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Nouvelle fonctionnalité dans Waze : Les trajets planifiés

mercredi 29 juin 2016 à 10:59

J'sais pas si vous avez vu, mais dans la dernière version de Waze (Android pour moi), il y a une nouvelle fonctionnalité bien cool qui s'appelle les trajets planifiés. À partir des datas collectées chaque jours par Waze, celui-ci est capable d'estimer une heure de départ pour arriver pile-poil à l'heure de votre choix.

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Par exemple, si je veux partir de chez moi pour être à Paris à 18h00, Waze m'indique que je dois partir à 14h14 et que j'en aurai pour 3h46. Et grâce au graph rouge sur le côté, je sais aussi à quel moment ça va être un peu plus chargé sur la route. Pour poursuivre mon exemple, en voulant arriver à 17h45 (1/4 d'heure plus tôt donc), je dois me taper 4h18 de trajet donc 40 min de plus, ce qui me fait quitter mon domicile à 13h27.

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Grâce à cette nouvelle fonctionnalité, je sais donc que si j'arrive 15 min plus tard, je peux rester 32 min de plus chez moi. Cool non ?

Là où c'est bien foutu, c'est que Waze en se connectant sur votre calendrier, saura aussi vous alerter via des petites notifications, pour vous prévenir que c'est bientôt le moment de décoller de là où vous êtes si vous voulez être à l'heure à votre rendez-vous.

Top pour les gens qui ne veulent pas arriver en retard et gagner un max de temps possible sur la route sans avoir à appuyer sur le champignon. Techniquement, ça ne peut pas être fiable à 100% car un bouchon peut se former à tout moment à cause d'un accident ou autre, mais dans l'ensemble, mais si ça fait ce que ça dit vraiment, je pense que la plupart du temps, ça doit être efficace.

Cet article merveilleux et sans aucun égal intitulé : Nouvelle fonctionnalité dans Waze : Les trajets planifiés ; a été publié sur Korben, le seul site qui t'aime plus fort que tes parents.

OKpal – Le financement participatif sans contrepartie

mardi 28 juin 2016 à 09:42

J'aime beaucoup le principe du financement participatif. Je trouve ça génial d'avoir une idée et de convaincre les gens d'y participer en donnant un peu d'argent en échange de contreparties. Souvent, la contrepartie est l'objet même de la campagne de financement. Accompagné de bonus comme un diner avec les fondateurs, une dédicace, une version un peu spéciale...etc. C'est que permettent des sites comme Ulule ou Kickstarter.

Un autre type de financement participatif que je fais aussi c'est sur Kiva dont je vous ai déjà parlé. J'ai de l'argent sur ce site, que je prête à des gens qui ont besoin d'un prêt pour financer un projet éducatif, acheter du matériel agricole, un ordinateur...etc. Et après, ils me remboursent tranquillement et je remets l'argent  récupéré sur le tapis en allant financer d'autres trucs.

Et voici un nouveau type de financement participatif qui déboule sous les traits de Okpal : Le financement participatif sans contrepartie.

Pas besoin de convaincre avec un projet bien ficelé, pas besoin de donner un goodie ou un objet aux gens qui financent, pas de frais de service...etc. La commission sera de 5% pour celui qui collecte. Je viens de tester en créant ce projet très sérieux pour l'amour du love et un autre pour l'amour du slip, et je dois dire que c'est super rapide et agréable à faire. En moins de 2 minutes, votre collecte est en ligne et reste ensuite à vous de rentrer vos coordonnées bancaires pour pouvoir encaisser le pactole. Comme sur Ulule, il est aussi possible de donner des nouvelles et publier un peu d'actus sur le projet.

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Okpal est donc gratuit, minimaliste et très sérieux, car initié par Ulule qu'on connait déjà tous. Bon, même si mes exemples ci-dessus sont un peu foireux, je pense que ça peut être un bon moyen de financer des nouveautés sur votre site, le lancement d'un nouveau podcast, l'écriture d'un article un peu long, du matos pour un voyage ou tout simplement une méga chouille avec vos potes.

A tester ici !

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Youpi, le gouvernement américain veut connaitre votre pseudo Twitter / Facebook

lundi 27 juin 2016 à 15:13

Après avoir lu cet article, vous allez regretter d'avoir écrit autant de conneries sur Twitter et Facebook. En effet, le Département de la Sécurité intérieure des États-Unis (DHS) vient de faire une demande au Bureau des Enregistrements fédéraux, pour que le formulaire d'entrée sur le territoire américain (vous savez, celui qui vous demande si vous êtes un barbu ou si vous transportez des fruits) ainsi que l'autorisation ESTA, comporte une nouvelle question :

"Merci d'entrer les informations relatives à votre présence en ligne. Fournisseur / Plateforme - Identifiant sur les réseaux sociaux."

Ah !

Ça ne sera pas obligatoire, mais comme d'hab, toute information que vous direz pourra être retenue contre vous. Pour le DHS, ces informations vont permettre d'ajouter un nouveau niveau de vérification, en plus des photos, de la prise des empreintes digitales, de la fouille des bagages, de la petite interview avec l'agent au poste-frontière, sans parler de toutes les vérifications qui sont faites dans les bases de données et dont on n'a aucune connaissance.

Les réseaux wifi et nos communications dans les aéroports sont déjà bien surveillés, nos smartphones et nos ordinateurs peuvent être fouillés, alors ça ne m'étonne pas.

Maintenant, vous pouvez toujours zapper la question ou répondre une connerie, mais allez savoir ce qui peut se passer ensuite. Nous laissons beaucoup de traces en ligne, la moindre de nos pensées s'affiche sur Twitter ou Facebook, et nos amis sont accessibles en un clic, donc il est logique que pour lutter contre la vie privée, euh pardon, contre le terroriste, les états se donnent le droit de fouiller partout.

Bref, que les agents de sécurité aient le droit de fouiller dans un ordinateur portable ou un téléphone, ça continue de me choquer. Mais, qu'ils aillent regarder nos derniers messages Facebook de toute façon accessibles à tous, ou tapent notre nom sur un moteur de recherche, ça me semble inévitable.

Les employeurs le font, les services de renseignement le font, vos collègues ou de parfaits inconnus le font. Alors pourquoi pas un mangeur de donuts à l'autre bout du monde ? Reste maintenant à savoir s'ils n'ont accès qu'à des données publiques ou s'ils ont un accès aussi aux messages privés envoyés ou reçus. Depuis que Snowden a annoncé la couleur de la NSA, on n'est plus sûr de rien, malheureusement.

Pour nous, le seul moyen de prévenir un souci avec cette pratique d'intrusion dans la vie privée, c'est d'éviter autant que possible d'étaler votre vie privée publiquement en ligne. Changer ses habitudes, ce n'est pas simple, mais quand vous serez accusé de terrorisme parce que vous êtes follower Twitter d'un mec qui a mal tourné, ou de pédophilie parce que vous avez posté une photo de vos gosses dans leur bain sur votre profil Facebook, il sera peut-être trop tard. Oui, ça parait ridicules comme exemples mais j'ai vu des trucs encore plus ridicules se réaliser au cours de ces dernières années.

L'occasion pour moi, de vous rappeler une fois encore que tout ce que vous mettez en ligne doit être considéré comme perdu et public à tout jamais. (surtout depuis que Tonton Caz a découvert la boite noire).

Source

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BaseFolder – Du cloud pas dans le cloud

lundi 27 juin 2016 à 11:57

Un jour, Coluche a dit :

"Le cloud n'existe pas, vous utilisez juste l'ordinateur de quelqu'un d'autre".

Et il avait raison ! Alors quoi de mieux que d'utiliser SON ordinateur pour stocker, synchroniser et partager ses fichiers ?

C'est cette idée un peu étrange que propose Base Folder, un soft pour Windows et OSX qui vous propose tout simplement de gérer le stockage, l'accès et les partages à vos précieux fichiers, depuis n'importe où, comme avec un Google Drive ou un Dopbox. Sauf que là, vos fichiers sont conservés en local sur votre propre machine. Au moins, vous savez où ils sont et qui les consulte.

J'ai l'impression que la boucle est bouclée. Avec l'app Android ou iOS, vous aurez ainsi accès à toutes vos données à distance, en toute sécurité puisque la connexion est chiffrée. Et vous pouvez transférer et stocker autant de data que vous voulez puisque c'est votre disque dur ! Ah ah !

L'application mobile permet aussi de sauvegarder le contenu de votre téléphone directement sur votre BaseFolder. Et si bien sûr, il vous prend l'envie d'avoir toujours un accès à vos données, même quand votre ordinateur est éteint, BaseFolder propose d'héberger vos données moyennement finance.

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Bon, je pense qu'on peut obtenir le même résultat à la mano, ou avec un CozyCloud / Owncloud mais ça a le mérite d'exister !

A télécharger ici.

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La moitié des groupes de presse français viendrait de perdre toute trace de leurs abonnés

jeudi 23 juin 2016 à 06:36

Je ne vais pas troller, car je sais à quel point c'est douloureux de perdre ses données. Mais une petite piqure de rappel s'impose.

Dans le monde de la presse, il existe une société nommée GLI qui s'occupe de la gestion des abonnements en tant que prestataire pour de nombreux groupes de presse français. Les Echos, le Figaro, Valeurs actuelles, Le Point...etc. font partie de ses clients.

GLI s'occupe donc de gérer les nouveaux abonnements, les redirections d'abonnement, les offres découvertes, et bien sur les désabonnements avec tout ce que ça implique de relances.

Et dimanche soir, le drame arrive ! Gros problème informatique, perte complète des données et.... pas de backups. Enfin, ils existeraient, mais ils n'ont pas encore mis la main dessus et je doute, après plusieurs jours, qu'ils y arrivent.

Le prestataire n'ayant pas de sauvegarde, on pourrait se dire que les groupes de presse impactés ont leur base client bien au chaud dans un coin, mais en fait non...

Si ce que raconte le magazine En Contact est exact, la moitié des groupes de presse français n'ont plus aucune trace de leurs abonnés. Ils ne savent pas qui ils sont ni leurs modalités d'abonnement.

Ça fait froid dans le dos. J'espère pour eux qu'une copie partielle ou totale de ces données existe quelque part sur un disque ou chez l'imprimeur / société expéditrice. Croisons les doigts.

Faire ses backups, c'est la base. Mais ne pas reposer sur un seul backup et les vérifier, c'est aussi important que de les faire. Tenez, moi par exemple, j'ai un backup Time Machine de mon ordinateur et pourtant, allez savoir pourquoi, Time Machine ne m'a pas tout conservé et j'ai perdu dernièrement quelques data. Rien de bien pénalisant pour mon job, mais ça fait toujours chier. (même si je pense avoir, moi aussi un backup supplémentaire "quelque part" qu'il faut que je retrouve )))

En ce qui concerne mon site et sa base de données par exemple, comme c'est hyper critique à mes yeux, je backup ça plusieurs fois par jour, puis ça part ensuite sur mon ordi chez moi en local (et par rebond sur mon NAS) et sur Amazon S3.

Peu importe que vous choisissiez un prestataire cloud comme Amazon, Dropbox and co ou que vous optiez pour un Owncloud ou un serveur NAS. L'important, c'est que vos backups soient fiables au départ (les exports foireux ça reste un grand classique), qu'ils soient fréquents et qu'ils soient multiples.

Dans le cas de mon dernier foirage backup, je me reposais sur un backup unique, pensant naïvement que Time Machine savait bien faire son boulot. J'avais tort et ça m'a obligé à changer quelques trucs dans ma config de sauvegarde pour assurer le coup la prochaine fois. (J'ai intégré des backups directs hors Time Machine).

Après ce que j'ai perdu, ce n'était pas vital et je me suis contenté du minimum, ce qui était une erreur. Par contre, ce qui est vital pour moi, ce qui fait mon "coeur de métier", comme on dit, c'est sauvegardé dans tous les sens car "on ne sait jamais".

Quand on a que quelques photos de familles, sa compta personnelle et 2/3 documents à backup chaque jour, ce n’est pas bien compliqué. On fout tout sur son NAS et un Dropbox-like et c'est plié.

Quand on gère de grosses bases de données avec des milliers d'enregistrements, c'est déjà un peu moins fun, mais sachant que c'est ce qui fait vivre sa boite et que des clients se reposent sur vous, c'est vital.

Pensez aussi à vos "prestataires" en qui vous avez toute confiance... Par exemple, si votre boite mail est importante pour vous, gardez à l'esprit qu'à tout moment Gmail (ou un autre) peut dégager votre compte ou qu'un pirate peut venir y faire un peu de ménage. Ne leur faites pas confiance et faites-vous aussi, une sauvegarde de votre côté.

Bref, aujourd'hui, prenez 5 min pour vérifier si vos sauvegardes sont correctement faites, et si les données que vous considérez comme vitales à votre entreprise sont correctement mises en sécurité.

Que le cauchemar que GLI et ses clients sont en train de vivre nous serve de piqure de rappel. Et bonne chance à toute cette presse à l'ancienne pour surmonter cette douloureuse épreuve.

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