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Test de la clé HDMI AirTame

jeudi 27 septembre 2018 à 19:32

Durant mes vacances, j’ai reçu une petite clé HDMI baptisée AirTame qui permet de balancer l’affichage d’un ordinateur, téléphone ou tablette sur n’importe quelle télévision ou projecteur.

Cette clé, fruit d’une campagne Indiegogo réussie en 2014, est destinée d’après son constructeur aux professionnels et permet de ne pas s’encombrer d’un câble HDMI, tout en simplifiant la vie des gens qui comme moi passent leur vie à se connecter à des projos plus ou moins loin pour y diffuser des présentations.

La clé AirTame est alimentée via un câble USB. Et comme on trouve aussi des ports USB sur toutes les TV / Projos, autant dire qu’elle se suffit à elle-même.

Pour pouvoir balancer un flux vidéo sur AirTame, il faut installer sur votre smartphone / tablette ou ordinateur (macOS, Windows, mais aussi Linux et Chromebook) une application compagnon qui va détecter la clé et vous permettre d’y streamer soit l’ensemble de votre écran, soit une fenêtre particulière.

AirTame peut être configuré pour rejoindre un réseau wifi, mais vous pouvez aussi y accéder directement via le réseau wifi de la clé (en mode ad hoc, sans passer par un routeur tiers). Vous n’aurez alors plus accès au net mais pour une présentation, ça permet de ne pas s’encombrer à trouver la clé du réseau wifi de l’endroit où vous êtes.

J’ai fait pas mal de tests de AirTame et la qualité du streaming est au rendez-vous sauf si le réseau wifi est un peu faiblard ou si la distance est grande. Concernant le lag, il est quasi inexistant, sauf dans le cas où vous souhaitez streamer aussi le son. Dans ce cas, un buffer (mémoire tampon) est alors sollicité. Cela permet d’avoir un streaming parfaitement fluide, mais avec une latence d’une à deux secondes par rapport à la source.

Pour les possesseurs de Chromecast, il est évident que AirTame ne les excitera pas beaucoup.

Toutefois, notez que AirTame est conçu pour fonctionner dans un cadre pro ou semi-pro. Il gère les connexions wifi WPA2 Entreprise, peut fonctionner sur un réseau où le broadcasting est bloqué et peut se brancher sur un port Ethernet pour peu que vous ayez l’adaptateur qui va bien. Notez aussi qu’il est possible de gérer une flotte de AirTame. (+ de détails ici)

Techniquement, je n’ai pas grand-chose à dire. Le AirTame est pratique, stable et permet de streamer un écran complet comme on le ferait avec un câble HDMI standard (mirroring), là où pour le Chromecast, il faut espérer que le fournisseur de contenu (Youtube, Netflix…etc.) propose le bouton (screencast) qui va bien ou installer Chrome pour diffuser l’affichage de son bureau.

Mais là où le bât blesse, c’est au niveau prix… Le AirTame est vendu aux alentours de 300 € (ouch !), et les Chromecast pour 30 ou 40 €. Une sacrée différence de prix qui s’explique par une différence de fonctionnalités / technologie adaptée au marché. Si vous voulez streamer du YouTube ou des films sur la TV ou le projo du salon, passez votre chemin et optez pour un Chromecast. Par contre, si vous êtes en entreprise et que vous cherchez une bonne techno pour faire du mirroring d’écran et être capable d’en gérer plusieurs en mode « flotte », ça peut valoir le coup.

Test de la montre Steel HR Sport de Withings

mercredi 26 septembre 2018 à 22:06

Ce n’est un secret pour personne, je n’ai jamais été un grand passionné de sport. Le sujet ne m’a jamais vraiment intéressé. Pire, je le trouve chiant à mourir.

Et même si je comprends le plaisir qu’il y a à se dépenser physiquement, voire à être happé par un match de foot à la TV, les gens qui lisent le journal l’Équipe sont encore une véritable énigme à mes yeux.

Mais bon, chacun son truc.

Puis l’année dernière, j’ai vraiment trop tiré sur la corde. Trop de boulot, de stress, de déplacements, de bouffe, de manque de sommeil et j’en passe.

Et paf.

Alors cette année, plutôt que de répéter les mêmes conneries et y laisser ma santé, j’ai fini par m’inscrire dans une salle de sport. En arrivant dans le bureau du gérant pour m’inscrire, je lui ai dit texto : « Je n’aime pas le sport, je n’en ai jamais fait, ça ne m’intéresse pas et je n’ai pas le temps. Qu’est ce que tu me proposes ?« 

Je pensais qu’il allait me virer, mais il m’a répondu : « J’ai exactement le programme qu’il te faut.« 

Je me suis mis aussi à mieux manger, à dormir un peu plus, à moins repousser les limites de ma fatigue, et j’ai aussi commencé à mieux gérer mon stress. Pas simple tout ça. Mais petit à petit j’y arrive et bizarrement, j’y prends du plaisir.

Je me rends à la salle de sport plusieurs fois par semaine, je colle le Kindle sur les machines et j’en profite ainsi pour enrichir aussi mon esprit en lisant de nombreux livres. J’ai aussi repris possession de ma cuisine et j’essaye de manger mieux et moins en préparant moi-même la bouffe, et en ciblant quand cela est possible des produits bio et locaux. Évidemment, ma petite famille en profite aussi. 😉

Pour le stress, le boulot et les déplacements, je n’ai pas spécialement changé grand-chose, mais le simple fait de faire du sport et de dormir normalement m’aide beaucoup (levé 6h – couché 22h). Je me suis aussi essayé à la méditation avec des apps comme Petit Bambou, mais le chemin est encore long avant que je puisse botter le cul de Mathieu Ricard.

M’enfin, au bout de quasiment 1 année de pratique, je me sens mieux, même si je sais que l’équilibre est fragile et que j’aurai vite fait de retomber dans une mauvaise spirale si je relâche mes efforts. Je reste donc prudent.

Et si je vous raconte de tout ça, c’est parce que la semaine dernière, j’ai reçu une montre Steel HR Sport de Withings qui donne l’heure, mais qui permet surtout de tracker l’ensemble de son activité.

Jusqu’à l’année dernière, n’étant pas un champion de l’activité physique, je dois dire que les trackers d’activité n’étaient jamais restés bien longtemps à mon poignet. Et ne portant plus de montre depuis 1998 (oui j’ai compté), cela m’insupportait.

Mais le fait d’être maintenant un peu plus conscient de mon corps et l’arrivée de cette montre Withings dans ma boite aux lettres m’ont décidé à la tester et à rédiger ce modeste article (non rémunéré, hein).

Pour ceux qui ne l’auraient pas encore vu, la Steel HR Sport est une nouvelle version de la Steel HR. Il s’agit du premier produit que sort Withings depuis sa séparation avec Nokia, qui avait quand même bien plombé l’ambiance.

Et le résultat est au rendez-vous. La montre existe en 2 coloris : Blanc ou noir. Elle se présente comme une montre classique à aiguille sauf qu’elle dispose en plus d’un petit afficheur qui permet de naviguer dans les menus et d’activer des modes de tracking spécifiques en fonction de l’activité que vous pratiquez : Rameur, course, marche, vélo, natation, squash, tennis…etc.

Il y en a des dizaines, le choix est dingue, mais pas de sport en chambre. Dommage, ça aurait pu être drôle de le rajouter pour faire buzzer un peu la montre. 😉

La fréquence cardiaque, le nombre de pas, les calories brulées, le nombre de kilomètres et le parcours (si vous avez votre smartphone avec le GPS actif dans la poche) sont relevés par la montre puis l’application Nokia Health (qui va surement changer de nom prochainement) agrège tout ça et propose un suivi, des graphiques et quelques programmes d’accompagnement pour améliorer certains aspects de votre activité ou de votre santé.

Une autre fonction que j’aime beaucoup, c’est la mesure du sommeil. On peut suivre jour après jour la qualité de la nuit qu’on vient de passer et ainsi essayer d’atteindre plus de régularité pour améliorer son score de sommeil. Il y a un petit côté ludique à tout ça.

La Steel HR Sport propose aussi un mode réveil qui fait vibrer la montre et permet de se réveiller dans une phase de sommeil léger et ainsi être moins défoncé le matin.

Je vous donne un exemple. En programmant une alarme à 6h du matin, avec une variation possible de 30 min (vous pouvez réduire ou augmenter ce paramètre), la montre peut se mettre à vibrer et donc me réveiller entre 5h30 et 6h, lorsqu’elle détecte une phase de sommeil plus léger.

Et évidemment, elle peut aussi vibrer en cas d’appel ou de réception SMS et afficher les premiers mots du message. Mais ça peut être relou si vous recevez beaucoup de SMS. Heureusement, ça peut se désactiver.

Bien sûr, si vous êtes équipé d’une Apple Watch, tout cela doit vous sembler bien fade, mais en ce qui me concerne, l’autonomie de ma Steel HR Sport est d’environ 25 jours (niark niark). Et niveau prix pour ceux que ça intéresse, vous pouvez en trouver à 199 €.

En tout cas, ce nouveau gadget plutôt joli, étanche à 50 mètres et robuste, me permet de suivre un peu mieux mes différentes activités qu’elles soient sportives ou non d’ailleurs… Je ne vous raconte pas le pic cardiaque au moment où j’étais chez la dentiste la semaine dernière. 🙂

Ainsi, je m’habitue de nouveau à porter une montre, à lire l’heure à mon poignet et comme je couple tout ça avec l’application MyFitnessPal d’UnderArmour (qui permet de suivre ce qu’on mange) et ma vieille balancée connectée Withings, cela me permet de suivre aussi ma courbe de poids qui est dans une phase descendante plutôt plaisante.

Mon objectif à long terme n’est pas de devenir un vrai sportif ni de me mettre à lire l’Équipe (lol), mais simplement d’essayer de rester en bonne santé aussi bien physiquement que dans la tête. Et pour le moment, ça fonctionne bien alors je croise les doigts pour que ça dure.

Le hack préféré de Kevin Mitnick

jeudi 20 septembre 2018 à 10:46

Le site Motherboard a interview le célèbre Kevin Mitnick, pour lui demander quel était son hack préféré.

Et Kevin raconte comment, lorsqu’il avait 16 ans, il a parasité le module radio d’un Mac Donald pour parler avec les gens qui prenaient leur commande.

Si vous ne comprenez pas l’anglais, en gros, il était posté de l’autre côté de la rue, et faisait des blagues comme « Vous êtes notre centième client, votre commande est gratuite« , ou lorsque la police venait commander son burger : « Planquez la cocaïne, planquez la cocaïne !« 

Évidemment, à un moment, le manager s’en est rendu compte et est sorti sur le parking mais il n’a pas vu Kevin qui était garé plus loin avec sa radio de 5 watts. Alors le manager s’est approché du module radio, l’observant comme si quelqu’un était caché dedans…Et c’est alors que Kevin Mitnick a crié au travers du module radio « Qu’est ce que tu regardes comme ça !!??« .

Voilà, de bons souvenir d’adolescence pour Mitnick.

Et vous c’est quoi votre hack préféré ?

Source

AKASHA – Le réseau social décentralisé du turfu (ETH/IPFS)

mercredi 19 septembre 2018 à 18:03

Si vous vous intéressez un peu à la décentralisation, je vous invite à tester AKASHA.

Mis au point par le co-créateur d’Ethereum, Mihai Alisie, AKASHA repose sur Ethereum et IPFS et permet de publier des status / articles, de partager des photos, et voter pour les publications des autres.

Ça ressemble à peu à un mix entre Tweetdeck et Medium. Sauf qu’ici la censure est totalement impossible puisque l’ensemble du système est décentralisé.

A chaque vote, une micro transaction en Ethereum est effectuée, ce qui permet de récompenser les contenus de qualité. On joint alors l’utile (du contenu de qualité) à l’agréable (de la cryptocurr).

J’ai pour le moment posté 2 mini articles de test. Comme j’ai mon propre média, je ne suis pas censurable par une plateforme.

Toutefois, si pour vous la liberté d’expression est comme l’air que vous respirez et que vous vous sentez à l’étroit sur Twitter, Facebook voire même Mastodon, faites un essai avec Akasha. C’est vraiment bien foutu et très agréable à utiliser. Et comme c’est basé sur une blockchain de test, vous aurez des ETH et AETH en cadeau pour commencer à poster. Ensuite, à vous de récolter le mana grâce aux votes.

Toutefois, petite astuce, si vous êtes à cours, rien ne vous empêche de vous créer un compte bidon sur la version web, puis de transférer les tokens vers votre compte officiel.

Akasha est téléchargeable sous la forme d’une application desktop mais peut aussi s’utiliser via un navigateur. Toutefois, pensez bien à sauvegarder vos clés / passphrases une fois que votre compte est créé car après ce sera fichu pour le récupérer.

N’oubliez pas non plus qu’Akasha est encore en beta et n’a que 2 ans de vie, donc une communauté très réduite. Ce sera moins fun que Twitter ou Medium.

Et pour me follow, et bien comme d’hab : @Korben

(Et j’ai 0 followers pour le moment !! Ahaha)

ps: Un tuto pour migrer un compte web vers un compte desktop.

Vous triez mal vos déchets. Heureusement, il y a une app pour vous aider !

mercredi 19 septembre 2018 à 15:18

Il y a quelques jours, j’allais balancer un emballage plastique marqué comme non recyclable à la poubelle.

Puis j’ai remarqué en tout petit une URL que je ne connaissais pas : Consignedetri.fr

Par curiosité, je m’y suis rendu et j’ai téléchargé l’application Guide Du Tri sur mon téléphone, « pour voir ».

Et je dois dire qu’après l’avoir bien testé, elle est vraiment cool.

Pourquoi ?

Et bien parce qu’elle permet en se géolocalisant, d’avoir des consignes de tri beaucoup plus raccords avec ce que peut faire le centre de tri des déchets à côté de chez vous.

Ma connaissance en matière de tri était somme toute assez archaïque… En gros, papiers, cartons, plastiques épais et conserves dans le bac jaune, le verre dans la benne à verre, les déchets verts dans le (lombri)composteur et le reste à la poubelle normale…

Tout ce qui était plastique souple (emballage de pack d’eau, film étirable, pots de yaourts) mais aussi les pom’potes ou les barquettes en polystyrènes…etc, finissaient dans la poubelle traditionnelle. C’est ce que j’avais appris il y a longtemps. Mais les technologies liées au recyclage évoluent et il est maintenant possible de donner une seconde vie à tout cela.

Sauf que je n’en savais absolument rien. Je n’ai rien lu à ce sujet dans le journal local, ni lu sur le net, ni vu à la TV à l’époque où je la regardais.

Et pourtant, si j’en crois l’app Guide du Tri, le centre de tri des déchets de chez moi est capable de recycler… quasiment TOUT en fait. Grosse surprise.

Je peux vous dire que je me suis vraiment senti totalement ignare.

Je vous recommande donc d’installer cette application et de l’utiliser à chaque fois que vous avez un doute sur l’endroit ou doit finir tel ou tel emballage. En complément de ça, j’ai aussi commencé à acheter des trucs en vracs (sans emballage) pour tester, et en fait c’est rigolo. Et même si je ne trouve pas encore tout, ça permet de moins remplir les poubelles.

Notez aussi qu’ils ont un chatbot Facebook qui propose de suivre une petite formation « tri » en quelques jours. Il est un peu familier mais il a de l’humour, alors ça passe ;-).

Voilà, c’était ma reco d’app de la journée. Je ne sais pas si ça aidera à sauver la planète (spoiler : non) mais au moins je me suis couché moins con.