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Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière. Une revue web assurée avec maestria par Khrys !
Connue pour avoir créé dans les années 80 les balises Argos, qui permettent de suivre la migration des animaux ou l’évolution de petits instruments scientifiques, la société s’appuie sur cet héritage technologique pour se positionner sur le gigantesque marché des objets connectés.
« Chaque objet équipé d’un modem Kinéis pourra être localisé et transmettre des données où qu’il se trouve, quelles que soient les conditions », précise Alexandre Tisserant, directeur du projet Kinéis.
« Kinéis localisera et collectera les données de plusieurs millions d’objets connectés en temps réel ou quasi-réel », assure-t-il. « L’entreprise deviendra le partenaire naturel de tous les entrepreneurs qui chercheront à proposer à leurs clients un internet des objets satellitaire peu onéreux ».
Sources familiar with the project said that prototypes of the search engine linked the search app on a user’s Android smartphone with their phone number. This means individual people’s searches could be easily tracked – and any user seeking out information banned by the government could potentially be at risk of interrogation or detention if security agencies were to obtain the search records from Google.
Sources familiar with Dragonfly said the search platform also appeared to have been tailored to replace weather and air pollution data with information provided directly by an unnamed source in Beijing. The Chinese government has a record of manipulating details about pollution in the country’s cities. One Google source said the company had built a system, integrated as part of Dragonfly, that was “essentially hardcoded to force their [Chinese-provided] data.” The source raised concerns that the Dragonfly search system would be providing false pollution data that downplayed the amount of toxins in the air.
« Nous utiliserons le même ensemble de principes qui ont guidé Amazon jusqu’ici », écrit Bezos, qui met en avant sa préoccupation d’offrir une bonne expérience client. Sauf qu’ici, « l’enfant sera le client ». Une formulation qui suscitera volontiers la circonspection.
Ce qui va se passer à présent avec l’obligation de filtrage automatisée, c’est que les grandes plateformes centralisées lucratives, type YouTube ou Facebook, vont sans doute devenir des espaces où les utilisateurs éprouveront le poids d’une répression « à la chinoise » avec la nécessité de se soumettre à un contrôle algorithmique avant même de pouvoir poster leurs contenus. Le contraste n’en sera que plus fort avec les espaces restant en dehors du périmètre de l’article 13, que les créateurs et leur public seront d’autant plus incités à rejoindre. Doit-on réellement le déplorer ?[…]
L’enjeu n’est pas de chercher – sans doute vainement – à supprimer l’article 13, mais de réussir à délimiter clairement son périmètre pour s’assurer qu’il ne s’appliquera qu’à des acteurs centralisés lucratifs procédant à une hiérarchisation des contenus. Manœuvrer ainsi ferait peser sur les GAFAM une charge écrasante, tout en préservant un espace pour développer un réseau d’acteurs éthiques non-centralisés et inscrits dans une logique d’économie solidaire. Il n’y a qu’au sein d’une telle sphère que l’on puisse encore espérer œuvrer pour un « Internet Libre et Ouvert ».
Plus que jamais blasés, déçus et effrayés par un présent en crise constante et une planète dont tous les spécialistes ne cessent de nous clamer l’imminence de son pourrissement, il semble que nous ayons plus que jamais besoin de dissimuler ce réel dont nous ne voulons plus, préférant l’oublier dans sa version augmentée, dans sa virtualité reconquise. Un moyen qui nous permet de nous retrouver dans un monde en déliquescence, mais aussi de nous perdre et de devenir des SRF, des Sans-Réalité-Fixe.
Merci à Goofy pour le coup de patte :-)
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