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L’expérience Cinéma à la maison avec le projecteur XGIMI HORIZON Pro

mardi 21 février 2023 à 09:50

— Article rédigé en partenariat avec XGIMI

Ça fait longtemps que je me traine un vieux projecteur, acheté en 2015 et que j’ai déjà réparé plusieurs fois Honnêtement, même s’il est un peu bruyant, et qu’il n’est pas 4K, il fait le taf. Alors bien sûr quand XGIMI m’a proposé de tester le HORIZON Pro, j’ai évidemment accepté car j’étais très curieux de voir toutes les évolutions qu’il y a eu en matière de vidéo projecteur depuis toutes ces années, et je dois vous dire que je n’ai pas été déçu. Pour info, je vous ai également mis un code promo à la fin de l’article qui permet d’obtenir 200 euros de réduction sur l’appareil.

XGIMI est une marque qui a été lancé en 2013 et qui travaille pas mal de partenaires comme Google, Harman Kardon ou encore Texas Instruments. Leur coeur de métier, ce sont les « appareils de divertissement tout-en-un » et leur philosophie c’est « user-first », c’est à dire créer des produits simple à prendre en main et efficaces.

Je sais pas si vous avez un projecteur, alors je vais d’abord vous parler de mon expérience « projo ». J’ai un beau mur blanc à la maison, un chouette canapé, et c’est un grand plaisir de pouvoir voir un film « en grand, comme au cinéma ».

J’habite pas à côté d’un multiplex et le cinéma de quartier a un écran rikiki. Ajoutez à ça les sans gênes qui parlent, les grands mères qui éclairent la salle avec leur smartphone parce qu’elle cherchent un truc dans leur sac à main ou encore les boulets qui tapent dans les sièges avec leurs gros genoux, sans oublier le prix prohibitif du ticket et l’impossibilité de mettre en pause quand on veut faire une pause pipi…

Vous l’aurez compris, je suis plutôt guéri de « l’expérience cinéma » et j’adore mon projecteur à la maison, que j’utilise vraiment pour cette expérience (et pas pour mater la TV de la vie de tous les jours).

On passe au test !

Ça fait donc une petite semaine que j’ai troqué mon vieux coucou contre le XGIMI HORIZON Pro et je ne suis pas déçu de la qualité de l’expérience. C’est encore mieux. Ce projecteur dispose d’un moteur optique 4K, d’une résolution de 3840 x 2160, soit 8,29 millions de pixels.

Autant dire que les films sont encore plus sympa qu’avant même si j’ai découvert à cette occasion que Netflix voulait m’escroquer un forfait supérieur pour de la 4K. Non merci :-).

Habituellement, regarder un film sur un projo quand il fait jour dehors, c’est moyen. Mais avec sa luminosité de 2200 ANSI lumens, c’est parfaitement faisable et tout aussi agréable qu’en soirée. D’ailleurs si vous vous demandez à quelle taille d’écran le HORIZON Pro correspond avec sa résolution, c’est comme si vous aviez une TV de 200 pouces de diagonales (soit 4,42 mètres sur 2,52 mètres). Gigantesque non ?

Vous l’aurez compris, j’ai été impressionné par la qualité de l’image. J’ai fait quelques tests avec des vidéos 4K le HDR-10 (pour un max de contrastes) et X-VUE 2.0 qui permet d’avoir une qualité de fou en terme de rendu d’image, avec des couleurs vives, des noirs profond et même une réduction du « bruit » présent sur l’image (+ de clarté quoi).

La techno MEMC, que je ne connaissais pas avant, vient également améliorer la fluidité de l’image, réduisant la latence, faisant disparaitre les images fantômes et compensant la perte de détail sur l’image. C’est très sympa surtout pour les amateurs de films d’action ou les gamers qui voient ainsi leur expérience visuelle grandement améliorée (on évite la nausée).

Et même si j’ai déjà des lunettes qui filtrent la lumière bleue, et bien sachez que ce projecteur protégera vos petits yeux grâce à sa réduction native de la lumière bleue.

Il s’adapte à toutes les surfaces

Et surtout, au niveau des fonctionnalités de réglage, je me suis régalé. Avant je devais jouer avec les molettes pour régler la netteté de l’image, mais avec ce nouveau projecteur, c’est un autre délire. Comme il est équipé de la technologie d’Adaptation Intelligente de l’Ecran (ISA), il est capable de proposer une mise au pointe entièrement automatique ainsi qu’une correction de la distorsion trapézoïdale (si votre projo n’est pas pile poile en face de votre mur ou que votre mur n’est pas droit). Il dispose même d’un mode de contournement intelligent des obstacles, ce qui permet de régler l’affichage pour qu’il esquive un tableau sur le mur ou une plante verte.

Voici une démo où il esquive le fond vert et fait la mise au point tout seul. Puis je règle l’angle de la projection avec la télécommande.

Pour la hauteur d’affichage, pas de pied réglable par contre. Donc il faudra vous procurer un trépied réglable, un support ou tout simplement un meuble à la bonne hauteur. Moi j’ai juste calé un petit bouquin en dessous pour lui donner la bonne inclinaison.

Ensuite, ce que je peux vous dire qu’il est très silencieux. C’est pas une soufflerie comme d’autres vidéo projecteur de qualité moindre. Et il embarque un système audio Harman Kardon, soit 2 haut-parleurs large bande actifs de 8 W chacun, développés spécifiquement pour lui. Du coup, j’ai pas besoin de brancher d’enceintes ou de mettre un casque pour avoir un son de qualité cinéma DTS-HD et DTS Studio Sound, compatible Dolby Digital.

Et le logiciel ?

Au niveau du soft, c’est de l’Android TV avec bien sûr Google Play pour pouvoir installer toutes les applications que vous voulez (Molotov, Amazon Prime, Netflix, Disney Plus mais également des jeux ou des applications comme Spotify…etc). Comme Android TV embarque un système de commande vocale « OK Google », vous pouvez même piloter le projecteur à la voix. Et si ce n’est pas votre truc, il y a bien sûr une télécommande en plastique et métal avec une bonne prise en main (elle est suffisamment lourde pour ne pas faire toc) et est vraiment très agréable à utiliser.

Et évidemment pour les gamers, le projecteur dispose d’un mode « jeu » avec une latence basse de 35ms et également d’un mode « 3D » pour ceux qui veulent se repasser Avatar avec les lunettes. Enfin, en matière de connectivité, il y a tout ce qu’il faut à savoir un port DC, 2 ports USB, 2 HDMI, 1 port ethernet, 1 connecteur audio, un connecteur optique, le Bluetooth 5.0 et évidemment, il se connecte en Wifi à votre routeur.

Si ça vous intéresse, n’hésitez pas à vous renseigner davantage sur les fonctionnalités et les « spécificités » techniques pour vous faire une idée de tout ce que ce projecteur peut vous offrir.

200 € de réduction

Il est dispo au prix de 1 699 euros sur le site de XGIMI ou sur Amazon et avec le code promo « Korben« , vous pouvez économiser 200 euros et obtenir ce projecteur pour 1499 euros directement sur la page

HORIZON PRO de XGIMI

Offre valable jusqu’au 6 février.

C’est pas l’Age qui compte, c’est le chiffrement

mardi 21 février 2023 à 09:00

Aujourd’hui, j’aimerais vous présenter un outil de chiffrement simple d’utilisation, sécurisé avec des clés « explicites » et sans configuration.

Son nom c’est Age et il est également disponible sous la forme d’une lib Go.

Pour l’installer sous macOS :

brew install age

Pour l’installer sous Ubuntu :

apt install age

Pour l’installer sous Windows :

scoop bucket add extras; scoop install age

Des binaires pour Windows, Linux, macOS et FreeBSD sont également disponibles sur la page Github. Pour générer une nouvelle clé de chiffrement, vous pouvez procéder comme ceci :

age-keygen -o key.txt

Celle-ci sera stockée dans key.txt. Ensuite, vous pourrez l’utiliser pour chiffrer un fichier comme ceci :

age --encrypt -i key.txt -o fichier.age fichier.txt

Ou directement avec la clé avec le paramètre -r . Dans l’exemple ci-dessous, je vous montre également qu’on peut chiffrer des fichiers qui seraient le résultat d’une commande (ici une création d’archive tar) :

tar cvz ~/data | age -r age1ql3z7hjy54pw3hyww5ayyfg7zqgvc7w3j2elw8zmrj2kg5sfn9aqmcac8p > data.tar.gz.age

Et pour déchiffrer ce fichier :

age --decrypt -i key.txt fichier.age > fichier.txt

Et vous pouvez également spécifier plusieurs clés pour tous vos destinataires.

age -o example.jpg.age -r age1ql3z7hjy54pw3hyww5ayyfg7zqgvc7w3j2elw8zmrj2kg5sfn9aqmcac8p \
    -r age1lggyhqrw2nlhcxprm67z43rta597azn8gknawjehu9d9dl0jq3yqqvfafg example.jpg

Vous pouvez également demander la création d’une phrase de passe avec le paramètre -p.

age -p fichier.txt > fichier.txt.age

L’outil vous demandera alors de saisir une phrase de passe ou la générera pour vous.

Vous l’aurez compris, pas de clé privée. Juste une grosse clé (publique) qui sert à la fois pour le chiffrement et le déchiffrement. Rassurez-vous, age prend également en charge le chiffrement à partir de clés publiques SSH ssh-rsa et ssh-ed25519, et le déchiffrement se fait avec la clé privée correspondante. Pour chiffrer :

age -R ~/.ssh/id_ed25519.pub exemple.jpg > exemple.jpg.age

Pour déchiffrer :

age -d -i ~/.ssh/id_ed25519 exemple.jpg.age > exemple.jpg

Attention cela dit, la prise en charge des clés SSH utilise une cryptographie plus complexe et incorpore une balise de clé publique dans le fichier chiffré, ce qui permet de suivre les fichiers chiffrés avec cette clé spécifique.

Et si ça vous intéresse, une implémentation en Rust est également disponible ici.

De plus, il existe un plugin pour ceux qui veulent utiliser leur Yubikey avec ce truc 🙂

À découvrir ici.

Fq – Pour extraire des données structurées à partir de fichiers binaires

lundi 20 février 2023 à 09:00

Vous vous souvenez de Jq qui permet de sortir de la data de n’importe quel output de logiciel et de formater ça en JSON ?

Et bien voici le même concept, à savoir disposer de données formatées en JSON, mais cette fois extraites d’un fichier binaire. Fq peut ainsi afficher les données sous leur forme hexa, mais également les « transformer » en json, ce qui est vraiment pratique pour sortir de la donnée de médias comme des MP3, MP4, FLAC, JPEG…etc. ou encore lister les valeurs et fonctions inscrites dans un programme.

Par exemple, pour sortir le header d’un MP3, c’est jouable avec la commande :

fq '.frames[1].header | tovalue' fichier.mp3

On peut également pourquoi pas, extraire la première image JPEG rencontrée dans le binaire :

fq 'first(.. | select(format=="jpeg")) | tobytes' file > file.jpeg

Ça permet comme ça d’alimenter des bases de données ou des sites web en extrayant de la data de fichiers binaires ou de captures de paquets réseaux…etc.

Par exemple pour les trames réseaux, on peut récupérer les trames TCP qui ont des têtes de GET HTTP comme ceci (à partir d’un fichier PCAP) :

fq '.tcp_connections | grep("GET /.* HTTP/1.?")' file.pcap

…etc., etc.

Bref, un outil à mi-chemin en entre Jq et gdb (le débugger).

Si ça vous intéresse, toute la doc se trouve ici.

Echappez-vous plus rapidement des réunions interminables

dimanche 19 février 2023 à 09:00

Le plus gros progrès social qu’on a eu depuis le Covid, ce n’est pas seulement de ne plus faire la bise le matin à nos collègues qui puent de la gueule. C’est également la possibilité de télétravailler.

Mais qui dit télétravail dit Visio Conférences obligatoires. C’est relou, mais ça rassure les chefs qui peuvent comme ça, s’assurer que vous êtes bien enchainé chez vous, à votre bureau, et pas en train de bosser sur une plage en Martinique.

Seulement, les réunions en ligne, c’est super chiant et la plupart du temps, ça ne sert à rien. Y’a déjà du mail, du Slack voire des petits coups fils rapides qui sont beaucoup plus efficaces. Ce que je vous propose aujourd’hui, c’est donc un outil pour Windows qui va vous permettre de vous échapper plus rapidement de ces réunions sans passer pour la dernière des feignasses impolies.

Cela s’appelle AutoLeaveMeeting et comme son nom l’indique, ça vous permet de vous barrer automatiquement lorsque la réunion se termine. L’outil surveille si du son provient de Zoom, Teams, Skype, Webex Meetings…etc. Et dès que plus personne ne cause ou qu’il y a un gros blanc, PAF, ça kill le programme de visioconférences.

Évidemment, vous pouvez régler le délai de silence acceptable avant la fermeture automatique du soft.

Comme ça, vous pouvez vous barrer faire autre chose, ou ne plus prêter attention à la réunion et au logiciel de Visio-conf et vous déconnecter comme un boss quand c’est terminé.

Au top ! Si vous avez d’autres astuces pour télétravailleurs en dépression, ça m’intéresse :).

Comment accéder à un périphérique USB à distance depuis Windows (ou via WSL) ?

samedi 18 février 2023 à 09:00

Si vous êtes sous Windows et que vous cherchez un moyen de partager un périphérique USB soit sur le réseau, à d’autres machines, soit à des machines virtuelles Hyper-V ou WSL 2, il vous faut faire ce qu’on appelle de l’USB-IP. Cela peut vous permettre de partager un scanner ou une ancienne imprimante entre plusieurs ordinateurs sur un même réseau.

C’est ce que permet cet utilitaire (bien connu des linuxiens) nommé usbipd dont une version Windows est à télécharger ici. Vous pouvez également l’installer via Winget avec la commande suivante :

winget install usbipd

Une fois installé, l’outil s’utilise en ligne de commande et permet à tous les appareils dispo sur le réseau de se connecter au périphérique USB de votre choix. Rassurez-vous, par défaut, rien n’est partagé. Il faudra lister les périphériques avec la commande :

usbipd list

Vous obtiendrez alors une liste de vos périphériques. Ils auront un ID genre : 3-1, 3-5..etc. Pour le mettre sur le réseau, vous devrez alors lancer la commande suivante :

usbipd bind --busid=X-X

(Remplacez x-x par 3-5 par exemple)

Ensuite, pour vous connecter, utiliser la commande suivante sur le système distant :

usbip list --remote=HOST

Et remplacez HOST par l’IP de la machine et voilà, vous aurez accès au périphérique USB comme si vous l’aviez branché sur votre propre machine. Après en fonction de votre réseau, sachez quand même qu’il peut y avoir quelques petits soucis de latence ou de bande passante.

Vous pouvez également utiliser la sous-commande « usbipd wsl » pour partager et connecter un périphérique avec une seule commande sous WSL2. Notez qu’il est possible de faire ça via une interface graphique avec cet outil.

Amusez-vous bien !