes vos facultés mentales, car il n’est pas vraiment pas recommandé de désactiver la mise à jour des drivers.

Mais comme vous le savez, aux grands maux, les grands remèdes.

On va commencer par la méthode clic & play. Faites « Démarrer » > « Exécuter » puis entrez le chemin d’accès suivant :

%windir%\System32\SystemPropertiesHardware.exe

Cela va lancer les propriétés système, onglet matériel. Cliquez ensuite sur le bouton « Paramètres d’installation des périphériques ».

Windows vous demandera alors si vous souhaitez continuer à télécharger automatique les applications des fabricants de matériel. Cochez « Non » et cliquez sur « Enregistrer les modifications »

Et voilà.

Maintenant si vous aimez la bidouille et si comme moi, vous êtes en version Windows Home, faites « Démarrer » > « Exécuter » et tapez « Regedit » dans le champ.

Puis rendez-vous dans l’éditeur de base de registre à l’endroit suivant :

HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\Policies\Microsoft\Windows\WindowsUpdate

Si la clé WindowsUpdate n’existe pas, créez-la, et placez à l’intérieur un DWORD 32 nommé ExcludeWUDriversInQualityUpdate.

Mettez-lui ensuite une valeur de 1, puis quittez l’éditeur de base de registres avant de redémarrer votre ordinateur. Et voilà, opération terminée.

Pour ceux qui sont en Windows Pro ou Entreprise, il y a aussi cette méthode.

Lancez la commande :

gpedit.msc

Puis rendez-vous à cet emplacement :

Computer Configuration/Administrative Templates/Windows Components/Windows Update

ou en français :

Configuration ordinateur > Modèles d'administration > Composants Windows > Windows Update

Double cliquez ensuite sur le paramètre :

Do not include drivers with Windows Update

ou en français : 

Ne pas inclure les pilotes avec les mises à jour Windows

Et activez-le.

Fermez ensuite l’éditeur de stratégie de groupe local et redémarrez l’ordinateur.

Et voilà. Peu importe la méthode choisie, Windows ne mettra plus à jour automatiquement vos drivers. Par contre, ce sera à vous de le faire le moment venu, voire réactiver la mise à jour automatique lorsque votre souci d’instabilité sera réglé.

Méditez avec votre Mac

jeudi 17 janvier 2019 à 11:14

Si vous êtes un adepte des bienfaits de la méditation et que vous souhaitez continuer à « Enlarge Your Telomere » même quand vous bossez, c’est le moment d’installer Mind Dot.

Cette application pour Mac se loge dans la barre de menu, et vous permet de définir une durée de pratique (Préparation + Méditation + Récupération) ainsi qu’une ambiance sonore naturelle (animaux, bruits d’eau, de forêt, de feu qui crépite…etc. que vous pouvez combiner).

Ensuite, fermez les yeux et laissez vous aller à votre méditation. Un compteur vous indiquera le temps cumulé que vous avez passé à méditer.

A découvrir ici. (Et une version Windows arrive bientôt)

Un déchiffreur pour le ransomware PyLocky

jeudi 17 janvier 2019 à 10:28

Ils sont un peu moins visibles dans les médias en ce moment, mais les ransomwares ont toujours le vent en poupe.

Prenez par exemple PyLocky. Celui-ci est développé en Python et comme les autres, il chiffre tous les fichiers sur le disque dur de sa victime, avant de demander une rançon.

Si je vous parle de PyLocky, c’est d’abord parce qu’il se répand beaucoup en Europe et notamment en France.

Peut-être en avez-vous été victime ?

La bonne nouvelle, c’est que la société Talos (Cisco) a mis au point un déchiffreur qui va vous permettre de sauver vos fichiers si vous n’avez pas eu le réflexe de faire des sauvegardes correctes.

Lorsque PyLocky se lance, il génère un ID et un mot de passe aléatoire et récupère des informations sur la machine infectée. Il génère ensuite un vecteur d’initialisation aléatoire (IV) encodé en base64 et envoyé avec le reste des infos au serveur de contrôle (C2).

Une fois les chemins d’accès à tous les fichiers récupérés, le chiffrement se met en route, en combinant le vecteur d’initialisation et le mot de passe. Ainsi chaque fichier est d’abord encodé en base64 avant d’être chiffré, puis une extension .lockedfile est attribué à chaque fichier. Le fichier original quand a lui est remplacé par un document contenant les instructions pour payer la rançon.

L’outil de Talos fonctionne sous Windows et exige de connaitre toutes les infos envoyées au serveur C2 pour pouvoir déchiffrer les fichiers. C’est pourquoi le déchiffrement ne sera possible que si vous avez le fichier PCAP (capture du trafic réseau) de votre machine infectée.

Voici le type d’infos que le déchiffreur recherchera dans le fichier PCAP :

PCNAME=NAME&IV=KXyiJnifKQQ%3D%0A&GC=VGA+3D&PASSWORD=CVxAfel9ojCYJ9So&CPU=Intel%28R%29+Xeon%28R%29+CPU+E5-1660+v4+%40+3.20GHz&LANG=en_US&INSERT=1&UID=XXXXXXXXXXXXXXXX&RAM=4&OSV=10.0.16299+16299&MAC=00%3A00%3A00%3A00%3A45%3A6B&OS=Microsoft+Windows+10+Pro

Comme vous pouvez le voir, ce message POST contient le vecteur d’initialisation (IV) et le mot de passe. Cela sera utilisé par le déchiffreur pour restaurer vos fichiers.

Si vous avez le PCAP qui va bien, et que vous voulez déchiffrer vos documents, je vous invite à télécharger le déchiffreur PyLocky ici.