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Au coeur du StartUp Weekend Orléans

vendredi 3 juin 2016 à 17:59

Le Startup Weekend est un rassemblement ou de nombreux participants vont, pendant un weekend, monter des équipes et lancer des startups répondant à un thème imposé par l’événement.
Le thème de cette année : Echo-Technologie. C’est un événement mondial et simultané. L’incubateur numérique “Le Labo” basé à Orléans accueille 80 participants pour cette troisième édition orléanaise.

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"Si pendant le weekend vous avez un coup de mou, appelez moi et je viendrai vous faire un câlin" Lily, originaire de Lille est "facilitatrice de Startup Weekend". Son job est de motiver les gens, aider les projets et véhiculer de la bonne humeur. Elle apporte toujours avec elle une licorne en peluche portant le prénom de Happy.

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Les participants votent pour les projets qu'ils préfèrent grâce à des gommettes qu'ils collent sur les pages accrochées aux murs  présentant les projets .

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"Je compte les gommettes et déclare les 9 projets participant au concours" Vanessa une des responsables du Labo d’Orléans fait partie de l’équipe d’organisation de l'événement.

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Le repas après la validation des projets est un moment de rencontres et d'entretiens d'embauche. Les participants s'approchent des membres des groupes auxquels ils veulent participer.

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Composterro, l’équipe de Florian, Charles, Matthieu, Guillaume, William, Thibault, Agathe, Pierre, Marie et Mélanie posent pour la photo souvenir de groupe. C'est une des 9 équipes qui participent au StartUp Weekend Orléans. Le but est de se réunir autour d'un thème donné, proposer un projet de société y répondant et le développer pendant un weekend.

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Cette équipe veut monter une entreprise qui permet d'éviter le gaspillage de nourriture. Ils tentent de se mettre d'accord sur le fonctionnement, le réseau, les clients, mais rien ne tombe juste. La pression est palpable car les membres de l'équipe ne sont pas en accord les uns avec les autres. En plus de cela, leur projet est hors compétition car il a déjà été un peu travaillé en amont, ce qui est interdit par le règlement.

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"Quel est ton projet ? Tes questions incessantes sur mon parcours me semblent posées pour me décrédibiliser". Pierre, jeune entrepreneur indépendant vivant à Orléans, répond de manière très pragmatique à Guillaume. L'ambiance n'est pas au plus "cool" comme on pourrait le voir dans les brochures des Start up weekend.

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"C'est le cimetière du bonheur ici" dit Florian, éditeur de logiciels de gestion de documents dans la ville de Bourges. Aux alentours de 23h00, Happy sur l'épaule, il regarde, impuissant, Pierre et Guillaume se bouffer le nez sur un désaccord.

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Guillaume n'a pas de chambre d'hôtel, il a donc avec lui son duvet et dort sur un des énormes poufs mis à disposition pour les participants.

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En début de journée, le samedi, les participants suivent une séance de relaxation et d'étirements. C'est aujourd'hui que le gros du travail doit être fait pour créer leur startup. Les vainqueurs se verront épaulés par des structures professionnelles pendant les mois nécessaires au lancement sur le marché de leur société.

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"On peut essayer de leur vendre de la matière organique faite à partir de leurs déchets alimentaires" dit Charles, cuisiner à Bourges. Cette idée va permettre au groupe de cibler un peu mieux une clientèle et leur donne une route à suivre.

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"On doit se séparer pour savoir qui fait quoi, qui va où, qui voit qui" Agathe, étudiante en marketing, originaire de Tours, elle vit et étudie à Orléans. Elle prépare et organise au mieux les ateliers de travail au sein du groupe. Ils doivent aller rencontrer des professionnels pour préparer leur business model.

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Après la matinée de travail, Agathe, Mélanie et Marie commencent la rédaction du questionnaire que les membres de l'équipe vont présenter aux restaurateurs, traiteurs et primeurs qu'ils vont rencontrer dans l'après-midi.

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Guillaume, en recherche d'emploi sur Angers, a tout le temps avec lui son ocarina. Il en joue dehors, après le repas. Plein de participants partagent ce moment avec lui.

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"On s'occupe des écuries" : Pierre et Mélanie partent poser des questions dans un centre équestre pour cibler au mieux leurs besoins.

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Agathe et Mélanie passent des coups de téléphone à des maraîchers et des exploitants pour récolter des informations sur le volume de déchets qu'ils produisent. Grâce à ces chiffres, le groupe pourra mieux évaluer les coûts et prévoir le financement.

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"Quel est le volume de vos déchets compostables ?" : Guillaume, William, Charles et Florian sont en centre ville, dans un marché couvert, pour poser des questions et voir si leur startup peut avoir un écho aux oreilles des professionnels des métiers de bouche.

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"Posez-moi des questions, vous, là-bas, posez moi vos questions" : Dubi, restaurateur orléanais. Le hasard a fait le bonheur de William et Florian qui se voient poser des questions à une personne qui est à même de leur répondre. L'interview fut de courte durée car l'équipe s'est fait éconduire par un agent de sécurité de la grande surface. Une chance, les questions principales étaient posées.

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Il est 18h30 quand tout le monde rentre et met en commun les données récoltées pendant l'après-midi. Les ballons égayent leur bureau, les membres jouent avec afin de se détendre un peu.

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La soirée est moins drôle que l'après-midi car leur business model est bancal. Le groupe se rend compte que les données récoltées ne vont pas dans le bon sens. Ils proposent un service que personne ne veut payer. Il faut donc redresser le tir en très peu de temps afin de savoir quoi proposer aux clients.

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"Les pros, ce n'est pas pour vous, ils ont leurs circuits, ils sont organisés, vous devez trouver une cible moins organisée et plus fortunée pour ce business model" : Julien et Lionel, deux entrepreneurs orléanais, présents en tant que mentors sur le weekend, viennent en renfort et remotivent l'équipe. Ils leur donnent à nouveau un plan pour séduire des clients.

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"C'est super cool ce machin" : Mélanie, en master de marketing sur Orléans. Elle essaye le cardboard de Guillaume pendant une pause pour voir des vidéos en 360 degrés grâce au téléphone installé dans les lunettes.

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"Ecoutez ! Ecoutez ! C'est tellement bien !" : Guillaume ouvre la porte du bureau pour laisser entrer la musique du rez-de-chaussée. C'est Bohemian Raphsody de Queen.

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"Le Fablab ne peut pas nous fabriquer le prototype de boîte en plexiglas. On leur a demandé trop tard. J'ai apporté des cartons, on la fait nous-même !" : Agathe.

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Mathieu est apprenti  "IT infrastructure analyst" chez John Deere à proximité d'Orléans. Il développe tout le site, la plateforme et le graphisme du projet.

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"Vous êtes à nouveau admissibles au jury, vous n'êtes plus hors compétition vu que votre projet n'est plus du tout le même que celui de vendredi" : La nouvelle inattendue vient des organisateurs. Elle met de la joie dans l'équipe mais aussi beaucoup de pression.

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Marie et Thibault, deux étudiants en marketing à Orléans récupèrent énormément de données afin de planifier au mieux les levées de fonds nécessaires pour le bon lancement de leur entreprise. La pression monte car le temps passe et le jury se rapproche.

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"On déroule, on déroule !" Florian aide Guillaume à préparer le discours de présentation. Il ne leur reste plus qu'une demi-heure pour tout répéter. Lily leur demande s'ils ont besoin de quelque chose, un câlin fut réclamé. Chose promise, chose due.

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"Mais je ne sais pas comment faire la transition !" Agathe et Guillaume font la dernière répétition dans un couloir. Ils présentent leur projet au jury. Ils passent septièmes sur neuf équipes.

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"Composterro, vous passez premiers en fait, vu que vous avez réintégré la compétition" Voilà, c'est l'heure de passer devant le jury et le public.

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Une fois les neufs groupes passés, le jury se réunit à huis clos pour délibérer. Nina Kaci est la présidente du jury de l'édition 2016 de la startup weekend Orléans.

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"C'est terminé, on attend les résultats maintenant" : Mélanie appelle son petit ami Toppi et plaisante avec lui.

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Le jury vote pour les 3 premières places. Ils délibèrent pour les choix et soulèvent de nombreuses problématiques car les enjeux sont importants. Ils vont investir dans les startups sélectionnées et les accompagner pour le lancement pendant 6 mois. Marc Brugière, directeur du Pôle DREAM.

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"On va boire un coup en ville ?" : Composterro ne gagne pas, ils ne sont pas dans les trois premiers. Ils ont tous le sourire, échangent leurs numéros de téléphone ainsi que leurs mails et veulent rester en contact.

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Le startup weekend est une épreuve. Un moment avec ses temps forts et passages à vide. Mélanie, Agathe, Marie, Charles, Florian, William, Thibault, Pierre, Mathieu et Guillaume partaient comme des outsiders, ils étaient hors compétition, ils ont réussi après des prises de gueule, des moments de relâche, de doutes et d'initiative à faire évoluer leur business model et à revenir dans la compétition. La joie qui émane de l'équipe est à elle seule une victoire.

Photo et écriture : Florian Belmonte

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Annulation des Geek Faeries :-(

vendredi 3 juin 2016 à 08:53

Je me faisais une joie d'y aller mais malheureusement, à cause des intempéries dans la région, le festival des Geek Faeries a dû être annulé par décision de la municipalité de Selles sur Cher.

Les organisateurs ont publié un communiqué sur Facebook à ce sujet, et vont probablement reporter le festival à une date ultérieure. Ils cherchent d'ailleurs une commune ou un lieu privé qui serait capable de les accueillir, eux et leurs 15 000 visiteurs annoncés.

Contactez les de ma part si vous avez ça sous le coude.

Bref, je suis dég, mais c'est la vie. Ce n'est que partie remise ! Bon week end à tous et bon courage à tous ceux qui sont coincés dans les inondations.

+ d'infos à venir ici.

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Windows Repair Toolbox – La boite à outil qui va vous aider à réparer votre Windows

jeudi 2 juin 2016 à 11:54

Amis Windowsiens, si vous rencontrez des galères avec votre système d'exploitation préférée, avant de reformater (ou de passer sous OSX ou Linux), il existe une option de la dernière chance. Celle-ci s'appelle Windows Repair Toolbox et m'a été proposé par Thierry, fidèle lecteur de Korben.info

Comme son nom l'indique, Windows Repair Toolbox est une boite à outils d'à peine 2 Mo qui permet d'obtenir des tas d'informations sur votre machine (Utilisation et température du CPU, occupation de la RAM et du disque dur...etc.) mais aussi de la réparer grâce à différents outils qui seront téléchargés à la demande. Récupération de fichiers, monitoring, outils systèmes, outils Windows, fixeurs en tous genre, désinstalleurs et anti-malwares, ils y sont tous.

cap 8

Vous en connaissez surement comme NirLauncher, CPU-Z, Recuva, chkdsk, Decrapifier, FreeFixer...etc. Tous ces outils sont accessible en un clic et si vous laissez votre souris sur les boutons, vous aurez un descriptif de à quoi ils servent. Je suis certain que vous allez en découvrir de nouveaux.

cap 9

Windows Repair Toolbox est aussi disponible en version portable et nécessitera le framework .NET 4.0.

Notez que comme ce soft agit sur le système, il est possible qu'il déclenche des faux positifs avec certains antivirus de mauvaise qualité.

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Darknet, l’autre réseau – Ce sera le 23 juin sur France 4

mercredi 1 juin 2016 à 14:45

Je sais que vous ne regardez pas trop la TV. Moi non plus, je vous avoue. Je suis plutôt films et séries sur Netflix / Torrent, quand aux infos, il y a quelques années j'ai compris que le JT c'était un facteur de déprime donc j'ai totalement arrêté pour garder mon cerveau intact de toute influence négative.

Du coup, je sais que vous ne vous tenez pas trop informés du programme TV. Toutefois, y'a France Télévision qui vient de m'envoyer un documentaire baptisé "Darknet, l'autre réseau" que j'ai pu regarder à l'instant et comme je l'ai trouvé pas mal, je tiens à vous en parler.

C'est donc le jeudi 23 juin à 23h40 que France 4 diffusera ce documentaire réalisé par Tzachi Schiff et Duki Dror dont voici le pitch :

Yuval Orr plonge la tête la première dans les profondeurs de cet autre réseau en ligne et se retrouve dans un container à Berlin, entouré de deux cryptoanarchistes qui se battent pour sauvegarder l'anonymat et la liberté sur le Web. À l'opposé des trafics et des crimes parfois commis via le Darknet, ces activistes se sont unis aux quatre coins du monde pour défendre les droits humains fondamentaux.

De Tel Aviv à Prague, notre journaliste rencontre des experts, des « gardiens » du cyberespace, et un groupe de cryptoanarchistes combattants autoproclamés et clandestins pour le droit à la vie privée. Il découvre ainsi une nouvelle dimension du Darknet qui interroge sur les dérives de nos sociétés sous surveillance.

Bon, je vous avoue au début, j'ai flippé. Le journaliste fait l'étalage de tout ce qui fait peur à madame Michue... Terrorisme, pédophilie, cannibalisme, drogues et j'en passe. Je me suis dit "Raaaah noooooon".

Puis au fur et à mesure de l'enquête, ça évolue et ça met en avant les aspects hacktivistes, la problématique de la défense de la vie privée, l'aspect économique avec le Bitcoin....etc.

Bon, ça n'échappe pas totalement aux clichés avec les mecs masqués et les anarchistes de la mort, mais bon, que voulez-vous ?

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Si vous connaissez le sujet, vous n'apprendrez rien. Mais l'important pour moi, c'est que ça montre à tous ceux qui ne sont pas encore sensibilisés au sujet, que Tor et les technologies chiffrées dans leur globalité ne sont que de bêtes outils. Ils peuvent être employés pour des causes nobles ou faire le mal. Mais une fois encore, face aux dérives actuelles concernant notre vie privée, tous les pédophiles, tous les terroristes et tous les Silk Road du monde ne justifieront jamais qu'on se prive de ces outils.

À noter dans votre calendrier : 23 juin, 23h40 sur France 4.

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Depuis 2014, Twitter a versé plus de 322 000 $ de récompense en bug bounty

mercredi 1 juin 2016 à 13:59

Bon, vous le savez, le bug bounty c'est le truc le plus cool du monde. Bien sûr, je ne suis pas objectif, car j'ai créé avec mes associés Bounty Factory, mais en gros, ça permet pour les sociétés d'avoir un retour en continu sur des failles de sécurité découvertes afin de les corriger au plus vite, et aux chercheurs en sécurité d'exercer leur art et accessoirement de gagner de l'argent.

Et je peux vous le dire, les boites et les hunters adorent. On le voit avec Firebounty, l'agrégateur de bug bounty qui grossit de manière exponentielle.

Une preuve supplémentaire de l'engouement actuel pour le bug bounty, ce sont les chiffres que Twitter vient de sortir au sujet de son bug bounty. Démarré en 2014, ce programme de bug bounty a reçu 5 171 soumissions provenant de 1 662 chercheurs différents, qui ont mené à la correction d'un nombre non révélé de failles dont certaines très critiques.

Au total, Twitter a versé 322 420 $ de récompenses durant 2 ans, soit 835 $ versé en moyenne. La plus grosse récompense oneshot que Twitter a payée s'élevait à 12 040 $ et la plus petite n'était que de 140 $ (ce qui n’est pas si mal). Et parmi les chercheurs qui ont travaillé sur Twitter, l'un d'entre eu a cumulé à lui seul 54 000 $. Pas mal hein ?

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Et ça, c'est juste sur Twitter. Certains hunters sont vraiment excellents et vivent de leur art en faisant uniquement du bug bounty. D'ailleurs un truc cool avec le programme de bug bounty de Twitter, c'est qu'il autorise la divulgation après que le bug ait été corrigé. Mais seuls 20% des chercheurs ont rendu publique leur découverte.

Je suis content que Twitter ait publié ses chiffres. Je sais qu'en Europe et plus particulièrement en France, il faut encore expliquer aux gens tous les bénéfices qu'ils peuvent retirer d'un programme de bug bounty, que ce soit en tant que hunter ou en tant que société. Il faut aussi rassurer et expliquer pourquoi ce n'est pas dangereux.

Mais j'ai eu l'occasion ces derniers mois de faire quelques présentations à ce sujet auprès de publics variés (décideurs, développeurs, hackers, étudiants...) et à chaque fois, après leur avoir apporté des réponses à toutes leurs questions, ils ont été convaincus de la chose.

Bref, l'avenir est au bug bounty et que ce soit dans une démarche proactive pour leur sécurité ou tout simplement pour leurs besoins de communication, toutes les entreprises y passeront. Aujourd'hui, une entreprise qui n'a pas de site web intrigue et n'inspire pas forcément confiance. Demain, ce seront les entreprises qui n'ont pas de programme de bug bounty qui vous fera cet effet-là. J'en suis convaincu.

source

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