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Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.
« Les cotisations syndicales coûtent environ 700 $[540 £] par an », indique l’une des affiches.
« Un nouveau système de jeux vidéos avec les derniers hits, c’est fun. Mettez votre argent là-dedans au lieu de payer des cotisations à un syndicat »
Cette façon de faire est contestée par plusieurs personnes qui déclarent ne pas savoir comment fonctionnent ces algorithmes et sur quoi ces derniers se basent pour juger du caractère terroriste d’un contenu. Mais ces entreprises sont encouragées par certains gouvernements qui leur demandent d’ailleurs d’agir plus sévèrement. Les pays autoritaires imposent régulièrement aux médias sociaux de se mettre hors service pendant les crises nationales, comme le Sri Lanka l’a fait après les attentats terroristes du matin de Pâques et le Venezuela lors du soulèvement du 1er mai.
Tandis que dans les pays qui se veulent démocratiques, les dirigeants de ces pays tentent de protéger leurs citoyens des contenus violents qui pourraient les radicaliser. Si ces plates-formes ne se conforment pas, elles pourraient être condamnées à payer de lourdes amendes et même à une peine de prison pour leurs dirigeants. Les défenseurs des droits de l’homme voient cela comme de la censure et tirent la sonnette d’alarme, mais jusqu’à présent, personne ne les écoute.
Après l’Ohio, le Mississippi et le Kentucky, l’Etat [de Géorgie] vient d’adopter une loi extrêmement restrictive en la matière. Le texte interdit ainsi l’interruption volontaire de grossesse dès que les battements du cœur du fœtus peuvent être détectés. Ce qui revient à une quasi-interdiction de l’avortement, puisque le cœur peut être entendu dès la sixième semaine de grossesse, stade auquel de nombreuses femmes ne savent pas encore qu’elles sont enceintes. Actuellement, l’avortement est autorisé en Géorgie jusqu’à la 20e semaine de grossesse.
L’utilisation de la reconnaissance faciale par la Met a été qualifiée de « désastreuse pour le maintien de l’ordre et l’avenir des libertés civiles » par les militants, alors que de nouvelles statistiques révèlent un taux d’erreur d’identification de 96 %.
Le groupe de défense des libertés civiles Big Brother Watch a obtenu les chiffres de 8 des 10 déploiements de caméras de surveillance controversées effectués par le Met dans le cadre de la Freedom of Information Act. Les chiffres montrent que lors de deux déploiements au centre commercial Westfield à Stratford en 2018, 100 % de la reconnaissance faciale des policiers correspond à des personnes innocentes identifiées à tort comme des criminels potentiels.
Les photos biométriques de membres du public identifiés à tort comme criminels potentiels sont prises à leur insu et conservées dans les bases de données de la police pendant 30 jours.
La criminalité violente aux États-Unis est à son taux le plus bas depuis des décennies. Mais ce n’est pas le nombre croissant d’applications de médias sociaux de plus en plus populaires qui se forment autour de la criminalité qui pourrait vous le faire penser…
Une application de stockage de photos qui offre à ses utilisateurs une « sauvegarde privée gratuite et illimitée de tous les souvenirs de leur vie » a secrètement utilisé leurs photos privées pour former et vendre des logiciels de reconnaissance faciale.
Aujourd’hui, aux États-Unis, les femmes noires ont 42 % plus de risques de mourir d’un cancer du sein que les femmes blanches, précise le MIT. Parallèlement, les femmes noires, hispaniques et asiatiques développent le cancer du sein plus tôt en moyenne que les femmes blanches. Et avec le recours à l’intelligence artificielle, ces inégalités risquent encore s’amplifier si les données fournies aux IA ne sont pas plus représentatives.
Pour gommer ces biais, il s’agit donc de renouveler et diversifier les données médicales. Et il y a fort à faire en la matière puisque, depuis vingt ans, les inégalités liées à la couleur de peau face au cancer n’ont pas diminué, comme le montre une étude publiée en 2014. Elles auraient même augmenté dans le cas du cancer du sein.
Si la France a un besoin évident de renouveau démocratique, le risque que les initiatives de démocratie participative n’affaiblissent la légitimité du système représentatif est réel.
Le texte qui a « pour objet la prévention de la radicalisation », autorise le croisement de deux fichiers de données à caractère personnel : Hopsyweb, qualifié de « casier psychiatrique » par des associations de psychiatrie, et le fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT).
« Lorsque cette mise en relation révèle une correspondance des données comparées, le représentant de l’État dans le département où a eu lieu l’admission en soins psychiatriques sans consentement et (…) les agents placés sous son autorité (…) en sont informés ».
Le remplacement des cartes d’identité, comme le permis de conduire ou une carte d’adhésion à un club, a été la dernière pièce majeure du casse-tête du portefeuille numérique. Il ne s’agit pas de se connecter en toute sécurité à des pages Web – il s’agit de s’identifier dans les « transactions du monde physique ». Les applications de portefeuille peuvent remplacer les billets d’avion, les cartes de fidélité et les cartes de crédit, mais elles ne peuvent toujours pas passer pour une pièce d’identité valide. Google cherche à ajouter la prise en charge de l’identification électronique afin que les développeurs puissent créer des applications mobiles pouvant être utilisées en toute sécurité comme pièce d’identité.
les plaintes les plus importantes des travailleurs semblent se concentrer sur un point : Amazon traiterait son personnel comme des robots.[…] Avec l’avènement d’outils de calcul pour des mesures quantitatives et des métriques, et le développement de l’apprentissage machine basé sur les Big Data développées par ces métriques, certaines organisations, dont Amazon, ont commencé à entrer dans une phase que j’appelle de « l’analyse de données extrême », où tout et quiconque peut être mesuré, l’est.
Or, il appert que si, en première instance, la casse peut sembler un coût, la réalité complète de ses effets n’est pas tout à fait celle-là. Que se passe-t-il donc quand d’honnêtes commerçants, comme Bulgari ou Swarovski, ou encore un restaurateur bien connu simplement soucieux que ses clients passent un bon moment autour d’une bonne assiette, sont injustement la cible de trublions sans principe ? Grâce au ciel, le marché a anticipé cette sorte d’événement sous l’espèce d’un mécanisme qu’on appelle l’assurance. […] Nous voilà confrontés à la perspective agréable à tous points de vue de 4 milliards qui vont devoir être retirés des marchés financiers, où leur utilité pouvait être discutée, pour revenir dans l’économie, où elle est incontestable.
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Avec toujours un grand merci à Goofy pour le coup de patte !