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C’est quoi les métacartes ? Un jeu de fiches contenant l’essentiel sur un sujet et connectées à une ressource en ligne via un QR code. C’est Mélanie Lacayrouze et Lilian Ricaud, qui s’en occupent…
… et qui d’ailleurs viennent de publier sur leur site l’article que nous reproduisons ci-dessous. On vous en a déjà parlé dans cet article car Framasoft est fier de soutenir ce projet qui a un intérêt pédagogique évident pour tous ceux et toutes celles qui veulent aider à se réapproprier le numérique.
La question de l’impact du numérique sur nos vies est de plus en plus cruciale. Les modèles économiques actuels tendent à favoriser des modèles prédateurs et manipulateurs. Il y a plusieurs enjeux :
Pour cela nous travaillons depuis 2019 à la création d’un outil à destination des médiateurs numériques formels ou informels : les métacartes Numérique Éthique. Ce travail s’appuie notamment sur notre expérience de formateurs Animacoop et se fait en lien avec le Collectif Inter Animacoop, l’association Framasoft et de nombreux réseaux formels ou informels.
Notre objectif est d’aider les collectifs à se sensibiliser aux questions des libertés, de la surveillance, les faire réfléchir à leurs pratiques et leur proposer des alternatives respectueuses des usagers.
Comme pour le jeu Faire Ensemble, cet outil consiste en un jeu de cartes papier reliées à une plateforme numérique par des QR codes.
L’emploi de cartes permet un usage par différents points d’entrée lors d’ateliers en présentiel, tandis que la ressource numérique offre un accès à des informations plus complètes et remises régulièrement à jour.
Après plusieurs mois de travail, un questionnaire, des entretiens utilisateurs, des ateliers, de la recherche, compilation et rédaction, une première version du jeu a été produite (voir un résumé sur le Framablog).
Cette première version a été mise à disposition en ligne sur un espace de travail collaboratif (wiki) : https://metacartes.net/
La dernière fois que nous avions donné des nouvelles du jeu Numérique Éthique, nous nous préparions à lancer un système de pré-ventes pour soutenir le travail ainsi que de nouveaux travaux sur le jeu notamment la mise à disposition de prototypes à tester auprès de médiateurices.
Il ne vous aura pas échappé que les derniers mois ont été légèrement chamboulés par le passage d’une “petite bête” particulièrement adaptée à nos modes de vies.
De notre côté, en plus des perturbations dans nos activités professionnelles, il a été difficile de continuer comme si de rien n’était et nous nous sommes beaucoup interrogés sur le sens de ce que nous faisons, pourquoi nous le faisions et à quel monde nous voulions contribuer.
Pour résumer, nous développons des outils pédagogiques qui redonnent du pouvoir d’agir et du sens à nos actions.
Après avoir pris ce temps important, nous nous sommes remis à l’ouvrage pour préparer la suite.
Alors que la situation commence à amorcer un retour à “l’anormale” pre-covid, il nous semble qu’avoir des retours de terrain, en particulier des retours d’ateliers avec des objets passant de mains en mains ne sera pas possible avant un certain temps.
Comme vous pouvez le voir sur le visuel ci-dessous, nous avons décalé nos plans de quelques mois.
Pour rappel, Métacartes n’est pas une grosse machine mais une (toute) petite structure : nous sommes deux à temps partiel sur le projet. Et nous avons besoin de vous. Si le projet vous inspire et que vous souhaitez le voir aboutir, il existe 4 possibilités de contribuer :
Nous cherchons notamment des réseaux ou des structures qui auraient besoin d’un tel outil : fédération d’éducation populaire, collectifs de tiers-lieux, réseaux de bibliothèques et médiathèques, réseaux de formation au numérique…
Parmi nos premiers soutiens, l’association Framasoft qui nous aide en rendant visible le projet, en apportant son temps et son savoir-faire pour contribuer et qui va pré-acheter un lot de ces Métacartes Numérique Éthique pour les distribuer aux médiateurs amateurs et médiatrices professionnelles qu’iels croisent régulièrement.
“Quand c’est gratuit, c’est vous le produit”. Notre modèle à nous va être basé sur les pré-commandes. Voici ci-dessous un petit résumé visuel de l’utilisation des fonds.
À noter que pour l’an prochain l’hébergement et le nom de domaine ne seront plus un coût pour nous, grâce à Gandi qui soutient le projet.
Par ailleurs, un coût invisible et difficile à évaluer est le maintien et l’entretien de la ressource sur le long terme, choses auxquelles nous réfléchissons aussi pour assurer sa durabilité.
Nous avons donc décidé de reprendre le développement de la prochaine version dès maintenant (même si en pratique ça ne s’est jamais totalement arrêté) et de proposer des pré-achats via notre boutique en ligne.
Le jeu sera expédié au printemps prochain ce qui peut sembler loin (même à nous). Mais nous préférons le modèle durable de la “stay up” qui grandit organiquement en harmonie avec son écosystème à celui de la startup à la croissance artificielle nourrie aux hormones et à l’urgence.
Comme nous l’avons dit dans notre manifeste, nous développons des outils pédagogiques qui redonnent du pouvoir d’agir et du sens à nos actions et nous le faisons en créant des communs en co-construction avec un archipel de partenaires.
Avec notre prochain jeu nous voulons produire et mettre à disposition un outil qui aide les individus et les collectifs à se sensibiliser aux questions des libertés, de la surveillance, les faire réfléchir à leurs pratiques et leur proposer des alternatives respectueuses des usagers.
Si vous partagez cette vision et souhaitez nous aider à faire aboutir le projet vous pouvez donc dès maintenant pré-acheter sur la boutique en ligne pour soutenir le projet et recevoir le jeu en avant-première.
Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.
En France, l’emploi d’objets connectés fait aussi l’objet de discussions. Withings fait par exemple partie des partenaires du projet StopCovid et a réussi à faire marcher l’application sur une montre connectée. Quant à Sigfox, il y est aussi favorable et soutient le concept de badges connectés — ce qui n’est pas étonnant, vu qu’il a proposé au gouvernement français de les fabriquer. Ces appareils à bas coût seraient surtout destinés aux personnes qui n’ont pas de smartphone. Facultatifs, mais dont l’usage serait fortement encouragé, ils pourraient être produits au cours de l’été ou à l’automne.
L’administration Trump a finalisé vendredi 12 juin un règlement supprimant les protections des patients transgenres contre la discrimination par les médecins, les hôpitaux et les compagnies d’assurance maladie. Cette décision a été annoncée à l’occasion du quatrième anniversaire de l’attentat qui avait fait 49 morts dans une boîte de nuit gay -Pulse- à Orlando
La réalité serait encore pire. Les statistiques officielles du pays, qui proviennent pour la plupart du Bureau of Labor Statistics (BLS), omettent tout un pan de la population noire dans leur calcul : celles et ceux qui vivent actuellement derrière les barreaux.
Au milieu des années 2010, les policiers New Yorkais avaient décidé de ralentir largement leur activité, pensant faire la preuve que sans eux, les chiffres de la criminalité exploseraient. Et c’est exactement l’inverse qui s’était produit, poussant des universitaires à expliquer la présence de la police dans la rue suscite des tensions sociales, et en fin de compte davantage de crimes et délits.
Difficultés économiques, brutalité policière, instabilité politique : l’indice mondial de la paix reflète une forte progression des manifestations. La pandémie de COVID-19 pourrait souffler sur les braises.
Le Défenseur des droits déplore qu’aucune des poursuites disciplinaires qu’il a demandées pour des manquements déontologiques n’ait été suivie d’effet.
« Comment répondre à un dysfonctionnement systémique (le traitement judiciaire des violences commises par les forces de l’ordre) par un dysfonctionnement institutionnel (intervention de la ministre dans une affaire individuelle) tout en ne traitant qu’un cas particulier », s’est indigné de son côté le Syndicat de la magistrature.
Le ministre a également assuré qu’une « tolérance zéro » du racisme dans les forces de l’ordre sera prônée, dont la suspension sera « systématiquement envisagée pour chaque soupçon avéré » en la matière. « Aucun raciste ne peut porter dignement l’uniforme de policier ou de gendarme »
Dans l’outil GendNotes, les gendarmes peuvent renseigner des données à caractère personnel, notamment sur la vie ou l’orientation sexuelle, mais seulement “en cas de nécessité absolue”.
Le temps d’écriture est environ de 30 minutes pour pouvoir publier un article toutes les heures en moyenne. C’est donc du travail qui se fait à la chaîne. […] Faire du copier/coller sans avoir le temps de faire des sujets originaux, d’enquêter, d’aller à la source de l’information et de réfléchir à sa propre pratique, ressemble à de l’automatisation du travail. C’est une perte de sens. […] Ceux qui ont des ressources financières, je pense notamment aux pigistes qui ont le soutien familial, arrivent encore à pratiquer leur métier plus sereinement. Si on ajoute à cela le coût des écoles de journalisme, on comprend pourquoi il y a une augmentation de la part des personnes issues de la bourgeoisie parmi les journalistes. Cela a une conséquence sur le traitement de l’information, notamment des mouvements sociaux.
Jean-Michel Blanquer a trouvé la parade pour masquer sa gestion plus que contestable du confinement et de la continuité pédagogique : taper sur les « profs décrocheurs » et jouer sur le registre des profs feignants.
« les développeurs de StopCovid ne semblent pas tous d’accord sur le fait qu’ils stockent ou non les IP »
Les masques ont manqué. Il y a eu pénurie et rupture et Emmanuel Macron persiste dans son mépris en niant notre parole collective. Ces masques ont manqué parce que le système néolibéral n’aime pas le stock. Il aime les flux, les échanges, le profit. Dépenser de l’argent pour stocker ces masques en cas de crise et sauver des vies ? Le système ne dépense pas de l’argent en l’air « au cas où », nos vies ne font pas le poids dans la balance.
Une quarantaine de praticiens ont déposé une plainte contre le gouvernement pour sa gestion de la crise sanitaire.
« Sa directrice, Brigitte Jullien, est nommée et révocable à tout moment par le ministre de l’Intérieur. Son salaire est payé par le ministère, […] l’affectation des agents choisie par le directeur général de la police nationale. Tous les gens qui travaillent à l’IGPN savent qu’ils retourneront ensuite dans les services actifs auprès de leurs collègues. »
En 2018, la police a officiellement tiré 33.000 fois avec des armes “non létales” sur des civils, une augmentation de 900 % par rapport à 2009. Une brutalisation du maintien de l’ordre. […] Il reste donc à s’interroger sur les motifs d’une contestation populaire persistante et la nécessité pour le pouvoir de s’en protéger par une répression toujours plus violente : on observe une accélération dans les réformes libérales impopulaires qui nuisent à la qualité de vie et creusent les inégalités –baisse des retraites, affaiblissement du code du travail, baisse des allocations chômage, insuffisance des financements des services publics et difficultés d’y accéder… Ces politiques réduisent drastiquement le soutien populaire au pouvoir en place, qui, plutôt que de choisir l’apaisement par un changement de cap, mise sur une fuite en avant par l’achat de nouvelles armes non létales et une répression violente des manifestations.
“pour la première fois, une incertitude scientifique et sanitaire est érigée en motif d’ordre public pour justifier des restrictions extrêmement sévères des libertés”.“Si on fait du ‘peut-être risque épidémique’ un trouble à l’ordre public, on ouvre la porte à l’hygiénisme, à l’autoritarisme sanitaire”
Une décision rendue le 28 mai 2020 par le Conseil constitutionnel souligne les insuffisances à la fois de l’État de droit – les effets de l’inconstitutionnalité d’une loi sont neutralisés – et de la séparation des pouvoirs – le gouvernement est compétent pour prendre par ordonnance des dispositions législatives.
Trois militants pro-démocratie ont perdu l’accès à leurs comptes Zoom quelques jours avant ou après les commémorations de Tiananmen.
L’entreprise a participé au développement d’un outil de hacking contre le logiciel Tails […] sans prévenir les développeurs de ce dernier. […] le FBI y a désormais accès, et rien n’indique qu’ils n’en feront pas usage dans des cas moins extrêmes
Le brutalisme est le nom qu’Achille Mbembe donne à l’éviction des humains, à ce qu’il appelle, le « devenir-nègre d’une très grande portion d’humanité », « le devenir africain du monde ». Nous sommes tous appelés à rejoindre le sort de ceux que nous avons maltraités. […] La technique est plus que jamais asservie au pouvoir. Le pouvoir, lui, rêve d’être inépuisable, incalculable, inappropriable et indestructible : c’est-à-dire de devenir imperméable à l’humanité pour assurer sa propre et infinie reconduction. Nous avons basculé dans l’âge de la combustion du monde, où l’urgence tient lieu d’avenir, où la ploutocratie tient lieu de démocratie, ou la séquestration tient lieu d’enrichissement.
Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie Libre Veille du Framablog.
Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).
Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.
Chaque année, la veillée de Tiananmen rend hommage aux victimes de la violente répression chinoise sur cette place en 1989. La veillée annuelle à Hong Kong en souvenir de la répression de Tiananmen n’a, pour la première fois en 30 ans, pas été autorisée par la police qui a invoqué les risques liés au coronavirus
Il s’avère que l’idée d’employer des bracelets électroniques circule ailleurs dans le monde, et notamment en France.
Ils sont près d’un million à avoir fui au Bangladesh les persécutions birmanes. Aujourd’hui, le pouvoir bangladais prend prétexte du Covid-19 pour les transférer sur une île submersible, au large. Un projet cynique bien antérieur à la pandémie.
L’augmentation du budget et l’acceptation d’une dette européenne représentent un pas en avant spectaculaire. Mais il faut encore que ce principe soit validé et qu’il entre à terme dans le régime de croisière de l’UE.
Le gouvernement espagnol a approuvé le 29 mai dernier le projet de création d’un revenu minimum vital (IMV) qui contribuera à améliorer les conditions de vie de quelque 850 000 ménages pauvres, soit 17 % de la population, dont le revenu moyen est inférieur à 310 euros par mois. Le nombre total de bénéficiaires du nouveau dispositif sera d’environ 2,3 millions de personnes
À travers une application, la police de Dallas a demandé aux citoyens de la ville de lui soumettre des images de certains manifestants mobilisés contre les violences policières et le racisme. À la place, elle a reçu des centaines de vidéos d’artistes de K-pop, envoyées par leurs fans.
La police entend utiliser les transports municipaux pour embarquer les manifestants arrêtés. De Minneapolis à New York, les conducteurs se rebellent.
Le secrétaire américain à la défense, Mark Esper, s’est publiquement déclaré mercredi opposé au déploiement de l’armée américaine sur le territoire […]« Je ne suis pas favorable à décréter l’état d’insurrection » qui permettrait au président américain Donald Trump de déployer des soldats d’active face à des citoyens américains
Alors que les machines remplissent le ciel, elles rencontrent la résistance des animaux qui y vivent déjà.
« GendNote », une application développée par la gendarmerie, est censée moderniser le travail des gendarmes en leur permettant de prendre des notes sur leurs smartphones et remplacer le calepin traditionnel. Mais pour deux associations, « GendNote » peut devenir un outil de « fichage » des citoyens.
L’amende, qui s’élevait jusqu’ici à 68 euros, pourrait même monter à 375 euros, voire 750 euros si la police établit un procès-verbal et le transmet au tribunal.
Un décret publié le 18 mai permet, entre autres, de raccourcir les délais de publication des ouvertures de chasse. Cette mesure permet aux préfectures d’ouvrir la chasse dite « anticipée » à partir du 1er juin.
Jouant sur les mots, la ville de Toulouse refuse de parler de « privatisation » au sujet des délégations de service public sur l’eau et l’assainissement. Mais comment Veolia et Suez peuvent-ils être moins chers qu’une régie publique ?
La commission d’enquête du Sénat sur l’incendie de Lubrizol à Rouen dénonce « des angles morts inacceptables » dans la prévention des risques industriels en France. Elle épingle aussi l’ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn.
Rien ne va plus en Bretagne, en tous cas chez les journalistes bretons, qui dans une lettre ouverte sans précédent au président de la région Bretagne, dénoncent les intimidations, les auto-censures, les censures en provenance de la profession agricole en général et plus particulièrement sur le sujet de la pollution aux algues vertes.
Quand on installe StopCovid, on n’apporte pas sa pierre à un monde tel qu’on voudrait qu’il soit, c’est certain. Pourtant, au moment même où l’on télécharge l’application, on participe, qu’on le veuille ou non, à construire « quelque chose ». Le monde prend forme comme ça, par petites touches concrètes. […] Pour La Boétie, l’auteur du Discours de la servitude volontaire, la tyrannie repose moins sur la répression que sur la dépossession volontaire de la liberté. Et puis on s’habitue, on oublie sa servitude. Jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour nous rassurer ? « Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres », écrivait-il. 472 ans plus tard, refuser d’installer StopCovid, c’est peut-être expérimenter cette liberté.
La Ligue des droits de l’Homme (LDH) a pris connaissance avec stupeur de la convocation de Pascale Pascariello, journaliste de Mediapart, en qualité de suspect pour des faits de recel de secret professionnel, s’inscrivant dans le cadre de l’affaire Geneviève Legay. […] La convocation de cette journaliste, qui a réalisé ses investigations en parfaite adéquation avec les textes et la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) protégeant les investigations journalistiques, constitue une nouvelle violation évidente de la liberté de la presse visant à contourner le principe essentiel du secret des sources en intimidant ces dernières pour paralyser la manifestation de la vérité dans de tels scandales.
Le nombre de décès chez les moins de 50 ans reste faible dans l’Hexagone par rapport au nombre total de morts. Il concerne cependant plus de 300 personnes depuis le début de l’épidémie.
Coup sur coup, deux des plus grandes revues médicales mondiales ont procédé à la rétractation d’articles ayant trait au Covid-19, fondés sur des données fournies par une société américaine, Surgisphere, et à l’origine, désormais, plus que douteuse.
La fédération SUD Santé Sociaux quitte l’impasse du Ségur pour continuer à construire le rapport de force qui permettra de renverser la vapeur, obligeant le gouvernement à se mettre autour de la table, sans intermédiaire et à ouvrir de véritables négociations. Elle appelle les collectifs professionnels et citoyens, mais aussi les syndicats de lutte à en faire de même.
SOS Médecins évalue à 16 % le nombre de ses médecins contaminés par le Covid-19, tandis que l’Ordre des médecins estime qu’une trentaine de praticiens libéraux sont décédés en France. Des médecins généralistes reprochent au ministre de la Santé d’avoir trahi sa promesse de les équiper de masques FFP2.
Au lieu de voir leur salaire augmenter, les hospitaliers sont invités à participer à un jeu-concours pour se partager des dons effectués en remerciement de leur mobilisation.
« On ne peut pas demander à la filière de se mobiliser et la laisser tomber deux mois plus tard », dénonce Pierric Chalvin, scandalisé par la commande du ministère de l’Economie de 10 millions de masques lavables au Vietnam.
La santé physique, et plus particulièrement encore des personnes âgées ou handicapées, ne doit pas être mise en avant du mental, elle doit aller de pair avec la fonction psychique. Le droit à la vie, à la santé morale et le principe de sauvegarde de la dignité humaine ont été oubliés au profit relatif d’un sommaire droit à la santé que l’on va sans doute porter en exergue, car identifiable en statistiques.
Organiser la reprise des cours tout en respectant le protocole sanitaire demande de la technique. Le faire en suivant les priorités du ministre et en les adaptant aux enseignants et locaux disponibles est un art. Mais à quelle qualité les chefs d’établissement doivent-ils faire appel quand le premier ministre et le ministre de l’Education nationale donnent des consignes opposées ?
Quel spectacle effrayant les États-Unis ne nous offrent-ils pas ? Depuis notre fenêtre sur le monde. L’idée que ce qui se passe là-bas pourrait aussi nous parler d’ici, l’idée que la police américaine nous tend un miroir sur la police française, n’a pour l’heure pas encore trouvé une tête d’éditorialiste à traverser. […] Le corps social entièrement tétanisé dans sa peur, incapable de penser à autre chose, les médias coulés à pic dans la « couverture ». On ne pourra pas dire, la couverture a rempli son office : elle a couvert et recouvert. Couvert tout ce qu’elle disait couvrir, et recouvert tout le reste. Notamment les descentes de la police en banlieue, milice hors de contrôle, lâchée à proportion de ce que toute l’attention du corps social était ailleurs — la fête. […] Là où la comparaison devient spectaculairement accablante — pour la France — c’est que, si la police américaine est structurellement comme on la voit — casquée, armée, violente, raciste —, des shérifs, des chefs de police, de simples flics […] sont au moins capables d’oblats symboliques, font connaître publiquement leur sentiment de scandale au meurtre de George Floyd, mettent le genou à terre. Ça n’est pas en France qu’on verrait des errements pareils. […] Il faut être honnête : on peut maintenant comprendre la rationalité par laquelle la police s’accroche à ses LBD et s’enterre sous les stocks de munition. C’est qu’elle s’est rendue si haïssable que tous les matraqués de ces dernières années ont accumulé solidairement une grosse envie de lui présenter les comptes. La police, dont il est évident depuis longtemps qu’elle n’est absolument plus « gardienne de la paix » — on peut même soutenir qu’elle est devenue, littéralement, la principale cause de trouble à l’ordre public —, n’est même plus seulement gardienne de l’ordre social : elle n’est plus tendanciellement que gardienne d’elle-même.
La vérité, c’est que les politiques de plusieurs pays du monde sont devenues plus répressives cette année par peur, car la population commence à sérieusement se mobiliser pour dénoncer des problèmes de fond.[…] Il ne faut pas se laisser museler par ces régimes qui se durcissent et continuer de lutter pour faire entendre nos avis et obtenir un monde meilleur, car celui-ci nous appartient.
Je pense qu’il est très important de savoir que la discrimination est réelle, comme le montre l’ensemble des résultats disponibles depuis vingt ans, à Paris, Lyon, Grenoble, Marseille, partout. Pourtant, le gouvernement ne veut pas reconnaître que le problème existe. Par conséquent, il ne met pas en œuvre de mécanismes pour le limiter. C’est comme si on disait : « Il n’y a pas de pandémie donc on n’a pas besoin de politique de santé publique ».
Un jeune homme noir de 21 ans, jugé pour le vol d’un vélo et pour violences envers la police, a finalement été relaxé après le visionnage de la vidéosurveillance du commissariat où le prévenu se fait frapper par un policier.
“On voit bien qu’on est dans un pouvoir qui essaie d’avoir une commission à sa main.” Une commission créée par le gouvernement “est une bizarrerie institutionnelle” “ce qui m’inquiète dans cette pseudo commission indépendante, au-delà de la supercherie, c’est surtout qu’on voit bien finalement l’objectif, c’est d’étouffer les choses par des comités d’experts”
on ne va pas vivre en permanence sous état d’urgence, ce n’est pas possible. Il faut s’habituer à vivre avec le virus, mais à vivre de manière libre. Il ne faut pas que la société française s’habitue à demander l’autorisation pour sortir. Il ne faut pas que la société française s’habitue à ne plus se regarder en face, mais derrière un masque. Il faut retrouver une normalité. On ne peut pas jouer avec la Constitution. On ne peut pas jouer avec les libertés. On a beaucoup joué avec les libertés pendant l’état d’urgence. […] Mon intime conviction, c’est que la prolongation de l’état d’urgence, alors qu’on va à l’école, alors qu’on a repris le travail, alors qu’on va dans les bars, alors qu’on vote, ne trouve de justification que dans la facilité pour le gouvernement de réprimer les manifestations, de limiter les libertés de réunion et les libertés de manifestation.[…] Mais souvenez-vous, c’était la même chose lorsqu’il y a eu le débat sur la prorogation de l’état d’urgence sécuritaire au moment des attentats où cette prorogation a beaucoup servi pour réprimer les rassemblements écologistes. Donc, je pense que le maintien de cet état d’urgence ne pourrait se justifier que par ce souci du gouvernement de garder directement la main et de pouvoir réprimer et empêcher les manifestants.[…] La démocratie, c’est aussi une question de temporalité. Je pense que notre société, devenant complexe, a besoin de temps pour prendre du recul, pour réfléchir sur des mesures qui, spontanément, peuvent paraître bonnes et justes, mais qui, à la réflexion, vont apparaître comme finalement contraires à l’intérêt général de la société. Les ordonnances, c’est une manière de légiférer à la va-vite, elles ne permettent pas d’associer l’ensemble des acteurs à l’élaboration des lois. Jean-Jacques Rousseau disait : on obéit à la loi, mais pourquoi obéit-on à la loi ? Parce que ce sont les citoyens qui font la loi. Si ce n’est pas eux qui font la loi, ils ne vont pas obéir à la loi. On va désobéir. On n’obéit qu’à la norme à laquelle on a participé. […] Oui, la démocratie, ça prend du temps. Alors évidemment, dans une dictature, ça va plus vite.
“Pourquoi ne pas déconfiner la démocratie en même temps que les parcs, les jardins, les bistrots ?” “Ce qui me pose problème ce sont les incohérences du gouvernement. On nous dit que les choses vont mieux, mais on a encore des mesures qui me paraissent complètement attentatoires aux libertés et disproportionnées à ce qu’on nous présente comme une situation améliorée”
Lentement mais sûrement, l’État de droit est chaque jour un peu plus attaqué dans notre pays. De façon très discrète, le Conseil constitutionnel vient d’ouvrir une brèche monumentale dans la séparation des pouvoirs en France. Dans un avis rendu le 28 mai, il accepte qu’une ordonnance non ratifiée par le Parlement ait tout de même valeur de loi.
Le droit de filmer les policiers n’est pas la panacée, il ne remplacera pas une transformation profonde de la police nationale […]. Mais il est aujourd’hui indispensable et permet au moins aux citoyens d’exercer un minimum de contrôle sur les actes de ceux qui sont censés les protéger et dont, malheureusement et légitimement, ils ont parfois peur.
Tout est mis en œuvre dans l’idée que l’ennemi est le peuple. On lui ment, on le surveille, on le trace, on le verbalise s’il sort de chez lui. On rend responsables les malades, car ce sont certainement ceux qui n’ont pas respecté le confinement. On rend le peuple responsable individuellement en lui faisant porter le poids de la mort des autres. Pas une fois le pouvoir politique, durant cette crise, ne fera amende honorable sur ses manquements.
Alors que les examens des étudiants se déroulent à distance, la prestigieuse école de commerce HEC a mis en place un système de surveillance qui détecte le moindre mouvement des yeux. Des élèves dénoncent un logiciel intrusif.
S’abritant derrière la crise sanitaire, les industriels ont multiplié les attaques contre les régulations sociales et environnementales et joué de leur proximité avec les décideurs et de l’urgence pour capter des aides publiques sans véritable contrepartie.
Que pèse l’« esprit » revendiqué d’une loi quand sa lettre, elle, a pour effet direct de renforcer le pouvoir patronal ? La question risque de se poser très concrètement à de nombreux salariés dans les prochains mois. […]en vertu de la loi, l’alternative sera simple : accepter les sacrifices, ou être licenciés pour les avoir refusés. Mais ça n’est pas du « chantage ».
Lorsqu’un accord de performance collective est signé, ses dispositions remplacent celles figurant dans le contrat de travail, même lorsqu’elles sont en contradiction avec le Code du travail. […] Et ne sont pas si temporaires que cela, puisque par défaut, la durée d’un accord est de 5 ans.Avec ce type d’accords, tout devient possible pour les employeurs…
Il ne saurait être dérogé au droit constitutionnel, fondamental individuel et collectif, que constitue le droit de manifester.C’est pourquoi, les organisations syndicales CGT, FSU, SAF , Syndicat de la magistrature et Union Syndicale Solidaire, engagent devant le Conseil d’État une procédure de référé-liberté afin que toutes et tous puissent continuer à jouir pleinement de leurs droits fondamentaux.
« La manifestation […] était annoncée depuis plusieurs jours […] le préfet a attendu le dernier moment pour prendre un arrêté d’interdiction, s’assurant ainsi qu’il ne puisse pas être contesté en référé » […] « C’est la preuve que nous sommes sur la bonne voie, la France est le seul pays du monde à interdire des rassemblements pour la justice ! »
Je connais ce sentiment qui ronge de l’intérieur, j’ai vu dans ma vie des drames liés à l’intervention des forces de l’ordre, à l’époque où j’étais un anonyme. Comme Adama Traoré, comme Zyed et Bouna, morts à 17 et 15 ans à Clichy-sous-Bois en 2005, j’ai couru quand je croisais le chemin de la police. Je n’avais alors pas de micro ouvert pour dire combien cette peur est réelle. Celle de mourir entre les mains des forces de l’ordre. […] J’appelle au changement, à la remise en cause d’un système qui ne peut prétendre à la justice sans mettre fin à l’impunité organisée qui sévit depuis des décennies. Cet ordre établi n’est plus tenable.
Désarmons-les ! appelle à la création de dizaines de groupes de copwatching dans les quartiers populaires, à l’alimentation de canaux telegram, instagram et snapchat dédiés, ainsi qu’à l’utilisation de l’application UVP mise à disposition par Urgence Notre Police Assassine.
Bien entendu Monsieur le Ministre nous savons que le gouvernement dont vous faites partie a fait certains choix dans l’intérêt de la Nation, nous ne les contestons nullement, d’une part ce n’est pas notre rôle et d’autre part l’afflux de cas graves dans les hôpitaux et services de réanimation peut laisser imaginer ce qu’il en aurait épouvantablement été sans ce confinement abrupt. Pour autant Monsieur le Ministre l’absence de plan d’urgence au niveau ministériel n’a pas manqué de nous surprendre, alors que nous-mêmes Directrices et Directeurs sommes depuis plusieurs années contraints localement d’en élaborer de fort complexes dans de nombreux domaines.
« Nous ne voulons pas donner cette fonctionnalité aux utilisateurs de la version gratuite parce que nous voulons pouvoir travailler avec le FBI et les forces de police lorsque des gens utilisent Zoom dans un mauvais but », a déclaré Eric Yuan, le PDG, lors de la conférence de presse.
Il faut être capable de le reconnaître : il y a des clusters en France. Des clusters de violence institutionnelle, de racisme, de mensonge et de déni. Nous ne sommes pas complètement démunis : nous pouvons les localiser avec une grande certitude : la préfecture de police, la Place Beauvau, l’Élysée — on a repéré également des super spreaders Quai du Point du Jour (CNews, LCI), dans le 15e (France Télévision, BFM) et à Radio France (notamment à l’étage de France Info). Nous devons aussi admettre que nous n’avons pas été assez vigilants pendant trop longtemps : nous n’avons pas appliqué convenablement les gestes barricades, pas assez porté nos masques. Et voilà où nous en sommes. Mais nous pouvons nous ressaisir. Nous le devons même : nous sommes en guerre.
quiconque vous expliquera que l’avenir d’un être est inscrit tout entier dans un CV de bachelier, dans une lettre de motivation ou dans un bulletin de terminale est soit un idiot, soit un menteur, soit un manager. Une sélection est une élection. Et à ce titre elle est à la fois totalement subjective et irrévocablement multi-factorielle. […] Fiche avenir. […] nous en tenons autant compte que Christophe Castaner des violences policières. C’est à dire qu’on s’en cogne velu. Pardon, c’est à dire que notre “algorithme local” s’en cogne velu. […] Voilà ce que c’est, un “algorithme local”. Rien d’autre qu’une suite de décisions, locales, prises par des équipes d’enseignants et de chercheurs, selon des critères différents à chaque fois et spécifiques à leur formation, à leur niveau d’exigence, à leurs contraintes budgétaires et aux restrictions encaissées depuis des lustres. Ben oui.[…] La “rationalité” de Parcoursup c’est l’ajout de formules mathématiques arbitrairement décisionnelles coupées de toute subjectivité et donc de toute humanité. Ce n’est pas ainsi que l’on lutte contre les injustices ou les inégalités, mais c’est au contraire la meilleure manière de les entretenir. Toute automatisation est d’abord celle des inégalités
Les appels gouvernementaux à la solidarité et au bénévolat ne sont pas des nouveautés historiques. S’adressant en particulier aux femmes, la gratuitisation du travail participe de la casse du service public qui a fragilisé la capacité de réponse à la pandémie.
Le chiffrement, et non les backdoors, est le meilleur outil dont nous disposons pour protéger nos enfants.
En Angleterre et aux États-Unis, la police a été inventée en l’espace de quelques décennies seulement, entre 1825 et 1855 environ. La nouvelle institution n’était pas une réponse à une augmentation de la criminalité, et elle n’a pas vraiment conduit à de nouvelles méthodes pour faire face à la criminalité.
[…] Pour résumer : Les autorités ont créé la police en réponse à des foules nombreuses et provocantes.[…] La police est donc une réponse aux foules, pas au crime.
Une trentaine de militants issus d’horizons différents lancent l’Initiative Capitalexit. Leur ambition est de produire un nouvel espace de débat collectif sur des contenus politiques de dépassement du système mortifère.
Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie Libre Veille du Framablog.
Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).
Pour la culture libre, le problème du financement est souvent crucial. Voici la proposition d’une sorte de petite bourse de « débutant sur PeerTube » qui nous fait plaisir et que nous vous invitons à considérer.
Sourcehut qui fait cette offre est une communauté qui propose à prix raisonnable une suite d’outils libres et open source et une plateforme de développement avec des dépôts Git et Mercurial, des listes de diffusion, du suivi de bug, l’intégration continue etc. Le tout sans traqueurs ni publicité (oui en revanche, nous leur faisons un peu de promo ici, donc).
Séduits par PeerTube, Sourcehut souhaite en augmenter les contenus disponibles en vous aidant à en réaliser…
Article original : The PeerTube content bootstrap fund
Traduction Framalang : FranBAG, draenog, goofy, mo, Ellébore
par Drew DeVault
Peertube est un excellent projet qui vise à créer un « tube » vidéo ouvert et décentralisé pour héberger des contenus vidéo dont la gouvernance est distribuée et le développement piloté par la communauté. Chocobozzz, avec l’aide de dizaines de contributeurs, a fait le difficile travail d’ingénierie pour construire une belle plateforme, et maintenant nous nous voulons y voir du contenu !
Pour contribuer à cette opération, SourceHut offre 5000$ à titre d’amorçage pour fournir du contenu sur le réseau PeerTube. Cet argent sera utilisé pour aider de nouveaux créateurs de contenus à faire des vidéos pour PeerTube. Nous financerons de l’équipement pour vous aider à vous lancer : caméras, microphones, cartes de capture vidéo et ainsi de suite, quoi que ce soit d’approprié au genre de vidéos que vous voulez faire, avec un budget supplémentaire de 200$ à dépenser à votre guise pour les premières vidéos. Besoin d’une caméra sympa ? De quelques micros adaptés pour mener une interview ? D’un drone pour faire des prises de vues ? On y va ! Un compte sera aussi configuré pour vous sur Liberapay pour que votre public puisse vous aider à vivre de façon convenable.
Si vous avez un loisir intéressant à partager, un sujet à enseigner que vous connaissez sur le bout des doigts, un talent que vous aimeriez montrer, ou tout autre super idée à laquelle nous n’avons pas pensé, envoyez-nous un courriel à sir@cmpwn.com avec le sujet : “PeerTube bootstrap application : [votre nom ici] « . [NOTE DE FRAMASOFT : Écrivez votre message en anglais, évidemment ! 🙂 ]. Ajoutez quelques lignes pour vous présenter, dire pourquoi vous postulez, et préciser quel genre de vidéos vous voudriez réaliser. Indiquez-nous aussi pourquoi la culture libre est importante pour vous !
Voici les conditions à remplir :
Notre instance est sur spacepub.space. Nous nous chargerons de l’administration technique du serveur et nous vous fournirons l’aide nécessaire pour démarrer. Ensemble, nous bâtirons une communauté de créateurs de culture libre qui s’entraident pour un bien commun enthousiasmant. Faisons de PeerTube une plateforme grandiose !
Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.
Alors que la pandémie est quasiment maîtrisée en Chine, le gouvernement cherche des prétextes pour continuer d’utiliser l’application de traçage numérique mise en place pour lutter contre le Covid-19. D’après le Wall Street Journal, ce sytème de suivi pourrait bien devenir un élément permanent dans la vie des chinois.
Des singes ont dévalisé un soignant près de New Delhi et se sont emparés d’échantillons de tests sérologiques pour le Covid-19, suscitant la crainte que les primates, qui se livrent fréquemment au pillage, ne contribuent à propager le nouveau coronavirus.[…] Mais les échantillons, découverts plus tard, n’ont pas été endommagés
Plus de 2 500 Moscovites ont été accusés à tort d’avoir violé le confinement. La mairie refuse d’annuler les amendes.
Une récente décision du Tribunal fédéral pourrait avoir un impact dans tout le pays. Les salariés invités au travail à domicile peuvent réclamer un dédommagement.
Mise à part la « redécouverte » du rôle essentiel de l’État, l’irruption de la pandémie du coronavirus durant la présidence Trump a révélé au grand jour l’échec du modèle économique étatsunien, dépourvu de tout filet social, et la nécessité d’une assurance médicale universelle, désormais reconnue par une majorité du corps médical et des soignants.
Les 600 ultra-riches américains ont vu leur fortune augmenter de 434 milliards de dollars.
Nous avons les plus grands écarts de richesses parmi les pays développés, et cela va en s’aggravant. Tout cela n’est pas le fruit du hasard : on a organisé la destruction des classes moyennes en dérégulant, en privatisant les systèmes de retraites et de santé, et en maintenant les salaires au plus bas. […] la moitié de la population américaine ne peut pas faire face à des dépenses de santé d’urgence
Prise séparément, chacune de ces technologies de surveillance apporte une réponse concrète à une menace sanitaire inédite et dévastatrice. Considérées globalement, elles dessinent les contours d’un monde à venir où l’ubiquité d’une surveillance bienveillante s’insinuera dans les replis les plus secrets de nos comportements et de nos habitudes.
Il est également probable que cette soin-veillance perpétuera de nombreuses formes de discrimination découlant de profils de risques dont les critères demeureront opaques, ce qui fragilisera un peu plus les groupes les plus vulnérables.
[…] Mais ce constat ne constitue pas une fatalité dont l’issue nous pousserait vers la paralysie et l’impuissance, bien au contraire. Face au risque réel de voir cette infrastructure de surveillance renforcer son emprise bien au-delà de la pandémie, il devient urgent de débattre et de mobiliser afin de se doter de règles transparentes et strictes visant à restreindre les risques qu’elle fait peser sur nos libertés individuelles et notre solidarité sociale.
Les rues de Minneapolis ont explosé mardi soir, après le meurtre horrible d’un homme afro-américain de 46 ans, George Floyd , aux mains de policiers blancs lundi. Dans une vidéo désormais virale, le meurtre de Floyd a été filmé, alors qu’un policier blanc tenait son genou sur le cou de Floyd pendant qu’il était allongé sur le sol pendant plusieurs minutes.
Des responsables de la communauté noire à la Maison Blanche, tout le monde a voulu voir, samedi, la main des militants « antifas » derrière les destructions. La réalité est bien plus complexe.
Nous voyons les images de voitures de police brûlées, de files de flics anti-émeutes, de gaz lacrymogènes, de flux de vie tremblants, de personnes saignant des blessures causées par les munitions de la police…. Malgré le caractère lugubre d’une grande partie de ce spectacle, nous voyons d’énormes sourires sur les visages des gens qui se regardent faire des choses qu’ils n’auraient jamais cru pouvoir faire
Un policier des Alpes-Maritimes, soupçonné d’avoir été la source d’une journaliste Mediapart dans l’affaire entourant les violences commises contre une manifestante de 73 ans à Nice en 2019, a été suspendu, a-t-on appris auprès de la police nationale.
Cela fait longtemps que les pratiques peu éthiques de Criteo sont détaillées et dénoncées […] Pourtant, rien ne se passe. Vu l’historique de la CNIL, il est permis de douter de l’hypothèse de réelles sanctions contre un champion du numérique français ayant un poids économique et politique important comme le démontre la visite de Bruno Le Maire pour les 1 ans du laboratoire d’intelligence artificielle de Criteo, en octobre dernier. Pour Bruno Le Maire, Criteo est « l’une des grandes réussites françaises de ces 15 dernières années »
Le gouvernement a organisé une campagne de surcommunication autour d’un gadget, au lieu de mener une véritable politique de santé publique
Les gauchistes du web ont fait flipper les gens et ils ont gagné. Les gauchistes de LREM aussi d’ailleurs
Cette injonction à la continuité pose d’abord le problème des conditions matérielles et financières des familles confinées. La crise révèle que le modèle de famille présent dans la tête de nos gouvernants et qui est diffusé dans la presse est basé sur une famille où chaque enfant dispose d’une chambre individuelle, de son propre ordinateur, de parents disponibles pour accompagner les apprentissages et surtout du haut débit. Et cela révèle le profond racisme de classe de ce gouvernement.
« Vous avez souvent le sentiment que le monde de l’Éducation nationale est un monde difficile à comprendre, opaque et finalement peu facilitant pour vous. Ça n’est qu’en partie vrai […], il y a des portes d’entrée, ce soir vous en avez une [il se désigne lui-même en souriant] […]. Il vous faut des règles du jeu qui fassent levier pour votre action. Je vais travailler en ce sens car c’est l’intérêt général et c’est l’intérêt de nos élèves ».
Le propos montre sans ambiguïté le soutien du ministre [Blanquer] aux acteurs privés du marché éducatif, qu’il juge légitimes pour défendre le bien commun et celui des élèves, à travers des logiques de partenariats public-privé (PPP). La farce est pourtant bien connue et le ministère ne peut l’ignorer : ceux-ci sont des formes de privatisation des profits et de collectivisation des pertes, tout à la fois catastrophiques en ce qu’ils ruinent les collectivités locales ou l’État mais aussi parce qu’ils sont l’idéologie ultralibérale en actes : une entreprise privée recevant délégation d’une « mission de service public ».
La première décision de justice relative aux pertes d’exploitation qualifie de fantaisiste l’allégation de l’assureur qui « ne s’appuie sur aucune disposition légale d’ordre public mentionnant le caractère inassurable d’une conséquence d’une pandémie » et en déduit qu’il incombait « à AXA d’exclure conventionnellement ce risque. Or ce risque n’est pas exclu du contrat signé entre les parties.
L’activité de l’entreprise est quasiment à l’arrêt du fait de la crise sanitaire, mais son patron va toucher plusieurs centaines de milliers d’euros au titre de l’exercice 2019. Les Pays-Bas, actionnaires de l’entreprise, ont voté contre, mais pas la France.
Le COVID s’éloigne. La France se déconfine, les Français(e)s observent la catastrophe se poursuivre ailleurs – au Brésil, aux Etats-Unis, au Royaume-Uni. En France, il est temps de réécrire l’Histoire, d’effacer les traces de l’une des incompétences les plus meurtrières que le pays ait connue. Macron a été pris en flagrant délit d’incompétence, le voici en flagrant délire de désinformation.
J’imagine pourquoi les clients hospitaliers de Surgisphere ne voudraient pas être nommés, car s’il s’avérait qu’ils autorisent que leurs données soient envoyées en Illinois pour y être analysées à volonté – l’article du Lancet dit qu’il a été « jugé » qu’une approbation éthique n’était pas nécessaire – cela provoquerait sûrement un tollé. Ce serait un scandale bien plus grave que celui de Facebook donnant ses données à Cambridge Analytica. Après tout, ce que nous publions sur Facebook était considéré par beaucoup comme quasi-public. Imaginez que vos dossiers médicaux électroniques – données démographiques des patients, antécédents médicaux, médicaments, allergies, résultats d’analyse, radiologie – soient donnés à Cambridge Analytica.
Il y a de tout, des syndicalistes, beaucoup de médecins, des représentants de structures médico-sociales, et des absents de marque, à commencer par le Collectif Inter-Urgences, pourtant à l’origine du mouvement de grève lancé il y a près de deux ans. « C’est incompréhensible et décevant », nous dit Hugo Huon, infirmier qui fut leur porte-parole. « On leur doit tout », poursuit la Dr Sophie Crozier, du Collectif Inter-Hôpitaux. « Pour justifier leur absence, le ministre met en avant qu’il ne voulait pas de représentation catégorielle. C’est injuste car ce sont eux qui ont réussi à décloisonner le combat »
Je travaille à l’APHP depuis plusieurs années, au sein de différents hôpitaux, cumulant deux mi-temps. Ce que j’ai vu durant ces deux derniers mois, c’est la peur, la peur d’être contaminé, d’être le prochain sur la liste. Puis la colère, la colère de nous envoyer au front sans arme. Je suis psychologue à l’APHP et la semaine du déconfinement, on m’a remerciée… […] Pendant le confinement, on nous a parlé du monde d’après, de la philosophie du care et de féminisme. Le monde d’après m’a offert un licenciement, suite à 2 mois de « guerre ». Le monde d’après, ce sont toujours des hommes, les mêmes, et ils sont toujours insultants. La honte. Pour moi, le monde d’après, il a commencé le soir de la cérémonie des Césars. Toutes ces humiliations ne sont plus possibles. « Désormais, on se lève et on se barre ».
Peut-on encore dénoncer les violences racistes commises par la police sans être la cible d’intimidations ? La question se pose tant la prise de position de la chanteuse Camélia Jordana a suscité un torrent de haine.
ils sont en train de creuser leurs propres tombes : en réagissant ainsi, ils affichent leur férocité et leur refus de dialoguer.[…] La police a beaucoup de mal avec ça, avec l’idée qu’elle est un service public qui doit être soumis au contrôle citoyen, à l’observation de tous par tous.
Ces médecins ont été choisis pour exonérer les gendarmes […] Les juges ont pris un an pour les trouver, ils ont une absence totale de compétence dans les domaines qui nous intéressent
Il y avait trois garçons et une femme. Ils m’ont plaqué au sol, ils ont mis un genou sur ma tête, un genou sur mes épaules, ils m’ont mis les menottes. La femme qui est blonde tenait mes chevilles pendant qu’un agent barbu, assez gros, me donnait des coups de botte dans la tête
Il a été encerclé par une demi-douzaine de policiers. Il a alors exigé d’être contrôlé par un fonctionnaire porteur d’un masque », ce qui aurait ensuite amusé le policier, qui « a décidé d’éternuer volontairement de manière exagérée dessus, en vue de le provoquer.
Si la réforme des retraites a été suspendue, ce n’est pas le cas des poursuites judiciaires engagées à l’encontre de militants suite à des actions de blocages et des rassemblements. Depuis la fin du confinement, les convocations au commissariat se multiplient. Les convocations au commissariat ont repris immédiatement après la fin du confinement.
dans la rue, à l’air libre, il ne sera toujours pas possible de se rassembler à plus de 10 personnes. Et donc de manifester. Pourtant, les gymnases ouvrent. Les piscines aussi. […] Plus sérieusement, mais de façon difficilement compréhensible hors des contingences économiques, une nouvelle jauge a été fixée à 5000 personnes pour les événements culturels organisés.
si les lieux privés, les lieux commerciaux et les lieux de cultes permettent désormais juridiquement l’accueil de plus de 10 personnes, ce n’est toujours pas le cas pour l’espace public, ce qui proscrit de fait la liberté de manifestation et d’expression. L’argumentaire sanitaire ne se tient manifestement pas, et nous ne pouvons pas admettre que la démocratie soit bâillonnée et nos libertés fondamentales bafouées.
L’état d’urgence sanitaire a été prolongé jusqu’en juillet. Il permet au gouvernement de limiter les déplacements autorisés et d’imposer des mesures d’isolement et de quarantaine. Ce nouvel état d’urgence rappelle celui de 2015, contre le terrorisme. Ces dispositions d’exception risquent de devenir permanentes, alerte Sarah Massoud, du Syndicat de la magistrature.
Au contraire des régimes autoritaires, notre démocratie est fondée sur l’absolue nécessité de limiter les atteintes aux libertés individuelles et aux droits de l’homme. Tel n’a pas toujours été le cas dans cette période.
Comment contraindre les populations à accepter de telles mesures, ou du moins, à ne pas les contester ? Il s’agit ici de susciter la soumission librement consentie.
Une pétition a été lancée sur le site Change.org, dénonçant un texte liberticide et compromettant la dénonciation des violences policières.
Les vidéos sont capitales : elles sont des preuves. Ce sont elles qui, dans la plupart des cas, permettent de mettre à mal les versions des forces de l’ordre qui plaident quasi systématiquement ce qu’elles appellent la légitime défense ou « les règles de l’art ». Même quand il s’agit de tirer dans le dos d’un homme, d’étrangler une personne menottée, ou d’en violer une autre à coups de matraque.[…] Plus que jamais, il est donc essentiel de pouvoir filmer la police lors de ses interventions et il est essentiel que les citoyens, journalistes et associations qui le souhaitent puissent diffuser publiquement les images des abus ou violences constatés afin d’informer, de protéger et de prouver. La proposition de loi d’Éric Ciotti, si elle devait passer, viendrait allonger la liste des lois scélérates qui bafouent nos droits fondamentaux et déshonorent la France dont l’image dans le monde s’est considérablement écornée ces dernières années.
Trop souvent, les enseignant-e-s pourvoient sur leurs propres deniers à l’achat d’un certains nombre de fournitures allant de la papeterie jusqu’au matériel audiovisuel ou informatique.
Selon la préfecture de police de Paris, la marche a rassemblé 5 500 personnes. « Je n’ai jamais vu autant de monde à une manifestation de soutien aux sans-papiers »
Réduction du temps de travail, horaires décalés, mise en place précoce de mesures sanitaires. Ce sont quelques-unes des dispositions prises pour poursuivre la production de thés et d’infusions à l’usine de Gémenos. Et si l’autogestion ouvrière n’avait pas à pâlir de sa gestion du Covid-19, en comparaison de celle confuse de l’État ou des entreprises privées ?
La CNT-Solidarité Ouvrière est heureuse d’annoncer la création du Syndicat des Travailleurs Artistes-Auteurs (STAA CNT- SO). Ce syndicat a pour but de rassembler l’ensemble des travailleuses et travailleurs soumis au statut d’artiste auteur pour défendre leurs droits et en gagner de nouveaux.
Le 14 mai 2020 a été officiellement lancée la construction du câble sous-marin 2Africa. Long de 37 000 kilomètres, ce câble présente une nouveauté pour le marché africain de l’information. Ce câble aura la particularité d’être panafricain et d’entourer tout le continent. […] Pour la première fois se produira un phénomène déjà observé sur le reste de la planète. Le consortium derrière le financement de ce câble comprend Vodafone, MTN Group, China Mobile, WIOCC, Orange, Telecom Egypt, Saudi Telecom mais aussi Facebook. Le contrôle de l’information ne sera plus uniquement dépendant des opérateurs traditionnels mais aussi de Google, Facebook, Amazon ou Microsoft (Apple n’a pas choisi d’investir dans les câbles pour l’instant).
« C’est pas la loi Avia qui me rendra moins PD. » C’est cette phrase, ajoutée sur sa photo de profil Facebook via un filtre, qui a valu à Fred Bladou d’être interdit de commenter ou publier pendant trois jours.
Environ 27 personnes employées par PA Media, anciennement Press Association, ont été informées jeudi qu’elles perdraient leur emploi dans un mois, après que Microsoft ait décidé de cesser d’employer des humains pour sélectionner, éditer et gérer les articles de presse sur ses pages d’accueil. Un membre de l’équipe a déclaré : « Je passe mon temps à lire comment l’automatisation et l’IA vont nous priver de nos emplois, et voilà, l’IA m’a pris mon travail »
Les conditions de création et d’utilisation des fichiers créés par le gouvernement pour traquer les cas de Covid-19 soulèvent des questions d’autant plus nombreuses qu’ils pourraient se retrouver hébergés sur les serveurs de Microsoft.
Le terme d’immunité a d’abord désigné le caractère du privilège ou de la dispense […] . « Immunité » vient du latin « immunitas » (exemption, dispense) dérivé de « munus » (l’impôt, la loi, l’obligation). En droit ancien « immunité » signifie donc l’exemption d’impôts, de devoirs ou de charges. Celui qui est exonéré d’impôt (le puissant) est immunisé, là où, au contraire, le démuni (le dominé) est privé de tout dans la communauté. […] Shengen et Frontex obéissent aux mêmes lois de la domination comme aux fantasmes de sa mise en scène originelle. Ce sont les mêmes autorités d’ailleurs qui délivrent les passeports ou les laisser-passers et qui en plein Covid contrôlent nos sorties sur autorisation. […] Nous nous sommes construit collectivement comme une communauté totalement immunisée contre toute forme de risques […] Comme la révolte ou l’anarchie, la contagion fait peur dans tout ce qu’elle déplace de non maîtrisé dans l’ordre social et économique pensé pour la domination. Confiner, contrôler, surveiller et punir… Quel sera l’ordre nouveau après cela ? Dominer pour exclure ? Exclure pour dominer ? Pas sûr que nous puissions à terme sauver tout ceux passés au tamis du déni…
il semble que nous ayons atteint un stade où l’économie désigne non pas un mécanisme censé pourvoir aux besoins humains ou même à leurs désirs, mais majoritairement à ce petit surplus, la cerise sur le gâteau : ce qui naît de l’augmentation du PIB. Pourtant, le confinement nous l’a assez montré : ce n’est que de la poudre aux yeux. Pour le dire autrement, nous avons atteint le point où l’économie n’est qu’un vaste nom de code pour une bullshit economy, une « économie à la con » : elle produit de l’excès, mais non un excès glorifié pour sa propre superfluité, comme l’aristocratie aurait pu le faire jadis – un excès cultivé avec violence et présenté comme le royaume de la nécessité, de l’« utilité », de la « productivité », bref, d’un réalisme froid et forcené.[…] On comprend alors que les exhortations à relancer l’économie ne sont que des incitations à risquer notre vie pour permettre aux comptables de retrouver le chemin de leur box. C’est pure folie. Si l’économie peut avoir un sens réel et tangible, ce doit être celui-ci : les moyens grâce auxquels les êtres humains pourront prendre soin les uns des autres, et rester vivants, dans tous les sens du terme.
Si vos amis ou certaines de vos connaissances crachent sur ceux qui sont allés au MacDo durant le confinement ou sur ceux qui, dès lundi 11 mai, ont fait la queue devant une boutique de fringues, dites-leur ceci : ils se trompent de combat.
À l’occasion du 190ème anniversaire de la naissance de Louise Michel, son interview posthume menée par Mathilde Larrère, historienne des mouvements sociaux.
On a compté et on compte encore les morts du Covid-19. Pourquoi ne compte-t-on pas les morts de la crise écologique et pourquoi ne montre-t-on pas la courbe des émissions de carbone qu’il va nous falloir « aplanir » à son tour ?
Une étude […] a révélé que de nombreuses rédactrices et rédacteurs LGBTQ craignaient pour leur sécurité. Un article du New York Times de 2019 a également souligné les inquiétudes de certaines rédactrices transgenres concernant le bénévolat sur le site. Un rédacteur en chef a déclaré au journal avoir reçu des menaces de mort.
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