Site original : Framablog
« Si la recherche universitaire est financée par des fonds publics, il n’y a aucune raison pour que ses publications soient privées ». Et pourtant…
La diffusion des publications universitaires dépend le plus souvent d’éditeurs qui tirent profit de situations de quasi-monopole en imposant une sorte de péage.
Pour échapper à ce contrôle marchand qui rend inaccessible l’accès aux connaissances à une part importante de la communauté scientifique mondiale, un nombre significatif de chercheuses et chercheurs désirent rendre le fruit de leur travail intellectuel disponible en Open Access.
La lutte pour le partage des connaissances est déjà ancienne. Retour rapide…
Il y a un peu plus de 10 ans maintenant, Aaron Swartz subissait la pression de poursuites judiciaires, qui allait le mener au suicide, pour avoir téléchargé et mis à disposition gratuitement 4,8 millions d’articles scientifiques de JSTOR, une plateforme de publication universitaire payante. Aaron Swartz était partisan d’un libre accès aux connaissances scientifiques, levier d’émancipation et de justice.
C’est à peu près à la même époque qu’Alexandra Elbakyan a lancé Sci-Hub, animée du même désir de donner un large accès aux publications universitaires à tous ceux qui comme elle, n’avaient pas les moyens d’acquitter le péage imposé par des éditeurs comme la multinationale Elsevier.
Une large majorité de chercheurs, en France comme dans le monde entier, est favorable à l’accès libre à leurs publications. Citons par exemple Céline Barthonnat, éditrice au CNRS :
la diffusion du savoir scientifique fait partie du travail des personnels de la recherche [article L411-1 du code de la recherche]. Beaucoup de ces recherches qui sont financées par l’argent public sont diffusées ensuite par ces éditeurs prédateurs”.
(source)
Le billet de Glyn Moody que Framalang a traduit pour vous marque peut-être une étape dans ce long combat où la volonté de partager les connaissances se heurte constamment aux logiques propriétaires mercantiles qui veulent faire de la circulation des publications scientifiques un marché lucratif.
Glyn Moody indique ici qu’il existe désormais une possibilité pour que les auteurs et autrices de « papiers » scientifiques puissent conserver leur droit de publication et en permettre le libre accès.
Article original : Rights retention : one small step for academics, one giant leap for global access to knowledge
Traduction Framalang : Barbidule, Burbumpa, Claire, Draenog, Fabrice, goofy, jums, Sysy, xi
par Glyn Moody
Il y a quelques semaines, nous nous demandions si les éditeurs universitaires essaieraient de faire supprimer l’extraordinaire Index général des publications scientifiques créé par Carl Malamud. Il existe un précédent de ce genre de poursuites judiciaires contre un service du plus grand intérêt pour la société. Depuis 2015, les éditeurs essaient de faire taire Sci-Hub, qui propose près de 90 millions de publications universitaires. Le motif de leur plainte : Sci-Hub viole leurs droits d’auteur1
C’est étrange, car d’après la loi, les droits d’auteur de la vaste majorité de ces 90 millions de publications sont détenus par les chercheur·euse·s qui les ont rédigées.
Et la majorité de ces chercheur·euse·s approuve Sci-Hub, comme l’a clairement montré une étude menée en 2016 par le magazine Science :
Il est probable que l’échantillon retenu pour le sondage soit biaisé par une surreprésentation des fans du site : près de 60 % des personnes interrogées disent avoir déjà utilisé Sci-Hub, et un quart le font quotidiennement ou chaque semaine. De sorte qu’on ne s’étonnera guère si 88 % d’entre elles déclarent ne rien voir de mal dans le téléchargement de publications piratées. Mais notez bien, éditeurs universitaires, que ce ne sont pas seulement des jeunes et de grands utilisateurs de Sci-Hub qui voient les choses ainsi. Un examen plus attentif des données du sondage indiquait que les personnes interrogées de toutes les catégories soutiennent la fronde, même celles qui n’ont jamais utilisé Sci-Hub ou celles âgées de plus de 50 ans – respectivement 84 % et 79 % – n’avaient aucun scrupule à le faire.
Alors, si la plupart des chercheur·euse·s n’ont aucun problème avec Sci-Hub, et l’utilisent eux-mêmes, pourquoi le site est-il poursuivi par les éditeurs ? La réponse à cette question révèle un problème clé crucial, celui des tentatives en cours pour rendre les savoirs universitaires librement accessibles, par le biais de l’open access.
Théoriquement, les chercheur·euse·s peuvent diffuser leurs publications sous une licence Creative Commons, ce qui permet de les lire et de les reproduire librement, et de se baser facilement sur ce travail. En réalité, les auteurs sont souvent « incités » à céder leurs droits aux éditeurs de la revue où apparaît la publication, ce qui conditionne l’accès aux connaissances derrière à des paiements onéreux. Ce n’est pas indispensable, c’est seulement ce qui est devenu habituel. Mais les conséquences en sont importantes. D’abord, les auteurs originaux deviennent réticents à partager leurs articles, parce qu’ils sont « sous copyright », comme le mentionne un précédent article (en anglais) de ce blog. Ensuite, si les droits sont transférés des auteurs vers les éditeurs, alors ces derniers peuvent poursuivre en justice les sites comme Sci-Hub, sans tenir compte de l’avis des chercheur⋅euse⋅s.
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe maintenant des efforts coordonnés pour éviter ces problèmes grâce à « la rétention des droits ». Tout en garantissant aux éditeurs le droit de diffuser un article dans leur publication, les auteurs et autrices conservent aussi certains droits pour permettre le libre partage de leurs articles, et leur utilisation par des sites comme Sci-Hub. Un des chefs de file de cette initiative est cOAlition S, un groupe d’organisations de financement de la recherche, avec le soutien de la Commission européenne et du Conseil Européen de la Recherche. Les principes essentiels du « Plan S » de la Coalition précisent :
À compter de 2021, toutes les publications universitaires dont les résultats de recherche sont financés via des fonds publics ou privés au travers d’institutions nationales, continentales, régionales ou internationales, doivent être publiées dans des revues ou sur des plateformes en libre accès, ou bien encore être immédiatement disponibles sur un répertoire en libre accès, et ce sans aucune restriction.
L’un des points-clés de ce Plan S est le suivant :
Les auteurs et autrices ou leurs institutions gardent les droits sur leurs publications. Toute publication doit être placée sous licence ouverte, de préférence la licence Creative Commons Attribution (CC BY).
Ça semble fonctionner. Un récent article de Ross Mounce mettait en évidence le fait suivant :
En tant que personne indépendante de la cOAlition S, j’ai pu observer avec grand intérêt la mise en application de la stratégie de rétention des droits.
En utilisant Google Scholar et Paperpile, j’ai relevé plus de 500 papiers publiés sur des centaines de supports différents qui utilisaient la référence à la stratégie de rétention des droits dans les remerciements.Les auteurs s’en servent pour conserver leurs droits sur les prépublications, les articles de revues, les supports de conférences, les chapitres de livres et même des posters sur les affiches, c’est tout à fait logique. La stratégie est rédigée en termes simples et elle est facile à ajouter à des résultats de recherche. Il est aisé de mentionner ses sources de financement des recherches et d’ajouter ce paragraphe : « Afin de maintenir un accès libre, l’auteur⸱ice a appliqué la licence de libre diffusion CC BY à toute version finale évaluée par les pairs découlant de la présente soumission », et donc les autrices et auteurs le font.
Comme souligné ci-dessus, il suffit donc aux chercheur·euse·s d’ajouter la brève mention qui suit à leurs articles pour conserver leurs droits fondamentaux :
« Afin de maintenir un accès libre, l’auteur⸱ice a appliqué la licence de libre diffusion CC BY à toute version finale évaluée par les pairs découlant de cette la présente soumission. »
C’est un si petit pas pour un⸱e chercheur⸱euse, mais un tel pas de géant pour faciliter l’accès universel à la connaissance, que toutes et tous devraient le faire naturellement.
Ce billet de Glyn Moody est sous licence CC BY 4.0
Pour aller plus loin…
« Iels sont bien gentil⋅les à Framasoft, mais pourquoi est-ce que je devrais leur faire un don ? ».
C’est une bonne question, et on vous remercie (sincèrement, oui oui) de l’avoir posée :)
D’abord parce que cette question est tout à fait légitime. Votre argent est précieux, et l’incertitude face à l’avenir mérite qu’il soit dépensé ou investi utilement.
Ensuite parce que Framasoft est une association qui ne peut agir que grâce à vos dons. Nous vous devons donc le maximum de transparence quant à nos actions menées et à venir. Vos dons viennent à la fois récompenser le travail effectué, mais aussi encourager les projets futurs.
Depuis le 12 octobre, nous vous présentons un panel de ce que Framasoft a réalisé ces derniers mois, grâce à vos dons.
« Frama, c’est pas que… »Pour l’automne 2021, chaque semaine, nous voulons vous faire découvrir un nouveau pan des actions menées par Framasoft. Ces actions étant financées par vos dons (défiscalisables à 66 %), vous pouvez en trouver un résumé complet, sous forme de cartes à découvrir et à cliquer, sur le site Soutenir Framasoft.
➡️ Lire cette série d’articles (oct. – déc. 2021)
Illustrée sous la forme de cartes, cette campagne rappelle que Framasoft, ça n’est pas que Framapad, Framadate, PeerTube ou Mobilizon. Mais bien plusieurs dizaines de projets en parallèle, avançant chacun à leur rythme, tous dans la même direction : vous redonner du pouvoir sur le numérique.
Par contre, ce que cette campagne ne vous a pas encore révélé, c’est ce que nous comptons faire en 2022, si vous nous en donnez les moyens.
Ce sont ces intentions que nous souhaitons vous présenter ci-dessous.
Tout d’abord, et c’est sans doute l’un des principaux points, nous souhaitons vous dévoiler en 2022 un nouvel axe d’actions, qui se prolongera donc sur plusieurs années.
Nous l’exprimions il y a déjà plusieurs années, « Dégoogliser ne suffit pas ». Notre vision, résolument politique, d’un numérique émancipateur, ne peut exister et n’aurait pas de sens en dehors d’autres luttes. Les combats pour plus de justice et d’égalité, donc moins de monopoles et de dominations, s’entrecroisent, se rejoignent et se complètent.
« Pas de société libre sans logiciel libre » est, pour nous, une conviction. Mais cela ne signifie pas qu’une société où le logiciel libre aurait « gagné » suffirait à fournir les conditions d’une société libre.
À Framasoft, nous faisons attention à ne pas (trop) nous épuiser, à éviter le burnout militant. Nous faisons donc le choix d’agir essentiellement là où nous nous sentons fortes et forts : le numérique. Mais cela ne signifie pas que nous ignorons les autres luttes.
Or, l’un des soucis que nous identifions, c’est que celles et ceux qui agissent « pour un monde meilleur » le font souvent dans des milieux associatifs qui disposent de peu de moyens, avec des cultures numériques hétérogènes, et utilisent massivement les outils des GAFAM (qui sont fort efficaces, il faut le reconnaître).
Nous souhaitons donc amorcer en 2022 un ensemble de projets s’adressant particulièrement aux publics associatifs, militants, ou œuvrant pour le progrès social et la justice sociale.
Cela fait plusieurs années qu’on tourne autour, nous l’évoquions en 2019, puis 2020, mais clairement la pandémie a limité l’énergie que nous pouvions mettre sur ce projet.
Nextcloud, dont la version 23 vient tout juste de sortir, est un excellente suite logicielle permettant de gérer fichiers, agendas, contacts, rédaction collaborative, etc. Cependant, beaucoup d’associations utilisent Google Docs, Dropbox & co. D’abord, parce que Nextcloud est peu connu (normal, les moyens marketing ne sont pas les mêmes). Ensuite parce que Nextcloud a une ergonomie souvent perfectible (par exemple, partager un fichier n’est pas évident, alors que c’est tout de même une fonctionnalité de base). Enfin, trouver le « bon » prestataire pour vous proposer une instance Nextcloud fiable et correspondant à vos besoins et vos moyens reste relativement complexe (même si de nombreux chatons proposent ce service. Coucou les ami⋅es de IndieHosters ou de Zaclys 👋)
Nous voulons donc, en 2022, travailler à rendre Nextcloud plus simple et plus accessible pour toutes et tous. À la fois en améliorant le logiciel, mais aussi sa notoriété ou sa documentation. Enfin, nous nous efforcerons de proposer une offre spécialement destinée aux associations.
Faire un don à Framasoft, c’est nous donner des moyens pour faciliter l’adoption de Nextcloud.
Ce projet est né d’un constat partagé avec nos partenaires et ami⋅es d’Animafac : même si de plus en plus d’organisations prennent conscience de la nécessité de mettre en cohérence leurs outils numériques avec leurs valeurs, elles ont peu d’énergie et de compétences en interne pour se lancer dans une telle démarche. À ceci s’ajoute le constat que peu de structures sont actuellement en mesure de réellement guider et orienter les associations dans leur transition numérique libre.
Le projet Émancip’Asso a pour principal objectif de proposer aux associations des acteurs en mesure de les accompagner dans leur démarche de « dégafamisation ».
Nous souhaitons ainsi offrir un programme de formation aux acteurs qui proposent aux associations des services et accompagnements spécifiques. Cela afin que ces structures soient en mesure d’identifier les besoins d’une organisation pour les prendre en charge en intégralité, qu’il s’agisse d’hébergement, d’infogérance, d’installation de logiciels libres particuliers ou d’assurer un support technique ou des formations.
Cela va nous demander du temps et de l’énergie, mais nous sommes convaincu⋅es que l’offre d’accompagnement professionnel est l’un des angles morts du libre associatif, et qu’il faut multiplier et renforcer les acteurs capables de satisfaire ce besoin.
Faire un don à Framasoft, c’est nous aider à accompagner les accompagnateur⋅ices à la dégooglisation des associations.
La mission de cet observatoire sera d’étudier les évolutions des usages numériques des associations.
Par le biais d’enquêtes, d’analyses (en y associant autant que possible des usager⋅es, des designers, des chercheur⋅euses, des partenaires associatifs, etc), nous souhaitons mieux comprendre les outils, les habitudes, les expériences des personnes qui utilisent le logiciel libre. Ou mieux comprendre pourquoi elles ne l’utilisent pas !
En effet, pour répondre avec pertinence aux besoins des deux projets précédents, nous avons besoin de qualifier et de quantifier aussi objectivement que possible quels sont les logiciels libres utilisés, pour quelles raisons, avec quelles frictions, etc. Bref, qu’est-ce qui « marche » ? Qu’est-ce qui ne « marche pas » ? Et surtout, pourquoi ?
Faire un don à Framasoft, c’est aider à éclairer et enrichir notre compréhension des pratiques associatives libres.
La version 4 de PeerTube est à peine sortie du four, que nous vous annonçons déjà notre volonté de travailler sur PeerTube v5 !
Dans cette version, nous souhaitons avant tout nous attacher à résoudre certains points de frustration et améliorer l’utilisabilité, notamment sur les formulaires d’upload de vidéos et d’inscription des utilisateur⋅ices.
Mais nous souhaitons aussi donner plus de maîtrise aux gestionnaires d’instances comme aux vidéastes. Que cela soit en leur permettant plus d’actions par lots (par exemple en permettant le déplacement d’un ensemble de vidéos vers une autre chaîne) ou en affinant les outils de gestion de fichiers (par exemple supprimer une définition d’une vidéo).
Si nous parvenons à faire financer cette fonctionnalité, nous voudrions aussi proposer un outil permettant d’éditer (de façon basique) des vidéos. Cela permettrait, par exemple, aux vidéastes de couper quelques secondes en début ou fin de vidéo directement dans PeerTube.
Enfin, nous désirons aussi améliorer les capacités de synchronisation entre YouTube et PeerTube. Cette possibilité existe déjà, mais uniquement en ligne de commande. Nous voulons donc proposer une interface au sein de PeerTube, qui permettrait, par exemple, de répliquer automatiquement l’intégralité des vidéos d’une chaîne YouTube vers une chaîne PeerTube.
Faire un don à Framasoft, c’est soutenir le développement d’une alternative libre, décentralisée et fédérée à YouTube, pour reprendre le pouvoir sur vos vidéos.
Mobilizon, comme PeerTube, vient tout juste de bénéficier d’une nouvelle mise à jour. Et nous comptons bien vous en proposer une nouvelle version majeure en 2022.
Pour vous donner un petit aperçu du programme : développement d’un outil de recherche global multi-instances, sur le modèle de SepiaSearch ; refonte de la page d’accueil de l’instance ; création d’une toute nouvelle vue « Carte » permettant de visualiser et chercher les événements de façon géographique ; outil d’importation depuis Meetup et Facebook ; et bien d’autres choses !
Faire un don à Framasoft, c’est favoriser l’émergence d’une alternative aux événements et groupes Facebook, éthique et respectueuse de votre vie privée.
Framasoft travaille, en pointillés depuis 2019, sur la rédaction de son manifeste.
En 2022, nous souhaitons achever ce travail et publier ce texte important non seulement pour nous, mais aussi pour vous, puisqu’il clarifie la raison d’être de l’association. Il définira aussi le cadre de nos actions et les valeurs qui fondent notre identité.
Faire un don à Framasoft, c’est soutenir plusieurs dizaines de projets portés par une association aux multiples facettes techniques, politiques, exploratoires.
Le Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires compte aujourd’hui une centaine de structures réparties sur le territoire français, avec des membres en Belgique, au Québec et en Suisse. Framasoft assure la coordination et l’animation du collectif depuis sa création fin 2016 (avec une salariée qui y consacre environ 30 % de son temps de travail).
En 2022, nous souhaitons lancer une réflexion sur les objectifs que se donne le collectif et les moyens pour y parvenir. Cela passera notamment par l’organisation d’un nouveau camp CHATONS à l’été 2022, et par la poursuite de notre travail de « déframasoftisation » de la coordination du collectif.
Par ailleurs, les contenus produits et captés lors de la formation Émancip’Asso permettront aussi de préparer le travail pour un second module du MOOC CHATONS, afin de faciliter les naissances de chatons solides sur leurs pattes et autonomes face à leurs publics.
Faire un don à Framasoft, c’est permettre la création, la consolidation et la mise en réseau de structures proposant des services web répondant à des critères éthiques forts.
UPLOAD, c’est notre proposition de coconstruire avec vous une Université Populaire Libre, Ouverte, Autonome et Décentralisée.
De mois en mois, nous affinons les contours de ce projet. Déjà préfigurées par le MOOC CHATONS, des Librecours ou du podcast UPLOAD, toutes ces expérimentations illustrent notre envie de partager le savoir, et la capacitation qui va de pair avec l’acquisition de savoirs.
Faire un don à Framasoft, c’est concourir à inventer de nouveaux espaces de partage de connaissances.
La maison d’édition Framabook est née en 2006 ; 16 ans plus tard, nous souhaitons la faire évoluer.
Des Livres en Communs (ce sera le nouveau nom de Framabook) a pour intention de se concentrer sur la création et la production de communs culturels.
Depuis plus de deux cents ans, l’édition place les auteurs et autrices en situation de subordination économique, s’arrogeant de fait tous les droits patrimoniaux et n’octroyant un revenu aux auteurs et autrices qu’en consacrant une rente liée à cette propriété, privant le public de tout accès non rémunéré ou rémunérateur au fruit du travail des auteurs et autrices. Ces derniers produisent donc un capital qui ne participe à l’avancement culturel que parce qu’il peut être exploité en tant que valeur marchande monétisée. Cela transforme l’objet culturel en produit industriel comme un autre, balayant la pertinence de ses usages sociaux.
La grande particularité de cette nouvelle maison d’édition sera de reconnaître la réalité de ce travail en amont, en le rémunérant directement par une bourse d’écriture versée aux auteur⋅ices pour reconnaître plus équitablement leur travail de création.
Faire un don à Framasoft, c’est soutenir des créateurs et créatrices d’œuvres mises à disposition sous forme de communs culturels.
Nous l’exposions il y a peu, nous participons activement à un certain nombre de projets en dehors de Framasoft.
Par exemple, nous soutenons (financièrement ou humainement) des projets de développement informatique tels que la plateforme de pétitions Pytition, le logiciel de comptabilisation du bénévolat valorisé Bénévalibre, l’application pour smartphone PeerTube Live, ou le plugin PeerTube Live Chat.
Nous accompagnons aussi l’émancipation de certains de nos logiciels, tels que Framadate ou Framaforms/Yakforms afin d’en faire, au-delà de simples logiciels libres, de véritables communs.
Nous souhaitons aussi rouvrir un chantier de « dépoussièrage » de MyPads, notre plugin permettant d’organiser vos pads. Nous hébergeons plus de 230 000 utilisateur⋅ices et 300 000 pads sur https://mypads.framapad.org et ce nombre ne cesse de grandir. Il nous parait donc urgent et important de corriger quelques frictions pénibles.
Mais notre soutien ne se limite pas au code.
Nous consacrons aussi du temps à conseiller nombre d’associations ou collectifs en répondant à leurs questions diverses et variées sur le numérique ou le fonctionnement associatif. Contribateliers, Réseau Infoclimat, l’atelier paysan, Exodus Privacy, Contribulle ne sont que quelques exemples de structures que nous accompagnons ponctuellement ou au long cours.
Nous cofinançons et participons activement aux travaux de recherche d’Audrey Guélou, doctorante à l’UTC, dont le sujet de thèse est « Configurations techno-éthiques pour les médias sociaux décentralisés et fédérés », afin de mieux comprendre ce nouveau territoire qu’est le Fediverse.
En 2022, nous poursuivrons aussi notre participation au collectif « La Coalition – Libertés associatives » qui s’est fixé pour mission de proposer des stratégies de riposte contre les répressions subies par le secteur associatif.
Faire un don à Framasoft, c’est participer au soutien et à la consolidation d’initiatives extérieures à Framasoft, mais aux valeurs alignées avec celles de l’association.
La situation sanitaire actuelle (oui, la pandémie mondiale, c’est à toi qu’on s’adresse) rend plus difficile le fait de se rencontrer physiquement. Or c’est souvent lors de ces rencontres que les liens se tissent et se renforcent, que les envies s’expriment, que les mobilisations s’inventent. Sans elles, certains projets ont plus de mal à avancer, et surtout la motivation a tendance à stagner, si ce n’est disparaître.
Il ne s’agit pas d’organiser une rencontre estampillée « Framasoft », ou un défilé de conférencier⋅es. Mais bien de proposer des espaces d’échanges, de face-à-face, de dialogue.
Nous souhaitons créer de nouveaux espaces de rencontres physiques, pour faciliter les points de contacts entre des acteur⋅ices aux compétences différentes et aux vécus singuliers : des personnes du libre, mais aussi de l’éducation populaire, de la solidarité, de la redirection écologique, de la médiation numérique, etc. Nos mondes ne se parlent que très peu, et nous passons à côté d’occasions de nous écouter, de nous comprendre, de faire les choses ensemble.
Faire un don à Framasoft, c’est se donner une chance supplémentaire de « croiser les flux » entre différents mouvements et d’élargir les capacités de mobilisations.
Vous l’aurez compris, les graines que nous voulons planter en 2022 sont nombreuses, et nos ambitions sont grandes au regard de la petite taille de l’association.
Pour avancer, nous avons besoin de moyens financiers, et nous espérons que les (bientôt) 20 ans d’actions de l’association tendent à démontrer que, lorsqu’on nous en donne les moyens, les souhaits que nous exprimons peuvent devenir, pour vous, une réalité.
Merci !
Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.
Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer votre bloqueur de javascript favori ou à passer en “mode lecture” (Firefox) ;-)
La coupable serait une nouvelle loi chinoise sur la protection des données personnelles entrée en vigueur le 1er novembre, et qui contraint les entreprises gérant des données à avoir l’accord du gouvernement avant de quitter le sol chinois.
Une vague de manifestations contre des projets industriels polluants secoue les dirigeants serbes. L’écologie s’impose comme la principale force de résistance à l’effritement de la démocratie dans le pays.
Les vacances de Noël pour l’enseignement maternel et primaire débuteront le 18 décembre, une semaine plus tôt que prévu.
Le gouvernement a d’abord envisagé d’ajouter un genre “X” avant finalement d’opter pour le retrait pur et simple de cette mention.[…] Cette décision a déjà été prise en 2020 par les Pays-Bas, qui jugeaient cette mention inutile. Là-bas, le genre devrait disparaître des cartes d’ici à 2024. Les cartes d’identité allemandes n’affichent pas non plus le genre.
Attaqué devant le Comité européen des droits sociaux par la CGT et la CFE-CGC, la dernière version du forfait jour contenue dans la loi El Khomery viole à 5 reprises la charte européenne des droits sociaux dont la France est signataire.
« L’Union européenne devrait suivre l’exemple des Etats-Unis, et mettre [l’entreprise israélienne NSO Group] sur sa liste de sanctions et prendre toutes les mesures appropriées pour interdire la vente, le transfert, l’importation, l’exportation et l’utilisation des technologies de NSO Group tant que des mesures appropriée de protection des droits de l’Homme n’ont pas été mises en place. »
Le projet, nommé « Krafla Magma Testbed », a été lancé en 2014 et intègre des scientifiques issus de 11 pays et de 38 instituts et entreprises.
Le programme de José Antonio Kast prévoit le démantèlement de la Codelco, l’entreprise publique créée par Salvador Allende, qui représente encore 40 % de la production de cuivre.
Aussitôt connus les résultats du premier tour de l’élection présidentielle, les féministes chiliennes ont décrété « l’état d’alerte », appelant à tout faire pour mettre en échec au second tour, le 19 décembre, le candidat d’extrême droite, Jose Antonio Kast, arrivé en tête avec 27,9 % des voix, devant le candidat de la coalition de gauche Apruebo Dignidad, Gabriel Boric (25,7 %).
« l’obstacle principal demeure le même : […] Pfizer, BioNTech et Moderna empochent 1 000 dollars de bénéfices par seconde. La levée des brevets et le partage technologique en open source permettraient de véritablement lutter à l’échelle planétaire contre cette pandémie. Sinon, le virus va muter et engendrer d’autres variants . Personne n’est en sécurité tant que tout le monde ne l’est pas. »
Dozens of printers across the internet are printing out a manifesto that encourages workers to discuss their pay with coworkers, and pressure their employers.
Since at least 2017, a mysterious threat actor has run thousands of malicious servers in entry, middle, and exit positions of the Tor network in what a security researcher has described as an attempt to deanonymize Tor users.
Le Conseil constitutionnel censure des dispositions relatives à la réquisition de données de connexion dans le cadre d’une enquête préliminaire
La Commission de régulation de l’énergie veut facturer les relevés de compteurs aux foyers qui n’ont pas chez eux des compteurs connectés.
La scène remonte à la primaire de la droite, en octobre 2016. Alain Juppé en est alors le grand favori, face à Nicolas Sarkozy et François Fillon. Invité sur le plateau de France 2, dans “l’Emission politique”, le maire de Bordeaux est à l’aise. Mais une question, pourtant, l’embarrasse quelque peu : “A quel âge avez-vous pris votre retraite, monsieur Juppé ?” Réponse : “À l’âge légal.” S’en suit une explication tarabiscotée. Lui qui, dans son programme présidentiel, préconisait de reporter à 65 ans l’âge de départ en retraite, et voulait aussi aligner le régime du public sur celui du privé, a pris sa retraite à… 57 ans et demi.
“Dans les organigrammes, le compte n’y est pas du tout. Ce qui veut dire qu’au fond, c’est pire qu’avant : les femmes sont plus présentes, mais elles ne sont pas promues […] Le plafond de verre s’est épaissi.
Se pose désormais la question de l’avenir parlementaire de ce texte au-dessus duquel plane l’opposition répétée d’Emmanuel Macron.
« J’ai frôlé la mort. […] Si je suis encore là aujourd’hui, c’est grâce au judo. Si j’avais lâché, ça se serait passé différemment peut-être. Là je me suis dit, faut que tu sortes de ton appartement. A un moment, je me suis vue mourir. […] J’ai des bleus sur le crâne, au visage, j’ai une fracture au nez. Je fais encore des examens médicaux car j’ai des vertiges. Je suis chanceuse, je suis solide. Je fais du judo, mon corps est armé. » […] « Que vaut leur défense calomnieuse face à mes blessures, et le sang jonchant le sol de mon appartement ? Que manquait-il ? La mort au bout, peut-être ? C’est probablement le judo qui m’a sauvé. Et mes pensées sont aussi pour celles qui ne peuvent pas en dire autant. »
À Montreuil, six femmes victimes de violences conjugales ont décidé de dénoncer l’accueil déficient du commissariat de leur ville lors des dépôts de plainte. IGPN et Défenseur des droits sont saisis. Voyant son ex rôder en bas de chez elle, elle déclenche son « téléphone grave danger » le soir de Noël. « Oh non, pas vous, pas un 24 décembre », lui répond un agent. « J’ai demandé si on ne pouvait pas mourir un 24 décembre », se souvient Katia. « Madame, vous pleurez, mais fallait réfléchir avant de l’épouser », ose le fonctionnaire qui enregistre l’une de ses nombreuses plaintes. Convoquée pour témoigner après que le procureur a ouvert une enquête pour des viols évoqués dans l’une de ses lettres au juge des enfants, Katia est auditionnée par un officier qui met en doute le fait qu’elle soit l’auteur de l’écrit en question. « Il trouvait que c’était trop bien rédigé. J’ai dû ramener d’autres textes afin qu’il puisse “comparer”.
En milieu scolaire, une violence ciblée, répétée, et décuplée par les « réseaux », fait des ravages. La loi sur le point d’aboutir vise à marquer les esprits, non à casser les mécanismes à l’œuvre.
« Il y avait 4 000 amendements en tout dans ce projet de loi de finances 2022, comment voulez-vous qu’on l’ait vu ? »
Dans notre pays, plus de 300 000 personnes n’ont pas accès à l’eau courante. Le constat est particulièrement dramatique en outre-mer. En Guadeloupe, la population vit au rythme des tours d’eau. Des enfants ratent jusqu’à un mois et demi de cours par an, car il n’y a plus d’eau à l’école. Ces situations insupportables ne sont pas le seul fait du dérèglement climatique. La commission d’enquête de l’Assemblée nationale, que j’ai présidée, a mis en lumière les dégâts de l’accaparement de la ressource par les multinationales, comme Nestlé à Vittel, Danone à Volvic, ou ses conséquences lorsque la gestion de l’eau leur est déléguée, comme elle le fut à Veolia en Guadeloupe : opacité dans les contrats, surfacturation pour les usagers, faibles investissements dans les réseaux.
“Je tiens à contredire ce qui est dit dans les médias nationaux qui affirment que l’écart de prix entre l’Hexagone et la Martinique pour l’alimentaire est de 38 %.” […] “Voici la réalité. Nous sommes à presque 100 % de plus alors que le salaire minimum est resté le même.”
La vie chère se combine avec la faiblesse des revenus. 17 % de la population est au chômage, dont 60 % des 16-25 ans. « 80 % de ceux qui travaillent sont au Smic. Les salaires sont moins élevés qu’en métropole »
Des années qu’ils pourfendent l’État hypertrophié, ses services publics désuets, sa fiscalité confiscatoire, ses fonctionnaires privilégiés pour mieux vanter le monde enchanté de l’entreprise, ses hardis propriétaires et ses dirigeants visionnaires. Avec l’arrivée d’Emmanuel Macron au ministère de l’Économie, en remplacement d’Arnaud Montebourg, à l’été 2014, ces « éditocrates » se sentent pousser des ailes.
un tour d’horizon même rapide rappelle à quel point le ministre n’est en vérité que le franchisé provincial d’une entreprise conjoncturelle plus vaste de réaction contre-offensive. Les attaques contre le « décolonial », le « néo-féminisme » et l’« islamogauchisme », les accusations d’antisémitisme, et maintenant la panique organisée face au « wokisme » et à la « cancel culture »
Nearly all of France’s neighbors have a greater proportion of immigrants in their populations. In the past decade, immigration has grown less in France than in the rest of Europe or in other rich nations worldwide. The figures show that the migration situation in France is “rather ordinary, rather moderate” […] “There is a French obsession with immigration issues,” […] “In reality, France is not a major country for immigration.”
Presque dix ans après sa création, le site parodique a été racheté par des investisseurs pour un montant non divulgué.
la règle se rapproche de plus en plus d’un « débrouillez-vous » généralisé. […] Conséquences : parents, débrouillez-vous pour faire passer des tests […] pour assumer la garde de vos enfants à la maison. Enseignants, débrouillez-vous pour gérer « en même temps » élèves en présentiel et en distanciel. Directrices et directeurs, débrouillez-vous pour gérer les départs des uns et les retours des autres.
Le vrai bilan économique et social d’Emmanuel Macron est ici. Si l’on regarde les faits, au-delà même de ce que l’on pense politiquement de ces lois, on ne peut que constater leur inefficacité relative aux objectifs affichés par le gouvernement. Soit Macron est incompétent, mettant en œuvre des mesures qui ne marchent pas, soit lui et ses ministres ont toujours été conscients du fait qu’il ne s’agissait en aucun cas de mesures de justice ou d’efficacité budgétaire mais bien des cadeaux à une classe sociale dominante, qui les soutient autant qu’ils les servent.
Une note de l’organe de réflexion proche de Matignon dresse, une fois de plus, le constat des inégalités et du manque de financement du système d’enseignement supérieur français.
Durant douze heures, ce 1er novembre, impossible d’opérer sur place, le médecin anesthésiste de garde étant lui-même souffrant. Transféré au Mans, à 50 kilomètres de là, le patient meurt d’une péritonite.
“Avant la crise sanitaire, on en accueillait une à deux fois par semaine maximum. Désormais, on a plusieurs cas tous les jours”[…]“rien de ce qui s’est passé ce soir n’est normal : un patient a attendu pendant 9 heures aux urgences et la médecin de permanence, qui devait quitter son poste à 0h30, est partie deux heures plus tard”
La méthode ne passe pas du tout. La direction de l’hôpital de Brive a récemment embauché deux acteurs chargés de se faire passer pour des patients dans six services différents. Le but : tester le personnel du centre hospitalier. […] c’est l’un des deux acteurs qui a mis fin “au sketch” après avoir “semé la zizanie”. “Le patient ne jouait pas une personne égarée mais manifestait des troubles psychologiques sérieux pour ne pas dire sévères. Un infirmier a du venir au secours de la secrétaire” […] “Puis un médecin a du abréger sa consultation pour venir en aide à l’infirmier. C’est une perte de temps. C’est regrettable, lamentable, minable d’agir ainsi”
S’agit-il de répondre aux déserts médicaux, à la crise de notre système de santé ou aux défis du vieillissement ? Rien de cela ! […] pendant qu’un panier de soins plus restreint serait imposé, une part de l’argent prélevé sur les citoyens serait dirigée vers le remboursement de la dette de l’Etat que l’on fait par ailleurs grossir. Les marchés financiers y trouveraient certainement leur compte. Pas l’intérêt général !
L’agriculture est une chose trop sérieuse et importante pour être laissée au capitalisme, en particulier pour des raisons environnementales. Pourtant, c’est bien un capitalisme agricole qui ne cesse de s’approfondir en France et ailleurs, en séparant les travailleurs·ses agricoles de la terre et des fruits de leur travail.
La pandémie du Covid-19 est venue opportunément donner une nouvelle légitimité à un projet en marche depuis plusieurs années, et recouvrir d’une chape de plomb tout débat contradictoire : celui de réindustrialiser la France.
Les tentes des migrants sont lacérées ? Ce n’est pas la faute de l’État mais celle d’une “société privée”.
Plusieurs sources, associative et journalistique, indiquent à « CheckNews » que ces derniers jours encore, ces pratiques récurrentes se déroulaient sous les yeux des forces de l’ordre à Calais et à Grande-Synthe.
Fin novembre, Mediapart a saisi la procureure de la République de Paris de menaces, violences, provocations, intimidations et diffamations à l’encontre de membres de sa rédaction, proférées dans des vidéos d’extrême droite toujours accessibles.
En France, les profits non déclarés des multinationales s’élevaient à 39,7 milliards d’euros en 2018. Un manque à gagner important : 13,1 milliards d’euros d’impôt sur les sociétés échappent chaque année aux pouvoirs publics, selon Attac […] Un « pognon de dingue » que l’organisation est bien déterminée à récupérer.
Lors de la manifestation nationale des chômeurs, des centaines de privés d’emploi ont dénoncé l’acharnement inédit dont ils sont victimes entre les pertes de droits et le renforcement des contrôles.[…]« On observe qu’il y a deux publics sur lesquels on peut taper : les chômeurs et les immigrés »
Le contenu des décrets qui ont mené à la dissolution, en décembre 2020, de deux organisations de lutte contre l’islamophobie inquiète les associations. Une quarantaine d’entre elles dénoncent une atteinte à l’État de droit.
Voir aussi le Manifeste pour le droit des associations de choisir librement les causes qu’elles défendent (ldh-france.org)
« Combien de temps allons-nous encore regarder de loin cette tragédie macabre, sans intervenir ? » De nombreuses personnalités politiques, syndicales, associatives dénoncent « les abîmes de l’inhumanité » dans lesquels s’enfoncent l’Union européenne « instrumentalisée par des pouvoirs autoritaires piétinant les droits humains les plus fondamentaux. »
Jusqu’à quand le gouvernement français entend-il abuser de la patience du peuple kanak, peuple premier de ce pays, peuple victime de la colonisation française depuis plus d’un siècle et demi ?Jusqu’à quand la France pense-t-elle pouvoir bâtir un avenir institutionnel durable pour la Nouvelle-Calédonie en s’asseyant sciemment sur la culture du peuple kanak ?
Huit associations et syndicats agricoles (dont la Confédération paysanne) ont déposé trois recours devant le Conseil d’État, lundi 29 novembre, pour faire annuler les arrêtés qui encadrent la lutte contre l’influenza aviaire. Ceux-ci suppriment la possibilité pour les éleveurs labellisés plein air ou bio de garantir à leurs volailles un accès réel à l’extérieur.
Voir aussi : Grippe aviaire : les paysans se mobilisent pour sauver l’élevage en plein air (lareleveetlapeste.fr)
la Confédération paysanne accuse le gouvernement de se tromper de cible. À ses yeux, ce n’est pas l’élevage en plein air le principal facteur de risque, mais les élevages industriels qui entraient une concentration trop importante des animaux dans de petites surfaces. Un constat confirmé par des études épidémiologiques sur le sujet. De fait, le premier cas de grippe aviaire a été confirmé le weekend dernier en France au sein d’un élevage industriel. « Très étonnamment, la communication du Ministère n’indique pas la nature de cet élevage : 160 000 poules pondeuses élevées en bâtiment, dans une zone dense en échanges professionnels avec la Belgique, l’Allemagne et les Pays-Bas déjà contaminés dans leurs élevages industriels. »
Les capacités de ces terres, dotées d’un système d’irrigation gravitaire remontant au XIXe siècle, pourraient être exceptionnelles, si une véritable politique maraîchère se substituait, soudain, à la redoutable machine à urbaniser.
Cosmetics company Lush shut down its Facebook, Instagram, TikTok, and Snapchat accounts globally on Friday, citing its concern about the harms of social media in the wake of Facebook whistleblower Frances Haugen’s revelations.
Microsoft propose une petite fenêtre contextuelle sympathique à chaque fois qu’un utilisateur essaie de télécharger Chrome depuis Edge. […] « Microsoft Edge fonctionne sur la même technologie que Chrome » […] « avec la confiance supplémentaire de Microsoft » […] une autre fenêtre pop-up tente de faire de l’humour […] « ce navigateur est tellement 2008 ! Vous savez ce qu’il y a de nouveau ? Microsoft Edge ».
L’université est en train de crever de plein de choses. Mais on y trouve toujours des gens pour creuser toujours plus profond dans l’indignité.[…] plus de deux ans après une crise sanitaire qui a laissé nombre de vacataires dans une misère encore plus grande, l’université de Nantes opère donc directement des saisies sur les comptes en banque de celles et ceux qui l’ont servi
Parce que ces faits mettent en échec les modèles, il a fallu beaucoup de temps pour que les ingénieurs trafic admettent leur existence. C’est au cours des années 1990 qu’ils ont dû se rendre à l’évidence.
Avec la promesse du salut par l’innovation, l’oligarchie capitaliste, et tout ce qu’elle compte de porte-voix, s’apprête à nous bahuter pour quelques décennies. C’est qu’il faut gagner du temps, organiser le repli en bon ordre des investisseurs, minimiser les pertes à leur faire prendre au passage, leur faire miroiter de nouvelles techniques et des nouveaux marchés, c’est-à-dire de nouveaux investissements, bref procéder à la grande réallocation du capital et dans des emplois dont bon nombre sont à encore à faire sortir de terre — du temps donc. Mais si ça prend du temps, alors il faut raconter des histoires aux enfants sages pour les faire patienter. On leur raconte donc l’histoire de la fée Technologie et du farfadet Innovation — une histoire qui se termine merveilleusement, bien sûr : à la fin, on est tous sauvés, la tête au frais, les pieds au sec et l’iPhone 32 à la main. Il va juste falloir attendre un peu — mais ça vient.
Au XIXe siècle, le salon littéraire, organisé par les femmes depuis les Lumières, se voit supplanté par le gentlemen’s club, institution d’origine britannique, exclusivement masculine. De Paris à Londres, comment expliquer cette transition au sein des élites ?
C’est une maladie qui touche au minimum une femme sur dix en âge de procréer, certaines estimations évoquent plutôt le double. Elle dégrade considérablement la vie des patientes qui en sont atteintes.
La Maison des coursiers a été inaugurée à Paris vendredi soir. Un espace chaleureux, hébergé par l’association Amli, où les livreurs pourront boire un café au chaud, mais aussi rencontrer syndicats et associations.
Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie Libre Veille du Framablog.
Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).
Customization, content discovery, empowering through more control… Here is an overview of the new version of our software solution to create alternative platforms to YouTube and federate them together.
« Frama is not just… »
Each week of Fall 2021, we want to present you the diversity of what Framasoft does. As these actions are funded by your donations (66 % tax-free for Fench tax-payers), you can find a complete summary, in the form of cards to click and flip, on the website Support Framasoft.
➡️ Read this series of articles (FR, Oct – Dec 2021)
PeerTube is a free software that, once installed on a server, generates a video hosting platform. This platform can be federated, to share its video catalog with other PeerTube platforms. It also provides a resilient video broadcasting system, which combines peer-to-peer and traditional streaming.
Today, PeerTube is a whole ecosystem : with an index of nearly 900 public « instances » (that’s how a PeerTube server is called), a search engine, dozens of plugins to adapt one’s instance to the needs of the content creators they hosts… But also tens of thousands of lines of code and hundreds of thousands of videos.
Last January, the 3rd version (v3) of PeerTube was released. The big new feature was the ability to stream live videos in peer-to-peer.
Late March 2021, version 3.1 was released, with improved video transcoding, interface, subscriptions…
Version 3.2 of PeerTube was released by the end of May. It allows content creators to customize their channels. Viewers also get better control of their viewing (automatic recover of views of downloads when interrupted, improvement on the video player contextual menu…).
Late July, version 3.3 offers administrators of a PeerTube instance homepage customization : add text, banners, highlight videos, channels, playlists. In addition, playlists now appear in search results, we have also shortened the web addresses of videos, channels and accounts, and the display of languages that read from right to left is now fully supported.
In early September, PeerTube version 3.4 was released. The video player became more convenient and fluid. Instance administrators can now federate only to an account or a channel (without having to federate with the whole instance that hosts them). But above all, it is now possible to filter videos on a page that displays several videos. For example, on the page of a channel you can display only the videos that are in French and that talk about cooking.
The fourth version of PeerTube is scheduled for late 2021/early 2022. But as of today, we are publishing the Release Candidate of this v4, that is to say, the almost finished version that we will test for bugs and unexpected behavior. So we can already tell you about the new features !
The big new feature of this v4 is the table view of all the videos of an instance. It will facilitate instances administration and moderation by allowing you to select a batch of videos to apply the same action in bulk : delete them, block them, transcode them to or delete a certain video format, etc.
The advanced filter features make this bulk processing easier, by distinguishing between local videos (hosted on one’s own server) and remote videos (hosted on servers with which one has federated), or by sorting by publication date, for example.
Content creators will also be able to benefit from features to better manage all the videos on their PeerTube channels or view their subscribers. For now, this subscriber view is basic and doesn’t allow for (much) action, but it’s a foundation we’ll be able to build on to meet many needs.
Another new low-tech feature in PeerTube is the introduction of 144p video resolution. This is very low bandwidth-friendly, and can be very useful for weak connections, audio broadcasts, or videos where you don’t need to see very fine details.
Finally, the release of this v4 is the occasion of a big spring winter cleaning. The configuration, the code, but also the API (that allows other software to interact with PeerTube) have been reviewed, modified and improved.
Indeed, PeerTube is now an ecosystem of instances, content creators, third party clients, plugins, contributors… An ecosystem of which we are but one member.
Throughout the year, we have improved the JoinPeertube FAQ, moderated our search engine index, responded to issues (software feedback) and reviewed pull requests (code contributions). After a recent audit offered by NGI, we worked on the code of the official JoinPeertube website to improve its accessibility.
We also funded and supported two external developments that greatly improve the live experience. On one hand, we helped the PeerTube Live Chat plugin. It allows instances adminnistrators to add chat functionality to their content creators’ live streams. On the other hand, the PeerTube Live App, which allows anyone with a PeerTube account to broadcast lives from their Android smartphones (available here on Fdroid and here on the Google Playstore).
One of the recent evolutions of the PeerTube ecosystem is the multiplication of large instances, which host many videos. This creates new uses and new expectations that we try to meet.
For example, we communicate with one team of the French Ministry of Education, that works on apps.education.fr, a tool where teachers in France can find many freeèlibre services, including PeerTube hosting. Our goal is to get a better understanding of their needs and use cases, and to find ways to facilitate their contribution to the PeerTube community.
The first project is to test this v4 Release Candidate, collect feedback, apply fixes to release a stable v4 by the end of 2021 / early 2022. After that, it will probably be necessary to take some time to rest, and prepare a roadmap for the upcoming year.
Even if we don’t know yet what form PeerTube v5 will take, we can already tell you about our intuitions, and especially the points that caught our attention :
The list is far from complete and we’ll keep listening to your ideas (for example on our forum)… But we already know that we won’t be able to do everything, not by ourselves.
In 2021, we received a 50 000 € grant from NLnet (from European funds) for our work on PeerTube. This external funding allowed us to avoid having to prioritize « sexier » features in order to get a successful crowdfunding. So it’s thanks to this support from NLnet that we were able to make significant improvements that are not super-bankable, but necessary when you want a mature software.
The growing success of PeerTube implies an increasing amount of work to maintain and respond to the people who use it : understanding and solving bug reports, reviewing and integration of code contributions (commits), answering questions and requests on the forum, on the chat and on the software forge (already 3100 issues processed for about 400 pending)… All this work, not very visible, is mainly done by Framasoft.
We estimate (roughly) that the NLnet grant will have financed two thirds of the total cost of this project in 2021. This means that we have taken 25 000 € from the annual budget of the Framasoft association, so from the donations of the people who support us. We did not ask NLnet for 2022 funding on PeerTube (because we did it for another of our projects : Mobilizon).
However, Framasoft is (and wishes to remain) a small not-for-profit association https://framasoft.org/en/association , with about 40 members, including 10 employees. We maintain many actions (summarized in a deck of cards to flip on our donation page), and only one of our developers can devote about three quarters of his time to PeerTube.
If you would like to support the funding of PeerTube in 2022, please donate to Framasoft. By the way, in France, the Framasoft association is recognized as being of general interest and thus gives rights to tax deductions (so that a donation of 100 € will be – after tax deduction – 34 € for French taxpayers).
Thus, in addition to supporting PeerTube, you will finance many actions to facilitate digital emancipation, and emancipation through digital.
We count on your contribution !
Personnalisation, mise en avant des contenus, plus de pouvoir et de maîtrise… Tour d’horizon de la nouvelle version de notre solution logicielle pour créer des plateformes alternatives à YouTube et les fédérer ensemble.
« Frama, c’est pas que… »
Pour l’automne 2021, chaque semaine, nous voulons vous faire découvrir un nouveau pan des actions menées par Framasoft. Ces actions étant financées par vos dons (défiscalisables à 66 %), vous pouvez en trouver un résumé complet, sous forme de cartes à découvrir et à cliquer, sur le site Soutenir Framasoft.
➡️ Lire cette série d’articles (oct. – déc. 2021)
PeerTube est un logiciel libre qui, une fois installé sur un serveur, permet de créer une plateforme d’hébergement vidéo. Cette plateforme peut se fédérer, pour partager son catalogue de vidéos avec d’autres. Elle offre aussi une diffusion des vidéos résiliente, qui associe diffusion en pair à pair et la diffusion classique.
Or aujourd’hui, PeerTube, c’est tout un écosystème : avec un index de près de 900 instances (c’est le nom d’un serveur PeerTube), un moteur de recherche des contenus, des dizaines de plugins pour adapter son instance aux besoins des vidéastes qu’on héberge… Mais aussi des dizaines de milliers de lignes de code et des centaines de milliers de vidéos en ligne.
C’est en janvier dernier qu’est sortie la 3ème version (v3) de PeerTube, avec comme grande nouveauté la possibilité de diffuser des vidéos en direct pour des live minimalistes.
Fin mars, c’est la version 3.1 qui voit le jour, avec une amélioration du transcodage des vidéos, de l’interface, des abonnements…
La version 3.2 de PeerTube a été publiée fin mai. Elle permet aux vidéastes de personnaliser leurs chaînes, et au public de mieux maîtriser leur visionnage (reprise automatique de la lecture d’une vidéo, amélioration du menu contextuel du lecteur vidéo…).
Fin juillet, la version 3.3 permet aux personnes qui administrent une instance PeerTube de personnaliser leur page d’accueil : y ajouter du texte, des bandeaux, mettre en valeur des vidéos, des chaînes, des listes de lectures. De plus, les playlists apparaissent désormais dans les résultats de recherche, nous avons raccourci les adresses web des vidéos, chaînes et comptes, et l’affichage des langues qui se lisent de droite à gauche est désormais pleinement supporté.
Début septembre, c’est la version 3.4 de PeerTube qui voit le jour. Le lecteur vidéo devient plus pratique et plus fluide. Les administrateurs d’instances peuvent désormais se fédérer uniquement à un compte ou une chaîne (sans avoir à se fédérer avec toute l’instance qui les héberge). Mais surtout on peut enfin filtrer les vidéos d’une page qui en affiche plusieurs. Par exemple, sur la page d’une chaîne vous pouvez afficher uniquement les vidéos qui sont en français et qui parlent de cuisine.
La quatrième version de PeerTube est prévue pour fin 2021/début 2022. Mais dès aujourd’hui, nous publions la release candidate de cette v4, c’est à dire la version presque finie que l’on va tester pour en chasser les bugs et comportements inattendus. On peut donc d’ores et déjà vous décrire les nouvelles fonctionnalités !
La grosse nouveauté de cette v4 c’est la vue en tableau de toutes les vidéos d’une instance. Elle va faciliter l’administration et la modération d’une instance en permettant de sélectionner un lot de vidéos pour leur appliquer la même action : les supprimer, les bloquer, transcoder vers ou effacer tel ou tel format de vidéo, etc.
Les fonctionnalités de tri avancé permettent de faciliter ce traitement par lot, en distinguant les vidéos locales (hébergées sur son serveur) et distantes (hébergées sur des serveurs avec qui l’on s’est fédéré), ou en triant par date de publication, par exemple.
Les vidéastes aussi vont pouvoir bénéficier de fonctionnalités pour mieux gérer l’ensemble des vidéos sur leurs chaînes PeerTube ou visualiser leurs abonné·es. Pour l’instant, cette vue des abonné·es est basique et ne permet pas (beaucoup) d’actions, mais c’est là une base sur laquelle nous allons pouvoir construire pour répondre à de nombreux besoins.
Autre nouveauté orientée low-tech dans PeerTube, c’est l’apparition de la définition 144p pour les vidéos. Très peu gourmande en bande passante, elle peut être très pratique pour les faibles connexions, les diffusions audio, ou les vidéos dont on n’a pas besoin de voir des détails très fins.
Enfin, la sortie de cette v4 est l’occasion d’un grand ménage de printemps d’hiver. La configuration, le code, mais aussi l’API (ce qui permet à d’autres logiciels d’interagir avec PeerTube) ont été revus, modifiés et améliorés.
En effet, PeerTube, c’est maintenant un écosystème d’instances, de vidéastes, d’applications, de plugins, de contributeurs et contributrices… dont nous faisons partie.
Tout au long de l’année, nous avons amélioré la foire aux questions de JoinPeertube, modéré l’index de notre moteur de recherche, répondu aux issues (les retours sur le logiciel) et corrigé des pull requests (proposition de contribution en code). Suite à un audit récemment offert par The Accessibility Foundation, nous avons travaillé sur le code du site officiel JoinPeertube pour améliorer son accessibilité.
Nous avons aussi financé et accompagné deux développements externes qui améliorent grandement l’expérience des live. D’une part, le plugin PeerTube Live Chat qui permet aux instances d’ajouter une fonctionnalité de chat aux lives de leurs vidéastes. D’autre part l’application PeerTube Live App, qui permet aux vidéastes de diffuser des lives depuis leur smartphone Android (disponible ici sur Fdroid et là sur le Playstore de Google).
Une des récentes évolutions de l’écosystème PeerTube, c’est la multiplication de grosses instances, qui hébergent de nombreuses vidéos. Cela crée donc de nouveaux usages et de nouvelles attentes auxquelles nous essayons de répondre.
Ainsi, nous communiquons avec l’équipe du Ministère de l’Éducation Nationale qui travaille sur apps.education.fr, un portail où les enseignant·es français⋅es peuvent trouver de nombreux services libres, dont des hébergements PeerTube. L’objectif est de mieux comprendre leurs besoins et cas d’usage, et trouver comment faciliter leur contribution au sein de la communauté PeerTube.
Le premier projet, c’est de tester cette Release Candidate de la v4, récolter vos retours, appliquer les corrections pour publier une v4 stable d’ici fin 2021 / début 2022. Ensuite, nous allons probablement prendre un temps pour se reposer, prendre des forces et préparer une feuille de route pour l’année à venir.
Si nous ne savons donc pas encore la forme que prendra PeerTube v5 on peut d’ores et déjà vous dire nos intuitions, et surtout les besoins qui ont retenu notre attention :
La liste est loin d’être complète et nous resterons à l’écoute de vos idées (par exemple sur notre forum)… Mais nous savons dès à présent que nous ne pourrons pas tout faire, pas à nous seul·es.
En 2021, nous avons bénéficié d’une bourse de 50 000 € de la fondation NLnet pour notre travail sur PeerTube. Ce financement externe nous a surtout permis de ne pas devoir s’imposer de coder des fonctionnalités plus « tape-à-l’œil » afin de réussir un crowdfunding. C’est donc grâce à ce soutien de NLnet que nous avons pu apporter des améliorations significatives qui ne sont pas hyper vendeuses, mais nécessaires si l’on veut un logiciel mature.
Le succès croissant de PeerTube implique en effet un travail croissant de maintenance et de réponses aux personnes qui l’utilisent : comprendre et résoudre les rapports de bugs, relire et traiter les contributions en code (commits), répondre aux questions et demandes sur le forum, sur le chat et sur la forge du logiciels
(déjà 3100 issues traitées pour environ 400 en attente)… Tout ce travail, peu visible, est principalement assuré par Framasoft.
Nous estimons (c’est approximatif) que la bourse de NLnet aura financé les deux tiers du coût total de ce projet en 2021. Cela induit que nous avons pris 25 000 € sur le budget annuel de l’association Framasoft, donc sur les dons des personnes qui nous soutiennent. Nous n’avons pas demandé de financement 2022 sur PeerTube à NLnet (car nous l’avons fait pour un autre de nos projets : Mobilizon).
Or Framasoft est (et souhaite rester) une petite association à but non lucratif, d’une quarantaine de membres, dont dix salarié·es. Nous maintenons de très nombreuses actions (résumées en un jeu de cartes sur notre page de dons), et seul un de nos développeurs peut consacrer les trois quarts de son temps à PeerTube.
Si vous désirez soutenir le financement de PeerTube en 2022, n’hésitez pas à faire un don à Framasoft. D’ailleurs, en France, l’association Framasoft est reconnue d’intérêt général et ouvre droit à des réductions d’impôts (ce qui fait qu’un don de 100 € reviendra -après déduction fiscale- à 34 € pour les contribuables français·es).
Ainsi, en plus de soutenir PeerTube vous financerez de nombreuses actions pour faciliter l’émancipation numérique, par le numérique.
Nous comptons sur votre contribution !