Est ce que vous connaissez FastROM ?

Ça va vous plaire, surtout si vous êtes nostalgique comme moi des jeux de la Super Nintendo de notre enfance. Je vous vois lever le sourcil, déjà à moitié convaincu.

Le projet FastROM s’attelle à la tâche titanesque d’améliorer les performances des jeux SNES, en les optimisant pour fonctionner en mode « FastROM » c’est à dire à la cadence de 3.58 MHz plutôt qu’en SlowROM (2.68 MHz).

Croyez-le ou non, cela permet au processeur de la SNES de lire les données 33,58% plus rapidement, réduisant ainsi considérablement les temps de chargement et le ralentissement lors des parties les plus intenses sur nos jeux rétro préférés. Pensez à des titres comme Super Castlevania IV et Axelay, qui ont vu leur fluidité grandement améliorée grâce à ça.

Mais alors, pourquoi les développeurs à l’époque n’ont-ils pas directement implémenté FastROM dans leurs jeux ?

Une explication plausible serait le coût. En effet, les puces SlowROM étaient en beaucoup moins onéreuses à fabriquer que les puces FastROM.

Heureusement, il n’est pas trop tard pour profiter de ces améliorations grâce aux passionnés qui ont créé les patchs FastROM. Ces patchs sont conçus pour être extrêmement fiables, avec des vérifications internes pour minimiser les erreurs. Ils sont donc compatibles avec les émulateurs SNES, les systèmes FPGA tels que MiSTer, et même le matériel SNES / Super Famicom d’origine via des cartouches flash (c’est à dire des cartouches sur lesquelles vous pouvez mettre des ROMs…).

Vous vous demandez sûrement comment utiliser ces fameux patchs pour profiter de vos jeux SNES en version améliorée. Je vous avoue que cela peut être un peu technique, mais ne vous inquiétez pas, je vous ai déniché un excellent guide (en anglais) qui vous expliquera comment appliquer l’un de ces patchs FastROM à la ROM d’un de vos jeux.

Vous vous demandez probablement quels jeux sont concernés par ces améliorations FastROM, bande de coquins ?

Eh bien, la liste est longue ! Je vous propose d’aller la voir directement ici (les jeux sont en anglais), maintenue à jour par Kando Wontu. Cette liste contient des jeux comme Aladdin, Chrono Trigger, Earthworm Jim, ainsi que les différents opus de Final Fantasy et bien d’autres encore !

Alors qu’attendez-vous ? Plongez-vous dans vos souvenirs d’enfance en redécouvrant vos jeux SNES préférés grâce au projet FastROM, et profitez-en pour partager cet article avec d’autres amateurs de retrogaming.

À découvrir ici.

Si vous êtes un nerd qui passe son temps sur Github (le meilleur site du monde), voici un machin assez rigolo même si dans les fait, ça ne va pas vraiment changer votre vie. Il s’agit de Gifiti qui permet de créer des graffitis en pixel art depuis l’historique de vos commits sur Github.

Vous vous demandez sûrement comment cela est possible… Je vous explique !

Gitfiti est un outil en python qui vous permet de « décorer » l’historique de vos commits GitHub en profitant de la capacité de Git à accepter des commits dans le passé.

Pour réaliser cela, l’outil génère un script (Powershell ou bash) qui effectue des commits avec les variables d’environnement GIT_AUTHOR_DATE et GIT_COMMITTER_DATE définies pour chaque pixel ciblé.

Il est recommandé de créer un nouveau dépôt GitHub lors de l’utilisation de Gitfiti, car cela risque d’écraser l’historique du dépôt que vous pourriez choisir. Le pixel art inclus dans gitfiti comprend des images telles que kitty, oneup, oneup 2, hackerschool, octocat et octocat 2 (dans le même ordre sur l’image ci-dessous).

Une fois votre nouveau dépôt Github créé vous n’aurez plus qu’à exécuter gitfiti.py et suivre les explications concernant le nom d’utilisateur, la sélection du pixel art…etc.

Attendez ensuite un jour ou deux pour que le Gitfiti apparaisse dans votre graphique de commits. Si vous ne voulez plus de ce truc, c’est également hyper facile de virer en supprimant le dépôt que vous avez créé.

Pour faire votre propre dessin en pixel art, PaintGitHub est la solution la plus pratique !

L’idée avec ça, c’est de faire preuve d’un peu d’originalité et de montrer à tous que même les développeurs ont un petit côté artistique.

À découvrir ici.

Webosaures ? C’est l’émission qu’on présente, Korben et moi (Remouk), dans un format podcast « live » où l’on parle du web, de la tech, de l’informatique au sens large, avec notre point de vue de dinosaures… Et ouais, on est vieux, on est bientôt adultes ! 🧓👴

On enregistre l’émission tous les jeudis midi, en direct sur Twitch, et ensuite c’est publié sur Youtube et toutes les plateformes de podcast. En ce moment, c’est l’été, c’est la pause, alors en attendant la rentrée, on vous propose une séance de rattrapage avec les épisodes diffusés la semaine dernière :

🕹️🦕 Comment on crée un jeu vidéo ? Avec Ivann (Bravery & Greed)

(On reçoit Ivann pour parler du jeu qu’ils ont créé à deux : Bravery & Greed. 🙂 Un travail de longue haleine dont le résultat vaut grave le coup !)

🤓🦕 ChatGPT4 en action : on fait un quiz amélioré !

(On ajuste les curseurs et on demande à ChatGPT de nous animer un nouveau quizz !)

🍪🦕 Actuosaure : on fait le tour des news tech/web du moment !

(Replay de notre émission du 6 avr. 2023 !)

☕🦕 Actuosaure : Vie privée vs Edge, Google Auth, réseaux sociaux… Et même un petit tour côté jv !

(Replay de notre émission du 27 avr. 2023 ! On y parle de : Edge et vie privée (option « suivi des créateurs ») ; Apple, une IA coach de santé physique et mentale ; Google Authenticator et les données non chiffrées ; Twitter Blue, la pastille bleue et illégalité de la chose ; Super Tilt Bro ; Lunark ; Unrecord ; Cyberharcèlement & exclusion des réseaux sociaux ; Les réseaux sociaux préférés des français ; Apple Countryd ; Super Mario Bros LE FILM 🤩)

☕🦕 Culturosaures : on parle de nos découvertes culturelles du mois !

(Replay de notre émission du 4 mai 2023 ! On y parle de : Super Mario Bros. ; Last Action Hero ; 65 ; Prospect ; Succession ; King of the Castle ; Supercell ; Evil Dead Rise ; Scream VI)

— Article en partenariat avec Leviia —

J’sais pas vous, mais j’utilise depuis un petit moment Amazon S3 pour les backups de mon site, et dernièrement, les tarifs se sont mis à enfler. Sans parler du fait que mes données soient stockées chez nos amis américains. Bref, ça faisait partie des choses dont je dois m’occuper depuis un moment mais que je repousse toujours sur ma todo list.

Et là, miracle, Leviia me propose de tester ses services. Si vous ne connaissez pas encore Leviia, c’est une boite française qui propose un Drive pour stocker / éditer vos documents, mais également du stockage Object Storage (S3) pour vos backups ou tout ce que vous voulez. Ça tombe bien !

Du coup, j’ai regardé ce qu’ils proposé, et j’ai pu tester également et j’ai été conquis d’abord par l’interface du service. Contrairement à la concurrence où ne comprend rien, chez Leviia, c’est hyper simple de créer son bucket et de commencer à faire ses sauvegardes en Object Storage (S3). Pas besoin d’être technicien, et la migration AWS S3 > Leviia se fait en 3 secondes à peine puisque c’est compatible.

J’ai été agréablement surpris par les débits également qui sont très bons, sans parler du prix qui est bien moins cher que Amazon ou d’autres services de stockage objets. Concernant le niveau de sécurité qu’ils proposent, c’est fait pour me rassurer puisque les données de leurs clients sont chiffrées et répliquées dans 3 data centers distants. Comme ça en cas de hack ou d’incendie, et bien y’a pas de problème !

Et puis évidemment qui dit société française, dit volonté d’assurer la souveraineté de leurs utilisateurs. Donc toutes les data sont stockées en France (chèh la NSA) ! Bref, Leviia coche toutes les cases qu’il me fallait pour mes sauvegardes : En France, sécurisé et pas cher. Si vous hésitez, je vous invite quand même à tester leur service puisqu’ils proposent un essai gratuit sans engagement. Que demande le peuple ?

Alors bien sûr, j’ai testé tout ça en détails pour vous et je vous montre dans cette vidéo comment sauvegarder votre Synology chez eux en Object Storage, mais également comment utiliser leur Drive pour enfin remplacer le Google Docs des Américains.

Bon visionnage à tous ! Pour plus d’informations, vous pouvez également visiter leur site : http://leviia.com

Et pensez à vous abonner à ma chaine YouTube si ça vous a plu !

Nous connaissons tous l’angoisse de la batterie qui faiblit, et les Macbook M1 / M2 (Silicon) ne font pas exception à la règle. Pourtant, il est essentiel de préserver au mieux celles-ci pour éviter les problèmes techniques et les éventuels frais de remplacement futurs.

C’est là qu’intervient un outil vraiment formidable nommé Apple Silicon MacBook Battery Limiter. Il permet de maintenir la batterie de votre Macbook à 80% de charge en permanence lorsqu’il est branché, ce qui prolonge apparemment considérablement la durée de vie de celle-ci.

Vous êtes sceptiques ?

Et bien pensez aux voitures électriques, comme celles de Tesla, qui font exactement la même chose pour améliorer la durée de vie de leurs batteries.

Pour l’installer, vous pouvez utiliser Brew comme ceci :

brew install battery

Ou télécharger la dernière version de l’application DMG ici.

Cet utilitaire dispose également d’une interface en ligne de commande (CLI) que vous pouvez installer séparément et utiliser pour gérer l’état de charge de votre batterie. Vous pourrez alors activer ou désactiver la charge de la batterie lorsque celle-ci est branchée sur secteur directement depuis la ligne de commande.

Globalement, depuis que j’ai mon MacBook M2, je me suis référé à cette page sur le site d’Apple qui cause justement de la préservation des batteries et je vous invite fortement à la lire. Avec ça + Battery Limiter, vous aurez de belles années de cycles de batteries devant vous.

À découvrir ici