Il y’a quelques semaines, je vous ai parlé de RClone qui permet de synchroniser des répertoires via des services de cloud tels que Dropbox, Google Drive, Amazon S3 ou sur vos propres machines / serveurs.
Je vous ai déjà également parlé de Borg et Backup Manager. Et aujourd’hui on va tester un nouveau truc qui s’appelle Restic.
Restic n’est pas vraiment un outil de synchronisation comme RClone, mais plutôt un outil qui permet de faire des sauvegardes sous forme de snapshot (object storage FTW ! ou pas).
Restic, disponible sous Linux, macOS et Windows, permet de créer dépôts soit locaux, soit distants, c’est-à-dire via SFTP, serveur REST, Amazon S3, Serveur Minio, Openstack, Backblaze B2, Azure (Blob Storage), Google Cloud Storage et également l’ensemble des services supportés par RClone.
Donc cela veut dire que vous pouvez « augmenter » Restic avec RClone pour qu’il envoie vos sauvegardes sur un Dropbox.
Enfin, niveau sécurité, Restic fonctionne avec un système de clé de chiffrement.
Comment installer Restic ?
Pour installer Restic, je vous renvoie à cette page, mais vous pouvez faire sous Ubuntu un
sudo apt install restic
ou sous macOS un
brew install restic
Je vais faire un petit tuto de mise en bouche rapide pour vous montrer comment créer un dépôt local et je vous encourage ensuite à lire la documentation qui est très claire pour faire la même chose sur des dépôts distants.
Évidemment, vous pouvez faire vos sauvegardes sur des emplacements distants (S3, Backblaze, Google Cloud…etc.). Je ne rentre pas dans les détails, et je vous invite à lire la doc.
Comment lister les snapshots ?
Pour lister toutes vos sauvegardes, faites simplement :
Mais attention, cela ne supprimera pas tout de suite les fichiers liés dans l’object storage. Pour vraiment purger les snapshots retirés, il faudra utiliser la commande « prune ».
Et bien maintenant que vous avez les bases, y’a plus qu’à automatiser tout ça à grand coup de CRON ou de scripts pour que vos sauvegardes se passent d’intervention humaine. Pensez quand même à faire des tests de restauration de temps en temps.
Est-ce que je fais vraiment le boulot que j’aime ? Ma qualité de vie dans cette grosse ville bruyante, polluée, chère … est-elle vraiment la meilleure ? Est-ce que ce village de campagne est le lieu le plus propice pour préparer mes enfants au futur ? Nous sommes nombreux à nous être posé ce genre de questions à un moment ou un autre, moi le premier.
Et bien si vous êtes dans cette situation, que vous avez envie de changer d’air sans pour autant changer de travail, Laou vous accompagne dans toutes les étapes de ce nouveau voyage, pour que vous ayez l’esprit serein jusqu’au moment d’envoyer votre premier mail pro 😉