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Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.
Les stratégies des manifestants de Hong Kong, affinées par des affrontements hebdomadaires avec la police, offrent une masterclass aux militants du monde entier.
Depuis la diffusion de l’épisode, M. Suleiman est la cible de harcèlement : certains pensant qu’il est un terroriste, d’autres l’accusant de coopérer avec Israël.
[…] la police israélienne s’est « excusée » pour les « torts causés » dans un communiqué en arabe, et la chaîne publique a retiré l’épisode de son site Web et de sa chaîne YouTube.
« La question est de savoir qui a suffisamment d’adresses IPv4 non utilisées pour aller les vendre aux enchères. N’allez pas croire qu’il s’agit uniquement d’opérateurs historiques. Parmi les vendeurs, on trouve des universités, des réseaux de recherche, ou même des institutions publiques qui ont été généreusement servies au début d’Internet et qui voient dans la revente de leurs IP publiques un moyen de renflouer leurs caisses » […] « En clair, cela signifie qu’un internaute français va se retrouver avec une adresse qui était affectée au Brésil, en Asie ou ailleurs. Dans de telles conditions, plus aucun service lié à la géolocalisaton ne fonctionne, à commencer par les paiements en ligne et les chaînes de VOD comme Netflix »
[…] Officieusement, les opérateurs considéreraient que les lignes fixes – des boxes Internet derrière lesquelles sont reliés des postes personnels en réseau privé – auraient besoin d’un millier de ports simultanés. Les terminaux 4G – principalement les smartphones – n’en utiliserait qu’une cinquantaine. En clair, les opérateurs seraient susceptibles d’attribuer la même adresse IPv4 à 65 abonnés en ligne fixes, ou à 10.000 abonnés mobiles.
Bien que le président n’ait pas vraiment précisé à quoi pouvaient ressembler ces « outils », Trump semble suggérer que les entreprises pourraient utiliser des logiciels prédictifs pour identifier les tireurs potentiels en fonction de leur activité sur leur plateforme. Il est crucial d’agir avant qu’une personne ne commette des crimes violents. Les outils d’exploration de données sont largement utilisés, mais la création d’un système de détection de la violence soulèverait inévitablement une foule de questions en termes de protection de la vie privée et de responsabilité.
The Guardian révèle ce jeudi des documents prouvant l’existence d’un système d’espionnage et de riposte contre des personnalités jugées hostiles au glyphosate. […] après avoir fiché des personnalités politiques, des journalistes et des chercheurs, l’entreprise américaine a espionné et sciemment mis en place un système visant à discréditer les critiques du produit phare de la firme, le glyphosate. Monsanto a ainsi créé un service spécial dédié à cette surveillance, nommé « Intelligence Fusion Center », une expression utilisée par les cellules de contre-espionnage pour les actions contre les groupes terroristes.
Les bibliothécaires aux éditeurs : s’il vous plaît, prenez notre argent. Les éditeurs aux bibliothécaires : allez crever.[…]
Réduire les obstacles à l’accès à l’information pour tous les Américains est un bien public. Les bibliothèques publiques existent en grande partie parce qu’elles sont nécessaires au bon fonctionnement d’une démocratie. Les personnes qui participent à l’éducation civique et élisent leurs propres législateurs ont besoin d’avoir librement accès à des informations impartiales afin de pouvoir se tenir informées. Créer des obstacles à cet accès – des obstacles qui affectent de façon disproportionnée ceux qui sont les plus difficiles à servir – est une démarche à court terme, qui met en lumière les conflits bien réels entre capitalisme et communauté.
« Ce qui se passe, c’est que ce gouvernement a envoyé un message clair qu’il n’y aura plus de punition [pour les crimes environnementaux] comme avant… Ce gouvernement envoie un message très clair que le contrôle de la déforestation ne sera plus comme dans le passé… Et quand les bûcherons entendent ce message qu’ils ne seront plus surveillés comme par le passé, ils pénètrent [dans la forêt tropicale] »[…].
« Il est question ici d’une exploitation économique brutale et rapide. »
Située près d’une falaise de 80 m de haut, cette ancienne décharge, à l’origine une propriété du BTP, déverse « entre 30 et 80 m3 par an » de déchets dans la mer. […] Ironie de l’histoire, la décharge de Dollemard trône dans le littoral cauchois, une zone estampillée du label européen de protection Natura 2000.
Le Sicop a affirmé lundi à CheckNews que l’homme avait été transporté à l’hôpital après son interpellation « parce qu’il était incommodé par les gaz lacrymogènes ». Faux, rétorque Bruno Kaïk, qui assure que sa prise en charge est due à la violence des agents de la BAC, et dénonce des violences subies après la scène filmée : « A l’abri des camions, où j’ai été traîné ensuite, j’ai reçu d’autres coups. J’ai été violemment strangulé jusqu’à l’étouffement par un membre de la BAC. Avant de m’évanouir et de rester inconscient pendant plusieurs minutes. »
Pour que tout cela cesse, les souffrances et les violences engendrées par une politique inhumaine, de caste, j’en appelle à votre sens de l’honneur et des responsabilités ; ne laissez pas un métier honorable devenir pitoyable. Réagissez !
Lorsque nous regardons les diverses crises auxquelles Facebook a été confrontée au cours des deux dernières années, les gens parlent d’échecs, de pannes ou d’effondrements. En fait, c’est tout le contraire. Ce ne sont pas des erreurs, ce sont les accomplissements d’une vision.
Certaines choses que j’ai entendues pourraient clairement être décrites comme du sexe au téléphone. J’ai entendu des gens entrer des adresses complètes dans les commandes Cortana, ou demander à Cortana de fournir des résultats de recherche sur des requêtes pornographiques. Bien que je ne sache pas exactement ce que l’on pourrait faire avec ces informations, il me semble étrange qu’elles ne soient pas traitées dans un environnement plus contrôlé.
Je côtoie beaucoup de personnes engagées, qui n’ont pas de mots assez durs pour stigmatiser le capitalisme et le productivisme, qui éteignent la lumière dans les pièces qu’elles n’utilisent pas et qui pourtant maintiennent des comptes dans des réseaux sociaux devenus plus gros que des États, qui consomment un paquet de ressources et d’énergie pour calculer ce qu’elles aiment et vendre le résultat à d’autres boîtes, censurent leurs images, détournent leurs « ami·es » d’elles ou réciproquement sur base algorithmique, censurent les noms de groupes pas assez familiaux, gèrent leur environnement social comme un pensionnat dans les années 1950 en attendant de purement et simplement censurer leurs propos. Et ces personnes, parfois ces collectifs et associations, restent parce que c’est « pratique ».
[…] Mauvaise nouvelle : il va falloir réapprendre à se faire un peu chier, dans la vie.
Quand on pense à la « technologie », on pense rarement aux magasins de détail, et quand on pense aux « travailleurs de la technologie », on pense rarement aux « génies » à bas salaires qui occupent les postes. Presque toute la couverture médiatique des entreprises de technologie nous fait oublier que la grande majorité de leurs employés ne sont pas en fait des codeurs dans la Silicon Valley : ce sont les assembleurs suicidaires de votre téléphone, le personnel de soutien du centre d’appels, les chauffeurs de livraison et le personnel souriant de l’atelier qui constituent la majorité des employés d’Apple.
Cet éclatement né des politiques de ressources humaines des grands groupes a pour effet de casser le sens du collectif. Et, par ricochet, de tuer dans l’œuf toute velléité de protestation.[…] « L’idée, c’est d’être plus structurés pour pouvoir solliciter l’ONU sur ces questions sociales, par exemple, et pour faire du lobbying européen »[…] Exactement comme les multinationales.
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