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La fin de la publicité chez Apple ?

samedi 28 février 2015 à 18:20
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À moins de vivre sur une autre planète, vous ne pouvez avoir manqué l’annonce faite par Tim Cook lors de la dernière keynote d’Apple. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’Apple s’y entend pour créer le buzz. Et que vous soyez un Apple fanboy ou, au contraire, profondément indigné par cette annonce, force est de constater que nul ne peut rester indifférent.

Car, malgré un chiffre d’affaire record, l’année 2016 était placée par de nombreux analystes comme l’année de tous les dangers pour la firme de Cupertino.

Après le rachat définitif de Cyanogenmod par Microsoft et le mode compatibilité annoncé dans Windows 11, Android s’est installé définitivement comme la plateforme mobile de référence, depuis les montres aux télévisions géantes en passant par les liseuses et les ordinateurs. Après les Chromebooks de Google, les Kindle Amazon et les télévisions Samsung, c’est au tour de Microsoft de se rendre 100% compatible avec les applications Android.

Une aubaine pour les développeurs qui ne doivent plus développer que pour une seule plateforme ? Non car une plateforme résiste encore et toujours à l’envahisseur : Apple, jadis la préférée des développeurs, elle est aujourd’hui subtilement délaissée. Il n’est plus rare de trouver des applications tournant sur Android mais sans équivalent sur Iphone, chose impensable il y a seulement deux ans.

Apple en difficulté et en perte de vitesse ? Même si la faiblesse est toute relative, Google ne pouvait laisser passer l’occasion de porter un coup fatal à son adversaire. Rompant la trêve tacite de non-aggression, les avocats du géant de Mountain View ont donc décidé de porter plainte contre Apple pour utilisation illégale de plusieurs brevets. Brevets majoritairement dédiés à l’affichage de publicités dans les applications mobiles et les app stores. L’idée est très simple : priver Apple d’une partie substantielle de ses revenus tout en forçant le paiement d’une amende salée.

Mais la réponse de Tim Cook avant-hier a laissé Internet sans voix.

Désormais, les publicités ne seront tout simplement plus acceptées dans les applications sur l’App Store. Safari intégrera par défaut un bloqueur de publicités. Un ouragan dans le monde du mobile. Une véritable révolution pour toute l’industrie du logiciel.

« Apple a pour mission d’offrir la meilleure expérience à ses utilisateurs. Une expérience de confort, de luxe et de productivité, a déclaré Tim Cook, évitant toute référence directe au litige en cours. La publicité ne répond pas à ces critères. Pire, la plupart des applications embarquant de la publicité le font dans le but de dégrader l’expérience afin de convaincre l’utilisateur de passer à la version payante. »

Mais la firme ne compte pas s’arrêter là.

« Nous allons progressivement mettre en place un abonnement qui donnera accès gratuitement à toutes les applications de l’app store, sans aucune restriction. Les auteurs des applications toucheront un pourcentage de cet abonnement en fonction du nombre d’utilisateurs et de l’usage de ces applications. Nous espérons de cette manière mettre en place un système plus égalitaire et plus intéressant pour les petits développeurs mais également plus simple et plus efficace pour les utilisateurs, qui peuvent installer et désinstaller en fonction de leur besoin. Nous poursuivons donc la logique Pay Once and Play mise en place en 2015. »

Pour la plupart des éditeurs de contenus vivant de la publicité, la nouvelle est une catastrophe. Certains organismes de presse envisage même d’attaquer Apple en justice. Mais comme l’a expliqué Tim Cook, les alternatives existent.

« Depuis des années, les produits Apple bloquent automatiquement les tentatives d’intrusions et d’installations de logiciels malveillants. Techniquement, la publicité peut être perçue comme l’installation d’un logiciel malveillant dans le cerveau de l’utilisateur. D’un point de vue éthique, une société qui a la vocation de servir ses utilisateurs ne peut pas ne pas les bloquer. »

« Quand aux sites webs qui vivent de la publicité, nous les encourageons à developper une application dédiée. Cela leur permettra de toucher un pourcentage sur les abonnements à l’App Store souscrit par leurs utilisateurs. Ils pourront donc se concentrer à satisfaire leurs utilisateurs et non plus les intermédiaires du monde de la publicité. »

Sur Twitter, les messages se déchainent et les plus cyniques ont bien entendu relevé l’hypocrisie du fait qu’Apple est une entreprise au marketing particulièrement rodé dont les publicités sont dans toutes les grandes villes. Le compte Twitter officiel d’Apple y a d’ailleurs répondu :

There’s a thin line between informations and advertising.

(La frontière est floue entre l’information et la publicité)

Our goal is to ensure that our communication is like our product : efficient, elegant, useful and never intrusive.

(Notre objectif est que notre communication soit comme nos produits : efficace, élégant, utile mais jamais intrusif)

Quoiqu’il en soit, voici une nouvelle qui va certainement faire bouger les choses et qui, à termes, pourrait s’avérer bénéfiques pour les utilisateurs.

 

Photo par Mike Deerkoski.

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Ce texte est publié par Lionel Dricot sous la licence CC-By BE.

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Trouvez le job de vos rêves avec Facebook !

dimanche 25 janvier 2015 à 21:41
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Mark Zuckerberg vient de se saisir du micro. Les applaudissements se sont tus. Comme à son habitude, le jeune prodige de la Silicon Valley est à la fois décontracté et mal à l’aise.

— En janvier 2015, il y a tout juste un an, des chercheurs ont démontré que ce que nous likons sur Facebook permet de dessiner un profil psychologique de notre personnalité. Ce profil est plus précis que ce que nos amis pensent de nous, ce que nos proches pensent de nous et même de ce que nous même pensons être notre personnalité. Facebook nous connait donc mieux que nous nous connaissons nous-mêmes !

Silence dans l’assemblée. Le ton tranche étrangement avec les habituelles conférences de presse ponctuées de “Awesome ! Awesome !”.

— Dans un sens, cela fait peur. Moi-même, je l’avoue, j’ai eu un instant de doute en apprenant cette nouvelle.

Dans la salle de conférence plongée dans la pénombre, on entendrait un drone voler. Même le sempiternel cliquètement des claviers s’est éteint.

— Puis je me suis souvenu que si ce merveilleux outil nous connait mieux que nous-mêmes, il ne reste qu’un outil. Un outil n’est ni bien, ni mal. Il ne fait qu’accomplir la volonté de son utilisateur. Pourquoi ne pas profiter de cette aubaine pour améliorer sensiblement la vie de chacun ? Transformer notre peur irrationnelle en outil au service du bien !

Il fait quelques pas sur la scène et s’approche d’un membre de l’assistance.

— Est-ce que votre travail vous prend beaucoup du temps ?
— Euh oui, bredouille la journaliste dans le micro qui lui est tendu. Les voyages, les relectures, les corrections, ça prend beaucoup de temps.
— Il vous prend beaucoup de temps. Mais est-ce que cela vous plait ?
— Euh… oui. Oui, certainement, ajoute la reporter d’une voix incertaine.
— Est-ce le meilleur travail que vous puissiez faire en ce moment ? Celui qui est le plus enrichissant ?
— Je n’en sais fichtre rien !
— Vous n’en savez rien !

Le mondialement célèbre CEO remonte sur l’estrade.
— Elle n’en sait rien. Et vous n’en savez rien non plus ! Même moi je n’en sais rien. Nous consacrons la plus grande partie de notre temps et de nos efforts à une activité dont nous ne savons pas si elle est celle qui nous convient. En fait, selon nos algorithmes, 67% de nos utilisateurs sont frustrés par leur travail ! Ne pourrait-on pas les aider ?

Il fait une pause et adresse un clin d’œil à l’assemblée.

— C’est pourquoi nous avons conçu Facebook Dream Job. Facebook Dream Job est une fonctionnalité presqu’invisible qui va analyser les personnalités mais également les interactions des personnes au sein d’une entreprise afin de vous suggérer l’entreprise la plus adaptée à votre personnalité. La proximité de votre domicile ou, si vous êtes voyageur, la possibilité d’un déménagement sont pris en compte. Les entreprises qui recrutent peuvent, sur leur page Facebook, poster des offres d’emploi. Comme votre degré d’intéressement à votre travail est également mesuré grâce à vos activités Facebook, si un job apparement plus intéressant que l’actuel apparaît, il vous sera automatiquement suggéré. Les entreprises utilisant Facebook for Business se verront automatiquement suggérer des profils susceptibles de renforcer leurs équipes.

L’audience se lève d’un coup. Le brouhaha est général. Les mains se lèvent.

— Mark ! Mark ! Ne trouvez-vous pas que vous forcez la main aux utilisateurs, que vous envahissez leur vie et leurs sentiments ?
— Nous ne prenons aucune décision. Lorsque vous cherchez un travail, vous allez sur des sites spécialisés et vous vous fiez à la chance. Nous ne faisons que rendre automatique ce processus, nous vous affichons une annonce. Libre à vous d’y répondre ou non.
— Mark ! Mark ! Ne craignez-vous pas de faire concurrence à Linkedin ?
— À une époque où le travail et la vie privée sont étroitement mêlé, je pense que Facebook est le mieux placé pour améliorer la vie professionnelle de ses utilisateurs. Le succès de Facebook for Business l’illustre amplement.
— Mark ! Mark ! Quel est le business model ?
— Nous n’avons pas besoin de business model pour chaque fonctionnalité. Notre business model, c’est de rendre les gens plus heureux, plus épanoui.
— Mark ! Mark !
— …

*

Le programme Facebook Recruitement Care

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— Notre programme Facebook Recruitement Care est extrêmement confidentiel. En signant ce contrat, vous vous engagez en ne pas en révéler l’existence.
— Je sais, je sais. Finissons-en !
— Je tiens à préciser les termes exacts : votre ingénieur clé, dont le profil Facebook est identifié sur le contrat, ne verra plus d’annonces pour des opportunités soumises par Facebook Dream Job. S’il consulte Dream Job manuellement, il se verra répondre que son travail actuel est idéal pour sa personnalité.
— Oui, c’est ce que j’ai demandé.
— Par contre, s’il cochait activement l’option “Je veux changer de travail, suggérez-moi des opportunités”, de son panneau de configuration, le comportement normal sera restauré.
— Il n’y pas moyen de l’empêcher ?
— Non, absolument pas. Le contraire révélerait l’existence de ce programme.
— Peut-être pourrais-je en être simplement informé ?
— Voyons ! Que faîtes vous de l’éthique ?
— Oui, pardon. Et bien, je suppose que je n’ai pas le choix.
— Signez ici ! Le contrat est renouvelable annuellement. Nous attendons votre paiement.

 

Images par Marco Paköeningrat et Sean MacEntee.

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Je suis un prisonnier

samedi 17 janvier 2015 à 11:17
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Un homme a sacrifié son mariage, sa vie de famille et a délaissé l’éducation de ses enfants afin de subvenir aux besoins de son frère handicapé. Et il a toujours considéré ce sacrifice comme allant de soi. Jusqu’au jour où…

Rendez-vous ici pour visionner le court-métrage et connaître la suite. N’hésitez pas à soutenir le court-métrage s’il vous a plu.

 

« Je suis un prisonnier » est le premier court-métrage dont j’ai écrit le scénario sans l’avoir réalisé moi-même. Réalisé par Thomas van der Straeten dans le cadre du Festival Nikon, l’écriture de « Je suis un prisonnier » était assortie de lourdes contraintes : 140 secondes max, le thème du choix, un titre commençant par « Je suis… » et un budget minimal. Cette très courte durée m’a donc donné l’idée d’utiliser le titre non pas comme un élément descriptif mais comme un élément explicatif de l’histoire. Finalement, c’est peut-être un peu obscur…

Écrire un scénario sans le réaliser soi-même a été une expérience nouvelle pour moi et particulièrement instructive. En effet, plus question de combler les lacunes du scénario au moment du tournage voire du montage (cela m’est arrivé de tourner en catastrophe une scène en cours de montage). Au vu du résultat, je note plusieurs points :

Moralité : c’est en forgeant qu’on devient forgeron. Alors que j’ai toujours rêvé d’être acteur, réalisateur et scénariste, je me rends compte que le scénario est l’élément qui m’intéresse le plus et me passionne. J’ai donc une réelle envie de continuer dans cette voie et je suis ouvert aux propositions de collaborations, dans les limites de mon agenda. Appel aux réalisateurs en manque d’idées !

Et bravo Thomas pour ta première réalisation et notre première collaboration. J’espère qu’il y en aura d’autres.

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La cueillette des biens matériels

lundi 12 janvier 2015 à 14:00
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Ceci est le billet 4 sur 4 dans la série La consommation cueillette

Lorsqu’un lecteur m’envoie un paiement libre d’une dizaine d’euros, j’en tire une grande fierté et une réelle source de motivation. J’ai également l’impression d’accomplir quelque chose d’important, d’utile, de nécessaire.

Après tout, si les gens sont près à me payer des dizaines d’euros pour mon travail, n’est-ce pas légitime ?

Ce raisonnement est tenu par absolument tout commerçant. Ma compagne, qui vend des Bubble Teas à un prix non-libre tout à fait traditionnel, se fait exactement la même réflexion lorsqu’elle a eu une bonne journée.

On peut en déduire que même les pires industriels pensent de cette manière. Le cigarettier à qui vous donnez des dizaines d’euros non pas par an, mais par semaine ? Il se sent encouragé par votre argent. L’éleveur industriel de bétail aux hormones ? Il se sent utile grâce à votre choix d’une entrecôte sous blister grosse et pas chère.

La consommation cueillette peut-elle améliorer la situation ?

 

Étape 1 : la cueillette

J’ai donc décidé de maintenir une liste de mes envies d’achats. Cette liste ne comporte pas les achats quotidiens récurrents ni les biens culturels mais toutes les autres envies : un nouveau vélo, un gadget électronique, un abonnement à un service web, un accessoire, de l’équipement, des vêtements. Bref, à peu près tout.

Personnellement, je garde cela dans une note Evernote.

Lorsqu’une envie apparait, j’en prends note. Si besoin, je passe du temps de recherche à affiner mon envie : trouver le modèle exact qui me conviendrait le mieux, les éventuelles options, les accessoires, etc.

À côté de chaque envie, je note le prix total que cela va me coûter ainsi que, et c’est très important, la raison pour laquelle j’ai cette envie. Le fait d’écrire la raison se révèle, parfois, plus ardu que prévu. Je mets également la raison en relation directe avec le prix : suis-je prêt à payer autant pour satisfaire ce besoin particulier, indépendamment de l’objet ? Je rajoute également dans ma liste d’envies les services ou artistes gratuits que je souhaite soutenir.

Une amélioration que je n’applique pas encore pleinement est de rajouter, en plus, une note explicitant à qui va l’argent.

 

Étape 2 : la consommation

Avoir cette liste est un réel atout pour éviter les achats impulsifs. Lorsqu’une envie me vient, j’ouvre ma liste et je compare toutes mes autres envies dans la même gamme de prix.

Je réalise alors que je suis près à dépenser une certaine somme pour un achat futile alors que la même somme me permettrait d’acheter une envie que j’ai depuis plusieurs mois et dont j’éprouve de plus en plus le besoin.

Je rajoute alors ce nouveau désir impulsif dans ma liste et, parfois, je dépense malgré tout la somme mais pour une envie antérieure et confirmée.

Souvent, certaines envies sont supprimées au bout de quelques semaines, sans raison particulière.

 

Au final

Avec un outil tout simple, une liste d’envies, je suis parvenu à diminuer drastiquement mes achats impulsifs. Lorsqu’on me demande ce qui me ferait plaisir, j’ai également toujours sous la main une idée utile et pertinente.

J’ai pris le contrôle sur ma consommation et, sans la moindre douleur, j’ai découvert que je dépensais beaucoup moins.

Mais j’ai également découvert un certain sentiment de richesse ! En effet, le total des prix dans ma liste d’envies représente la somme nécessaire à combler toutes mes envies, tous mes besoins. Et, surprise, ce montant est assez peu élevé.

Du coup, j’ai parfois l’impression d’être riche. Je sais que, si je veux, je peux me payer ce dont j’ai envie. Je retrouve également plus souvent à donner des prix libres ou à soutenir les services que j’utilise. J’avais notamment ajouté l’achat d’un abonnement pro au service Pocket. Je n’en avais pas besoin, les fonctionnalités pro ne m’étant pas utile. Mais je me suis posé la question : « Si ce service m’était offert gratuitement, aurais-je envie de le soutenir ? ». La réponse m’a soudain semblé évidente…

Certains reprochent à la méthode de manquer de spontanéité. Pourtant, c’est le contraire : je m’autorise absolument la moindre envie sans hésiter. Une idée, même folle ? Je l’ajoute à liste d’envies, ça ne coûte rien ! D’ailleurs, nous fonctionnons tous plus ou moins consciemment avec des listes d’envies. Si vous ne prenez pas le temps de structurez la vôtre, d’autres le feront à votre place. Ce que vous pensez être spontané n’est souvent qu’une envie sournoisement instillée dans votre liste grâce au marketing ou à la publicité.

En séparant la cueillette de la consommation, je pose un geste politique fort, je fais des économies et je me sens, contre toute attente, satisfait et comblé. Étonnant, non ?

 

Photo par Igal Kleiner.

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Le mur du cimetière

dimanche 11 janvier 2015 à 11:53
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Déambulant le long du vieux mur de briques qui sépare le cimetière des humains de celui des robots, le promeneur trouvera une plaque commémorative gravée d’un fémur croisé avec un ressort. On peut y lire, en français et en binaire : « À Alfred Janning, qui ne sut choisir ».

 

Cette histoire est un fifty, une histoire de pile 50 mots. Elle m’a été inspirée par le concours Fifty Cyberpunk de Saint Epondyle. Photo par fauxto_digit.

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