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Fnac, assurance Celside et galère pour résilier

lundi 31 janvier 2022 à 18:59

En achetant mon récent téléphone, le vendeur (à la Fnac) m’a souscrit à une assurance smartphone, avec les 30 premiers jours gratuits (perso je n’avais rien demandé), je me suis retrouvé avec ça à la fin de la commande. Je trouvais étrange aussi qu’il prenne 15 minutes à consulter ses stocks. M’enfin.

J’ai déjà dit ce que je pensais de ces assurances spécifiques pour téléphones, électroniques ou autre.

Ici j’avais donc une assurance pour 300 € par an (!) et moults garanties. Donc j’ai demandé à résilier ça.

Bah c’est la merde :

Résilier un truc : expectation VS réalité.

Leurs CGU permettent de résilier ça facilement, gratuitement et sans raison durant les 30 premiers jours : un coup de fil, et hop. Ou un courrier simple avec un formulaire joint… que je n’ai pas reçu.

Va pour le coup de fil…

Donc 3j après l’achat, j’appelle. Après 10 minutes d’attente, je suis en ligne avec quelqu’un.

Je donne mon nom, ma référence dossier et je dis « j’aimerais résilier cette assurance ».

Là la personne commence à me demander pourquoi. Je lui dit que je n’ai pas de raison à avoir (dixit les CGU, article 6.2) et je répète machinalement que « j’aimerais résilier ».

Là la personne commence à m’inventer un scénario catastrophe au cours duquel mon téléphone subit des dommages et où l’assurance, dans son infinie bonté arrive à la rescousse*

[*] suggestion de présentation.

Je n’ai pas laissé le temps à la personne de finir son baratin. Je lui ait dit « Excusez-moi de vous interrompre, mais je souhaite juste ré-si-lier, maintenant et sans histoires. ».

J’ajoute que « cela fait trois que je le dis clairement, si je dois le redire une fois de plus je raccroche et vais voir un avocat et il vous fera une lettre puis une mise en demeure. ».

La personne me dit « inutile d’en arriver là, on va résilier ».
Moi : « bien. »
d’autres questions ?
c’est résilié ?
je suis en train de le faire.
– …
c’est fait. Vous recevrez un mail de confirmation d’ici 48 h.
Bien. Merci. Bonne journée.

Je ne me suis pas énervé, j’ai juste été ferme et clair. Aussi j’ai horreur qu’on me prenne pour un demeuré. Si j’appelle pour résilier, c’est pas pour ne pas résilier.

Du coup, il me restait à attendre l’e-mail de confirmation.

Ni 48h ni maintenant (on est 15 jours après), je n’ai reçu quoi que ce soit.
Et non, pas non plus dans les spam.

Du coup, je vais sur leur site et leur formulaire de contact. J’envoie un message. Le site bug, je le renvoie. Pas de réponse.

Quelques jours après, j’envoie un mail à l’adresse trouvé dans l’e-mail de bienvenu.

Je reçois un mail automatique me disant que la demande a été envoyée au broyeur reçue. Mais je n’ai pas eu de suite même après quelques jours.

Le mardi suivant (on est à J+15 après l’achat) j’envoie une LRAR avec une lettre où j’indique vouloir résilier. J’indique clairement ma demande et ses références dossiers. J’ajoute aussi que ça fait suite à mes précédentes tentatives, et j’enfonce le clou en disant que si je me fais prélever une quelconque somme de leur part (signe que la résiliation n’a pas été prise en compte), j’engagerai des poursuites.

Une semaine après (aujourd’hui) je reçois un SMS disant qu’ils ont reçu la demande (laquelle, je ne sais pas : email, courrier, tél ?) et qu’elle sera effective sous 12 jours.

12 jours à parti d’aujourd’hui, c’est à J+31 à partir de l’achat.
1 jour après la fin des 30 jours gratuits, donc.

Rien à foutre : ils me prélèvent un centime, je dépose une plainte jusqu’à ce que me soient remboursés ça.

Oui ça m’énerve. Oui je suis en colère.
Ces pratiques sont honteuses, pour ne pas dire douteuses.

Je hais, de base, ce genre de paperasse. Je déteste aussi les assureurs, qui ne servent à rien jusqu’au jour où on a besoin d’eux : là, ils t’envoient chier avec cordialité. Et avec ton pognon. Et je hais tout ce bordel en plus quand on n’a rien demandé.

Mise à jour du 2022-02-08, soit 3 semaines après mon mail : j’ai eu la réponse et leur confirmation (écrite) que ma résiliation est désormais prise en compte. Bien. Je rappelle que je devais, 48 heures après mon appel, recevoir une confirmation par e-mail de la résiliation. Si je l’avais eu, je n’aurais pas eu besoin de faire un mail suivi d’une LRAR, ni cet article. Souvenez-vous : les paroles s’envolent, les écrits restent. Si ce n’est pas écrit, c’est que ça n’a pas eu lieu. D’où mon obstination absolue à exiger un mail, un courrier, ou un accusé de réception, et ne pas me contenter d’un « oui-oui » au téléphone.


Ne vous faites pas avoir : à moins que ce soit vraiment votre intention (libre à vous de jeter du fric par la fenêtre), NE SOUSCRIVEZ PAS CES TRUCS LÀ : c’est la galère pour en sortir et ils vous feront chier jusqu’au bout.

Et maintenant, quand on achète un truc, il faut aussi déclarer NE PAS vouloir d’assurances et de services à la con ? Bah.

Quant à l’assurance en question, « Celside », filiale de la « SFAM », il suffit de chercher sur Google et voir les différentes mentions sur les forums comme UFC Que choisir pour se rendre compte que c’est du gros n’importe quoi, et que — comme toutes les assurances, y compris l’assurance chômage — ce sont des […nom d’oiseau ici…].

Voilà.


Dans mon cas, on verra ce qui se passe. En attendant, j’ai mes relevés téléphoniques indiquant la date de l’appel, les différents mails envoyés et la note de bonne réception de leur part, ainsi que l’accusé de réception du LRAR, et le courrier envoyé.

La LRAR étant la seule preuve légale, les autres papiers serviront éventuellement pour la bonne foi.

Si vous vous faites avoir : ne perdez pas de temps avec le téléphone et les e-mail. Foncez à la poste avec un modèle de lettre et envoyez ça en LRAR. Y a effectivement que ça qui fonctionne. Et qui soit légal aussi.

Leur formulaire a beau dire « résiliez par courrier », j’imagine qu’ils font ça pour qu’on envoie un courrier simple qu’ils déclareront ne jamais avoir reçu une fois les 30 jours écoulés et les premiers prélèvements effectués (et après, pour résilier, c’est encore plus chiant, et probablement pas gratuit).

Oui je vois le mal partout.
En même temps on parle des assureurs.


Inutile de dire que je ne serais plus jamais client à la Fnac pour quoi que ce soit. Ici, c’était dans une boutique physique, mais ça vaut aussi pour en ligne.

Ça rejoindra Cdiscount, Priceminister et tous les autres groupes qui prennent leurs clients pour des cons.

Étrangement, tous sont des groupes Français.

Amazon ?
Jamais eu une seule prise de tête avec : les problèmes de colis cassés ont été résolus dans l’heure les deux ou trois fois que c’est arrivé en 10 ans.

Achetez français, qu’ils disent.
Allez vous faire foutre, que je réponds.

Ça y est je suis passé sous iPhone

jeudi 27 janvier 2022 à 20:48

Photo d’un ail et d’un vieux téléphone : ail-phone.
Je suis passé sous iPhone.

En effet, un publicitaire m’a offert un iPhone 13 Pro Maxi-choco XL+ S V8 42 light+X GTR Bio sans gluten 8G AK47 double-cheese C++ RATP pour que j’en vante les mérites sur mon blog devant des millions milliers douze lecteurs quotidiens mensuels !

Les trolls vous arrêtez de lire ici.
Les autres aussi, si vous voulez.

Pour l’unique lecteur qui reste désormais, s’il arrêtait de ronfler au fond de la pièce, il pourrait voir ici pourquoi moi, un utilisateur plutôt « power-user » a décidé de passer d’un Android ouvert à un iOS fermé (ainsi qu’un avis sur l’iPhone).

Et non, je n’ai évidemment pas reçu cet iPhone de façon promotionnel, pas que je n’aurais pas pu le faire, et plusieurs fois par an, vu tout ce que les annonceurs me proposent et que je refuse pour vous tous toi.

Pourquoi changer de téléphone ?

Mon ancien téléphone avait 3 ans — déjà, mais aussi seulement — et même si je l’ai adoré, il commençait à avoir des problèmes logiciels (reboot intempestifs) et matériels (l’écran jouait du tactile tout seul et l’appareil photo prenait parfois des demi-photos).

Et quand on a déjà changé la batterie une fois, l’écran une fois (parce qu’on est manchot et qu’on casse l’écran en changeant la batterie), que le système n’est plus mis à jour parce que le constructeur a mis la clé sous la porte, qu’on me l’a fait tomber et que le dos a été pété aussi et ben si on veut continuer d’utiliser un smartphone à jour et fonctionnel sans se ruiner en réparations qui finiront par avoir été vaines, il faut en changer. L’obstination de tout réparer ça a ses limites aussi.

Pourquoi prendre un iPhone plutôt qu’autre chose ?

Comme d’hab, je suis assez méticuleux dans mes choix avec un cahier des charges long comme le bras. Cette fois j’étais bien embêté, parce que aucun téléphone ne me semblait convenable.

L’iPhone était hors concours jusqu’à ce que je me dise « et pourquoi pas ? ».

Comme ça :
Moi : « Et pourquoi pas ? »

Il y a 3 ans, un iPhone j’aurais dit non merci à cause de l’absence de Jack et de port SD. En plus c’est cher.

Aujourd’hui, j’ai changé mes usages.

J’écoute la musique autrement : le Jack Sparrow ne m’est pas utile.
La carte SD était principalement là pour étendre l’espace de stockage interne et pour sauver toutes les photos si le téléphone mourrait subitement. Un iPhone 13 de base, c’est 128 Go : le double de tout ce que j’ai besoin et les backup se font chez moi, en Wifi et tout seuls.

L’ouverture d’Android ? Bof. Elle est toute relative : où est mon accès à /etc, /sys, /usr, /bin d’un vrai système ouvert ? En plus, je n’en ai que peu eu besoin : je n’ai jamais installé de ROM custom, et mon dernier téléphone n’a même jamais été rooté non plus (AOSP de base avait tout le nécessaire).

Comme j’expliquais dans un autre article, je n’ai plus besoin d’une machine à bidouille. Maintenant, je veux un truc qui marche. Au besoin je saurais comment le dépanner, mais j’ai pas besoin de plus. Et puis, arrêter de bidouiller pour bidouiller, c’est aussi arrêter de rendre le système constamment instable, ce qui aide à ne plus avoir besoin de le réparer, en fait.

Pour ce qui est du passage d’Android à iOS, ça ne faisait pas partie de mes inquiétudes. Si je trouve les surcouches constructeurs Android bâclées et lourdes, iOS est propre et fluide. En plus, mes logiciels habituels sont disponibles indifféremment sur les deux OS. Pour mes achats sur Google Play, un petit mail au développeur suffit parfois pour avoir la version iOS sans avoir à repayer (coucou, et merci beaucoup, l’équipe d’OsmAnd).

Ensuite, l’omniprésence de Google dans Android y est de plus en plus malsaine. Je n’aime pas du tout. Idem pour celui des constructeurs. Je ne suis pas sûr que pour Apple ce soit réellement mieux, mais en tout cas, ce n’est pas pire. Android a donc fini par perdre cet argument là.

Un des deux gros points qui m’importaient c’est la taille du téléphone. Je constate que plus aucun constructeur de premier plan ne fait de téléphones haut de gamme (puissants et équipés, j’entends) qui ne soient pas des phablettes de 6, 7, ou 8 pouces destinées aux soit-disant « influenceurs ». Or je veux du 5", un truc à utiliser d’une main et qui tienne dans une poche, pas un pavé.

Enfin, l’autre gros point important pour moi concerne un point noir d’Android, à savoir le manque de sérieux global dans les mises à jour du système, y compris Android One et ses 3 petites années de mises à jour et qui tombe si le constructeur tombe aussi (coucou le regretté BQ, chez qui j’ai pris mes deux derniers téléphones).

Je suis donc emmerdé pour trouvé téléphone qui m’aille.

Mes critères, cette fois :

Avec ça, il ne reste pas grand monde. Quelques modèles anciens tout au plus, mais surtout, l’iPhone Mini. C’est donc le critère du prix qui a été mis de côté ici.

J’ai donc sorti mes liasses de billets reçus d’EDF et d’Orano pour vanter l’électronucléaire sur mon site ma carte bancaire et ma prime énergie mes chèques cadeau du boulot et j’ai pleuré fait le choix de l’iPhone 13 mini.

C’était ça ou le 12 Mini, le modèle précédent, mais le 13 avait des caractéristiques nettement plus attirantes, principalement au niveau de la batterie, pour un prix qui en valait selon moi le coup.

Ce téléphone compense tout les points listés plus haut :

Bref, tout ça c’était pour expliquer un peu ma problématique et finalement mon choix.

Ci dessous, une petites liste des trucs bien ou pas bien avec ce téléphone.

Les plus et les moins

Points négatifs

Le prix.
C’est le double du prix de mon téléphone précédent. Maintenant, s’il me dure le double de temps, ça revient au même. On verra. J’espère en tout cas.
J’ai pu en réduire le prix avec mes chèques cadeaux du boulot (dont je ne sais autrement jamais quoi faire, et je ne cache pas que sans ça, je n’aurais pas changé tout de suite), mais ça reste un objet cher.

iTunes
Ce logiciel est une merde, probablement encore plus sous Windows que sur Mac. Heureusement qu’EDF m’a gentiment offert un Mac. Mais c’est le seul moyen de transférer sa musique (50 Go) sur un iPhone, hormis tout racheter sur Apple Music depuis le téléphone.
Comme ça reste un truc à faire quelque fois par an seulement, pas tous les jours, ça ira.

Safari
Sur iOS, Apple interdit les autres navigateurs que Safari. Plus précisément, c’est le moteur de rendu qui est bloqué. On a donc bien des navigateurs comme Firefox ou Opera, mais ce ne sont que des Safari déguisés.
Or, le moteur de rendu de Safari (pas juste sur iOS) est en retard par rapport au reste et a ses particularités. Pour un webdév, Safari c’est un peu l’équivalent d’IE-6 à une époque sombre, très sombre : un mouton noir de couleur qui pose problème.
Safari n’a pas non plus de bloqueur de pub/popup aussi puissant que Vivaldi sur Android. Globalement faudra s’y faire et c’est pas la mort, mais c’est un point noir quand-même, pour moi.

Port Lightning.
J’ai toujours préféré le design du port Lightning au port USB-C. Le lightning est une broche plein et dure, alors que l’USB-C peut s’écraser et les broches sont fragiles. Même si je préfère lightning, j’ai quand-même dû refaire mon stock de câbles (le seul fourni est USB-C-Lightning).

AppStore
Pourquoi le champ de recherche de l’AppStore n’est pas mis en avant comme celui de Google Play ? Ici il est sur la dernière page, WTF ? Entre ça et le Google Play, ce dernier est mieux fait, je trouve.

L’encoche de l’appareil photo
Le fameux « notch » sur le haut de l’écran et totalement affreux, mais pas propre à ce téléphone. Le même sans appareil photo frontale m’irait tout aussi bien sinon mieux. Je ne prends que des photos de chats et ils n’ont encore jamais fait de selfies.

Des petits détails
Apple vante le multitouch, mais ne l’utilise lui-même pas partout. Par exemple, là où Android permet de pivoter une photo avec deux doigts qu’on fait pivoter, Apple Photo ne le permet pas. Il faut passer par un bouton « rotation », puis « tourner 90° ». C’est ubuesque.
Un autre exemple est le clavier : pas assez personnalisable. Et le fait d’appuyer longtemps sur une touche (E) pour afficher les diacritiques (ÉÈÊË) ne marche pas toujours (je suppute que je m’y prenne mal mais où…). Et la ligne des chiffres sur le clavier me manque également.
Un autre truc : dans le « drawer » des paramètres rapides (équivalent au menu du haut dans Android), les boutons Bluetooth et Wifi ne désactivent plus ces derniers. Ils nous déconnectent seulement, et ça se réactive après X temps. C’est totalement stupide. Pour les désactiver on peut et il faut aller dans les paramètres d’iOS. Mais le drawer ne sert plus à ça.

Points positifs

Logiciels désinstallables
De façon intéressante, la très grande majorité bloatwares Apple (notes, bourse, cartes, radio…) se désinstallent sans problème, là où sur Android elles sont seulement désactivées (et encore : on finit par les retrouver en tâches de fond !). On peut les remettre via l’AppStore si besoin.

Les logiciels de base
En dehors des apps qui ne me servent pas, celles que je garde (e-mail, photos, réveil…) sont globalement utilisables et neutres.
Sur Android, l’appli e-mail est GMail, orienté GMail. Sur iOS, c’est e-mail, orienté rien du tout et ça fonctionne partout. Je ne regrette donc pas K9-Mail, qui était déjà vraiment très bon sur Android.

Options désactivables
Apple Music, iCloud… tout ça est désactivable et et ça nous fout la paix. Wow.
Là où, dans Android, il y a toujours omni-présence du compte Google Play à chaque recoin dans les menus.

L’intégration
Toutes les app natives forment des greffons à un ensemble dont le cœur est iOS. Le système fonctionne très bien sans, mais les app ajoutent des fonctions accessibles depuis partout. L’appareil photo (qui intègre l’OCR en offline (!)) est activable dans n’importe quel champ de saisie.
Le partage de données d’une app à une autre est à un niveau que je ne connaissais pas sous Android. On peut même faire des drag-n-drop d’images, par exemple d’une page web à un e-mail ou vers le logiciel de prise de notes, puis joindre ça à un rendez-vous sur l’agenda et l’envoyer à un contact directement. Bref, c’est fluide et naturel. Me gusta.

Des petits détails
Beaucoup de petits détails sympa.

Points neutres

Carte SD
Comme expliqué plus haut, ce n’est plus un requis actuellement. Je fais régulièrement le ménage et des backup de mes photos et avec tous mes fichiers actuels, je suis à 50 % de l’usage des 128 Go du téléphone (iOS inclus).

iOS
Malgré une adaptation pour retrouver ses marques, je ne crains pas ce changement. J’ai connu iOS 3 et 4 il y a deux lustres (donc 10 ans), tout est encore au même endroit. Quant aux applications tierces, je les retrouve toutes.

Port jack
C’est dommage qu’il n’y soit pas, mais je m’en sers pas ; et de toute façon le téléphone est vendu avec des écouteurs lightning au cas où.

5G
J’ai la 5G dans la ville où je bosse. C’est cool, c’est très rapide (mes cartes OSMand sont téléchargées en quelques minutes) mais la 4G/4G+ m’aurait suffit sur un téléphone. À un certain niveau de vitesse de téléchargement, je me dis que ça ne sert à rien d’avoir plus. En tout cas sans les usages qui vont avec, et qui ne sont pas les miens. La 5G rend néanmoins le téléphone future-proof. Donc pourquoi pas.

Siri
Je ne me suis jamais servis de OK Google, je ne sais pas si je me servirais de Siri un jour. Heureusement, on peut le masquer pour que ça ne traine pas constamment dans les pattes comme un installateur de Edge sur Windows. Dis Siri, tu veux bien m’empêcher de troller Microsoft ?

Liens

Image d’en-tête : montage des photos de Da Sal et de Liz West.

Résoudre Sutom avec les Regex

vendredi 21 janvier 2022 à 13:51

TL;DR : Une fois que vous avez essayé 1 ou 2 mots sur Sutom, allez sur cet outil, puis mettez le format du mot et renseignez les lettres à inclure ou à exclure.

Le format du mot à mettre est de la forme « A . . . ER. $ » où A est la première lettre, E une lettre bien placée, $ indique la fin du mot et les points sont des lettres à trouver.

Attention, les téléphones ont tendance à remplacer trois points par le caractère unique des points de suspension.


S’il y a bien un truc puissant en programmation, ce sont les expressions régulières, ou « regular expressions », Regex pour les intimes.

J’en avais déjà fait une petite introduction que je vous conseille de lire.

Aujourd’hui, voyons un usage à ces choses-là.
Depuis le début de l’année, le jeu Wordle (en anglais) et Sutom (en français) sont devenus viraux. Leur principe est celui du jeu télévisé « Motus ».

Sutom ?

Le principe du jeu est le suivant.

Le but est de deviner un mot.
La première lettre nous est toujours fournie. On connaît également la longueur du mot.
On a droit à 6 essais pour deviner le mot :

Début du jeu Sutom.

À chaque fois qu’on essaye un mot, on a des indices :

Dans cet exemple, celui du 21 janvier 2022, si j’essaye le mot « Diamètre », j’obtiens :

Premier essai dans le jeu Sutom
Je sais désormais que :
– Le mot fait 8 lettres (incluant le D au début)
– D et I sont bien placés
– E et R sont mal placés (mais présents).
– A, T et M sont exclus (grisés sur le clavier)

D’essai en essai, on accumule les indices et la solution nous apparaît plus ou moins facilement.
Motus était un jeu télévisé, mais sur ces petits jeux en ligne, il n’y a rien à gagner. Il y a un seul mot par jour.

Si vous trouvez, vous recevez un code rigolo à partager sur les réseaux sociaux qui représentent les couleurs des cases du tableau. Comme personne n’essaie les mêmes mots, il est généralement unique à vous pour ce jour-là. C’est amusant :).

Utiliser les Regex pour jouer à Sutom

Sutom demande deux choses qu’un ordinateur a :

Il suffit d’une liste de mots connus suffisamment complète ainsi que quelques règles de base pour permettre à un ordinateur de jouer à Sutom.

On pourrait créer un solveur où l’on prend la grille en photo et il nous donne la réponse. Ce serait un exercice intéressant à plusieurs niveaux, mais ce n’est pas ce que je vais faire ici.

Je me contenterai ici d’utiliser une liste de mots et les Regex mentionnées plus haut pour trouver la solution grâce aux indices du jeu.

J’ai fait cette page : Rechercher un mot. Elle contient 340 000 mots et un champ de recherche.
L’intérêt est que la recherche fonctionne par Regex !

Le but de cet article est de créer une Regex puissante qui va très vite filtrer les mots et nous sortir le bon, généralement après 1 ou 2 essais seulement.

Pour l’exemple du 21 janvier 2022, le mot commence par D et fait 8 lettres.

On a donc cette Regex :

D.{7}$

Vous pouvez copier ça dans le champ de recherche de la page de recherche de mots.

La Regex signifie « un “D”, suivi de 7 lettres » (donc bien 8 au total). Le « $ » à la fin signifie que c’est la fin du mot après ça. Si on ne le met pas, il va nous sortir les mots de 8 lettres ou plus. Or nous ne voulons que les mots de 8 lettres.

À ce stade, ma page me sort 37 042 mots. On peut en utiliser un de la liste ou en poser un qu’on connaitrait déjà.

Dans mon cas, j’essaye « DIAMETRE ». J’obtiens les informations suivantes :
– D et I sont bien placés
– E et R sont mal placés (mais présents).
– A, T et M sont exclus (grisés sur le clavier)

Il faut donc un mot qui débute par DI, qui ne contienne pas A, T, M, mais qui contienne E, R. et dont la longueur totale fasse toujours 7 lettres.

Le début de la Regex est simple : le mot commence par DI.

La Regex débute donc tout naturellement par :

di

Ensuite, il faut dire que parmi tous les mots commençant par « DI », on veut ceux comportant E et R.

Il s’agit d’utiliser une assertion positive avant (positive lookahead), pour dire « je veux un E et un R après le DI ». Il existe aussi des assertions arrière, pour vérifier ce qui se trouve avant, mais ça ne nous intéresse pas ici.
L’assertion positive est inclue dans notre Regex sous la forme (?=REGEX). Elle contient elle-même une sous-Regex.

Notre sous-Regex est la forme « une lettre suivie de E ou de R ». La regex est triviale, mais comme on veut un E et un R, qu’importe l’ordre mais il nous faut les deux, il nous faut deux assertions :

(?=.*e)(?=.*r)

Maintenant un peu de technique interne aux Regex.

Normalement quand on cherche « ABC », il cherche un « A » suivi d’un « B » suivi d’un « C ». La chaîne « A1B1C1 » ne marche pas, car les trois lettres ne se suivent pas.

Effectivement, après avoir matché le « A », le parseur se positionne après le A. Il regarde donc s’il y a un « B » juste après, et ainsi de suite, à chaque fois en venant avancer dans la chaîne. Ainsi, quand on matche notre « AB », on avance de deux lettres dans le mot.

Les assertions servent à matcher des trucs, mais ne font pas avancer dans notre Regex globale. Quand on utilise l’assertion, on va parcourir le reste du mot et renvoyer un TRUE si un E et un R sont trouvés, mais on vient se remettre juste après le DI.

À ce stade, la Regex entière a filtrée les mots débutant par DI et contenant un E et un R.

Il reste à filtrer les mots pour éliminer ceux avec A, T, M.

Pour ça, on veut exclure des lettres. On va utiliser une assertion négative avant (negative lookahead) pour dire « je ne veux pas de A, T, M après le “DI” ».

L’assertion négative se construit avec (?!REGEX). Elle est négative, car on retourne FALSE si la REGEX à l’intérieur de l’assertion retourne TRUE.

Dans notre cas, on veut refuser A, T et M. Une seule assertion suffit car on veut éliminer les mots contenant une ou plusieurs des lettres parmi A, T, M :
Ce qui donne :

(?!.*[atm])

Maintenant, il nous reste à dire qu’il nous faut 6 lettres.
Inutile de lister les lettres : on peut utiliser le simple « . ». Les assertions ont déjà filtré les lettres qui nous intéressent ou non. On a donc :

.{6}

Mis bout à bout, on a :

di(?=.*e)(?=.*r)(?!.*[atm]).{6}$

Le filtre me trouve 34 mots (sur 340 000). Pas mal, mais pas suffisant pour gagner au jeu. Il faut en essayer un au hasard. J’essaye donc le mot « DISPOSER ».

Qui donne :

Essai du mot « disposer » dans Sutom.
J’apprends donc que le mot est de forme « DI...SER ». J’apprends également qu’on peut éliminer les lettres O et P, en plus de A, T, M.

On peut donc modifier notre assertion négative avant pour filtrer ces deux lettres supplémentaires. De plus, le E et le R sont bien placés : on sait où ils sont. Notre assertion positive avant devient inutile.

La Regex globale devient :

di(?!.*[atopm]).{3}ser$

Qui signifie :

Et là, bim, mon outil de recherche ne me sort plus qu’un seul mot.

Il se trouve que c’est le bon :

SUTOM #14 3/6

🟥🟥🟦🟦🟡🟦🟡🟦
🟥🟥🟦🟦🟦🟥🟥🟥
🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥🟥

Bingo !
Ou plutôt « Motus » !
(ou Sutom)

Bien-sûr cela fonctionne, car tous les mots dans le dictionnaire utilisé par le jeu sont contenus dans le dictionnaire de ma page.

Ma page n’utilise pas le même dictionnaire. C’est volontaire, car je veux un dictionnaire plus large. Mais il arrive bien à filtrer des choses.

Notez que ma page permet de filtrer les accents et les tirets aussi. Sutom ne les affiche pas (ou plutôt il compte le É ou le È comme un E).


Enfin, j’ai aussi un outil de visualisation de Regex. Il est repris d’un code déjà existant (pas de moi) mais ça permet de visualiser ce que signifient les expressions assez compliquées de Regex.

La licence GPL n’est pas libre, elle est publique

lundi 10 janvier 2022 à 19:19

Petite digression sur cet article :

Je commente juste ce passage, lié à la licence MIT car je suis totalement d’accord avec :

The MIT license to a large extent is the anti-license. The utopia of socialized programs, one that embraces the lack of marginal cost for software goods.

It’s an explicit rejection of the strong-property rights approach taken by both Gates and Stallman at their respective ends of the libertarian spectrum.

It’s the language of giving without expecting anything in return. It’s the language of sincere charity. A charity without strings attached, neither commercial nor reciprocal. With the risk of sounding sanctimonious, I read it as a pure projection of altruism.

[…]
That to me is freedom.

Car non, même si je considère que GPL et consorts sont nécessaires, ce n’est pas pour moi une licence libre.

La liberté, c’est quand je fais ce que j’ai envie de faire, et comment j’ai envie de le faire (je caricature évidemment).

Est-ce que la licence GNU me permet de faire ce que je veux ? Non. Je ne peux pas, par exemple, faire un logiciel propriétaire avec un code d’origine libre (pour ça, il y a d’autres licences qui sont apparues).

La liberté va de paire avec des devoirs, je suis absolument d’accord avec ça. Mais précisément : il faut bien distinguer les deux.

Ainsi, je vois les licences comme suit :

Parfois, souvent même, c’est utile et nécessaire de poser quelques limites. Mais dans autant de cas, une permissivité totale est également nécessaire.

Prenons l’exemple de la loi, car c’est ça qui détermine nos vies en société.

La loi, la constitution, posent des libertés et des devoirs pour chaque personne. Ainsi, par exemple, pour utiliser l’espace public, on ne doit pas être ivre. Il en va de la tranquillité de la société, sachant que l’alcool est une drogue, qu’elle rend violent et incapacitant : une personne ivre est un danger pour elle-même et les autres et il est mieux d’éviter ça.

Pourtant, il est tout à fait autorisé d’être ivre.
Il est tout à fait autorisé de boire quand on est mineur.
Et il est aussi tout à fait autorisé d’être ivre quand on est mineur.

Juste, chez soi.

Chez soi y a pas de problème.
Chez soi, la permissivité est très très large.

Encore heureux.

Stallman avec GPL, n’a pas fait une permissivité totale pour chez soi. Ce qu’il a fait, c’est un espace public : à la fois ouverte sur des libertés et délimité par des devoirs. La licence MIT, elle, c’est chez soi. Une licence propriétaire, en revanche, c’est chez les autres : on fait ce qu’on nous autorise de faire, car on n’est pas chez soi.

Quand je suis chez moi, je n’ai pas envie qu’on vienne me dire ce que j’ai le droit de faire ou non. Ni Bill Gates, qui vient me harceler parce que j’ai modifié Windows ; ni Richard Stallman qui exige le code source d’une modif que j’aurais commise (dans le cas de la AGPL, cette exigence est imposée même sans que le code ne soit redistribué).

Gates et Stallman ont beau être chacun à l’opposé d’une échelle assimilable à la droite et à la gauche en politique, cette échelle binaire, je la vois plutôt comme un polygone à trois sommets : Gates (tout interdit) à un bout, Stallman (des libertés ET des devoirs) à un autre, et les licences totalement libres telles que MIT, Apache, WTFPL au troisième (que des libertés).

Ces trois « pôles » défendent donc des intérêts différents à chaque fois : celui de l’utilisateur, du créateur, ou de la société (et on peut très bien en imaginer d’autres).

En fait, en rédigeant ce post, je viens de me mettre une image mentale sur pourquoi je n’ai jamais considéré les licences GPL comme libre, tout en étant fondamentalement convaincu de leur utilité. L’un n’empêche pas l’autre en fait.

Et le seul problème, c’est qu’on assimile GPL ou GNU à la liberté, alors qu’en réalité on devrait l’associer à une chose publique. (je n’emploie volontaire pas l’expression « domaine public », car ce vocabulaire signifie déjà quelque chose, même si le terme approprié serait bien « domaine public »). La GPL s’appelle d’ailleurs « General Public Licence », pas « General Free Licence ». C’est peut-être pas sans raison.

Car ce qui est public est accessible à tous sans appartenir à qui que ce soit.
Le bus est un transport public : pourtant je ne peux pas virer le conducteur et voler le bus pour rentrer directement jusque chez moi. Ni sortir dans un parc et couper les fleurs. Ni ramasser un banc pour mettre dans mon jardin.

Alors que ce qui est libre, je peux le prendre et en faire ce que je veux. Si y a un panier de pommes dehors où c’est écrit « Gratuit, servez-vous », je peux prendre une pomme et elle devient la mienne. Je peux la manger, la rapporter à la maison, en faire de la compote ou la jeter aux poules : j’ai le droit. C’est libre.

Ais-je arrêté d’être geek bidouilleur ?

mercredi 5 janvier 2022 à 19:40

Quand j’ai commencé à utiliser un ordinateur, j’adorais bidouiller. J’étais encore petit, mais je m’amusais à modifier tous les paramètres possibles et voir ce qui se passait. C’était sous un système Windows. J’essayais aussi de supprimer ou déplacer des fichiers, toujours pour voir. Là, forcément ça plantait et il fallait réparer.

Avec le temps et au fil des bidouilles, on comprend quel programme fait quoi et ce qu’il ne faut pas faire ou alors seulement en connaissances de cause.

C’est un bon moyen d’apprendre.

Au fil du temps, je me suis lassé et j’ai voulu découvrir d’autres trucs. J’ai essayé GNU/Linux (Ubuntu). J’ai pu découvrir un autre système, d’autres manières de fonctionner, d’autres paramètres à bidouiller, à casser et à réparer, d’autres fichiers dans lesquels gratter, etc.
J’utilise toujours du Linux aujourd’hui, sur mon système personnel de façon courante.

Mais j’ai l’impression que tout ça c’était avant. Aujourd’hui je ne bidouille plus comme ça.

Aujourd’hui, si je bidouille mon système, c’est pour qu’après ça marche. J’édite d’obscurs fichiers de config, j’installe des outils étranges et je fais des scripts bizarres, mais tout ça est devenu purement fonctionnel.

J’ai plus le temps ni l’envie de bidouiller pour m’amuser : la fin n’est plus l’excitation de découvrir, casser puis réparer un ordinateur. Pas que je ne suis plus curieux, mais parce qu’une fois qu’on a découvert, on ne peut plus redécouvrir. Mon intérêt s’est porté sur autre chose.

La fin est devenue d’avoir un ordinateur qui fonctionne comme je le veux. Et c’est bien ce que j’ai : j’ai passé plusieurs années étudier le fonctionnement, afin de voir ce qu’on pouvait modifier et comment, pour pouvoir avoir enfin un système qui fonctionne comme je veux.

Ça ne me dérange pas de lancer des lignes de commandes trouvées sur la dernière page de l’internet, mais ça doit avoir un but et ça doit fonctionner. C’est d’ailleurs la raison de mes checklists Linux/Windows : avoir mes commandes à porté de main et pouvoir les appliquer rapidement en cas d’installation d’un nouveau système (mise à niveau complet, changement de PC…).

Pourquoi avoir un PC qui marche ?

Avant je bidouillais pour bidouiller. Maintenant je bidouille pour que ça marche. Car si ça marche, je peux produire et créer : faire des choses constructives.

L’informatique a pris une grande place dans mon quotidien et j’aime avoir les outils pour l’exploiter correctement. Et si un outil n’existe pas (ou n’est pas à mon goût), je sais le créer.

Tout le temps passer à regarder le fonctionnement d’un ordinateur m’a permis de découvrir l’univers des possibles en informatique (car oui, un ordinateur peut faire autre chose que ses courses en ligne ou regarder Netflix).

Du coup, maintenant, je crée des outils qui me servent au quotidien dans ce que je fais. Ma page des outils en ligne est dans cette veine-là.

Je pense que c’est un peu comme quand on évolue de lecteur à écrivain : on regarde, on apprend, puis on construit des choses différentes de ce qu’on a vu grâce à ce qu’on a appris.

Peu de monde va aussi loin dans cette démarche. La plupart des gens, face à un ordinateur, n’y voient qu’un écran interactif, bien loin de se douter qu’avec les bons outils et les bonnes connaissances on peut utiliser son PC pour faire à peu près n’importe quoi.

Et aujourd’hui, c’est là que je me dirige, plus que vers le simple bidouillage.

Ça en est à un point où, parfois, les systèmes trop configurables me font chier. KDE, un environnement Linux axé sur la personnalisation, est très joli mais ne m’attire pas. Je préfère Mate (Gnome) qui a autant d’options (juste elles sont cachées) mais qui à l’utilisation n’est pas encombrante.

C’est un peu ce que je reproche à Android de plus en plus. Il y a des tas d’options partout, à tel point que celle que l’on cherche est introuvable 90 % du temps. Sur ce plan, et bien que ça ne soit pas la seule raison, je songe de plus en plus à passer sur iOS/iPhone. Un système qui tourne et qui ne traîne pas dans mes pattes, quitte à avoir moins d’options : c’est ça que je veux.

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