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Dorlotons Dégooglisons, c’est plus de soin, d’énergie et de temps dédié à nos services en ligne. Nous clôturons aujourd’hui la collecte lancée le 23 mai pour nous aider à financer l’épisode 1, et l’objectif a été atteint (et même plus !). Un sincère MERCI : merci de votre soutien pour ce nouveau projet qui ne serait pas réalisable sans vous ❤️.
Le projet à long terme « Dorlotons Dégooglisons » c’est une manière pour nous de montrer le soin que nous consacrons à nos services : de la gestion à l’administration, en passant par le support et la communication, sans oublier l’expertise technique. C’est sortir de l’ombre les 80 petites mains qui s’activent en coulisses pour vous permettre d’utiliser des services éthiques afin de retrouver de l’autonomie, de l’esprit critique et de la liberté dans vos pratiques numériques.
« Dorlotons » Dégooglisons, c’est aussi (et surtout !) consacrer plus de temps et d’énergie à nos services en ligne, dont certains peuvent sembler un peu à l’ancienne : nous allons dégager du temps salarié pour la coordination du projet et prendrons le temps de vous faire part des différentes avancées.
Dans ce premier épisode, nous avons mis en lumière les dorlotages déjà réalisés cette année (et souvent un peu passés à la trappe), tout en mettant un coup de projecteur sur le nouveau service Framagroupes (listes de discussions par email), ouvert le 7 juin.
Dorlotons Dégooglisons c’est aussi vous mobiliser : ces services en ligne, gratuits et utiles à près de 1,5 million de personnes par mois ont bien un coût, et il est financé par vous, par vos dons. Lancer cette collecte c’était aussi une manière de savoir si vous trouvez utile que l’on consacre plus de soin, de temps et d’énergie à nos services.
Alors on vous le dit haut et fort : MERCI ! Vous avez été au rendez-vous, et en seulement 12 jours l’objectif de 60 000 € était atteint ! À l’heure où nous publions ces lignes et après ces 22 jours d’animation, vous êtes plus de 1 500 personnes a avoir contribué, avec plus de 76 000 € collectés, soit 127 % de l’objectif fixé (et il reste encore quelques heures pour la collecte : elle ne ferme que ce soir à minuit !). Vraiment, encore une fois, MERCI ! Cette mobilisation nous confirme bien que prendre soin de nos services, les améliorer, et les mettre en avant, c’est réellement un projet qui vous motive autant que nous !
Le livre d’or de cette collecte est maintenant en ligne : vous y trouverez les petits mots que certaines et certains d’entre vous nous ont laissés (et que nous avons pris grand plaisir à lire !). Prendre conscience de l’utilité de nos actions, c’est ça qui nous motive à continuer, et le témoignage de Kris l’illustre vraiment très bien (aucun lien avec Khrys, l’autrice du Khrys’presso) (et promis, c’est pas pour frimer que nous le partageons, mais parce qu’il nous touche particulièrement !).
Merci à Framasoft de nous proposer ces services si utiles au quotidien pour fonctionner en groupe à distance : les pads pour les réunions, les framalistes, les framaforms ! On a tellement besoin de ça, de ces outils qui ne nous pistent pas, cherchent juste à être utiles sans vouloir capter du temps de cerveau, ni de l’argent. Merci aussi pour vos contributions à d’autres services, les efforts faits pour nous informer, et nous permettre de cheminer vers d’autres usages, pour vos réflexions partagées, et pour l’accompagnement que vous apportez aux collectifs pour sortir du tout Google. Merci pour votre engagement, et merci de toutes ces initiatives pour un numérique plus éthique, plus émancipateur et plus libre, loin du monopole et du fonctionnement capitaliste. Merci de vos propositions pour réfléchir le monde autrement (collecte et confiance, édition de livres libres…). Vous assurez grave ! Kris
Clairement : OUI ! Tout d’abord, l’enthousiasme de la mobilisation pour cette collecte nous a montré que nous ne nous trompons pas de direction : vous estimez qu’il est nécessaire de consacrer davantage d’énergie à nos services en ligne et nous allons dégager plus de temps pour les améliorer.
Ce temps de collecte pour mettre en avant nos dorlotages réalisés cette année et présenter la démarche à venir nous rassure aussi quant au budget de notre association. Celui-ci repose à 94 % sur des dons et dépend actuellement très (trop !) fortement des 3 dernières semaines de décembre, où sont réalisés 50 % des dons de l’année (chiffres de 2022). Animer ce temps de mobilisation en milieu d’année nous permet à la fois :
Et alors, c’est quoi la suite pour Dorlotons Dégooglisons ? Nous allons élaborer une feuille de route pour gérer nos priorités, définir les prochains projets et trouver de potentiels prestataires… Bref nous avons encore du pain sur la planche pour les prochaines années. Et nous comptons bien refaire le point sur tout ça l’an prochain…
Encore un immense merci pour votre confiance et pour votre soutien !
Soutenir les actions de Framasoft
Nous ouvrons volontiers nos colonnes aux témoignages de dégooglisation, en particulier quand il s’agit de structures locales tournées vers le public. C’est le cas pour l’interview que nous a donnée Fabrice, qui a entrepris de « dégafamiser » au sein de son association. Il évoque ici le cheminement suivi, depuis les constats jusqu’à l’adoption progressive d’outils libres et éthiques, avec les résistances et les passages délicats à négocier, ainsi que les alternatives qui se sont progressivement imposées. Nous souhaitons que l’exemple de son action puisse donner envie et courage (il en faut, certes) à d’autres de mener à leur tour cette « migration » émancipatrice.
Bonjour, peux-tu te présenter brièvement pour le Framablog ?
Je m’appelle Fabrice, j’ai 60 ans et après avoir passé près de 30 années sur Paris en tant que DSI, je suis venu me reposer au vert, à la grande campagne… Framasoft ? Je connais depuis très longtemps… Linux ? Aussi puisque je l’ai intégré dans une grande entreprise française, y compris sur des postes de travail, il y a fort longtemps…
Ce n’est que plus tard que j’ai pris réellement conscience du pouvoir néfaste des GAFAM et que je défends désormais un numérique Libre, simple, accessible à toutes et à tous et respectueux de nos libertés individuelles. Ayant du temps désormais à accorder aux autres, j’ai intégré une association en tant que bénévole, une asso qui compte un peu moins de 10 salariés et un budget annuel avoisinant les 400 K€.
Quel a été le déclencheur de l’opération de dégafamisation ?
En fait, quand je suis arrivé au sein de l’association le constat était un peu triste :
Il devenait donc urgent de « réparer » et j’ai proposé à l’équipe de remettre tout cela en ordre mais en utilisant des outils libres à chaque fois que cela était possible. À ce stade-là, je pense que mes interlocuteurs ne comprenaient pas exactement de quoi je parlais, ils n’étaient pas très sensibles à la cause du Libre et surtout, ils ne voyaient pas clairement en quoi les GAFAM posaient un problème…
En amont de votre « dégafamisation », avez-vous organisé en interne des moments pour créer du consensus sur le sujet et passer collectivement à l’action (lever aussi les éventuelles résistances au changement) ? Réunions pour présenter le projet, ateliers de réflexion, autres ?
Le responsable de la structure avait compris qu’il allait y avoir du mieux – personne ne s’occupait du numérique dans l’asso auparavant – et il a dit tout simplement « banco » à la suite de quelques démos que j’ai pu faire avec l’équipe :
Pour être très franc, je ne pense pas que ces démos aient emballé qui que ce soit…
Franchement, il était difficile d’expliquer les mises à jour de Linux Mint à un utilisateur de Windows qui ne les faisait de toutes façons jamais, d’expliquer LibreOffice Writer à une personne qui utilise MS Word comme un bloc-notes et qui met des espaces pour centrer le titre de son document…
Néanmoins, après avoir dressé le portrait peu glorieux des GAFAM, j’ai tout de même réussi à faire passer un message : les valeurs de l’association (ici une MJC) sont à l’opposé des valeurs des GAFAM ! Sous-entendu, moins on se servira des GAFAM et plus on sera en adéquation avec nos valeurs !
Comment avez-vous organisé votre dégafamisation ? Plan stratégique machiavélique puis passage à l’opérationnel ? Ou par itérations et petit à petit, au fil de l’eau ?
Pour montrer que j’avais envie de bien faire et que mon bénévolat s’installerait dans la durée, j’ai candidaté pour participer au Conseil d’Administration et j’ai été élu. J’ai présenté le projet aux membres du C.A sans véritable plan, si ce n’est de remettre tout d’équerre avec du logiciel Libre ! Là encore, les membres du C.A n’avaient pas forcément une exacte appréhension le projet mais à partir du moment où je leur proposais mieux, ils étaient partants !
Le plan (étalé sur 12 mois) :
Priorité no1 : remettre en route les postes de travail (PC portables) afin qu’ils soient utilisables dans de bonnes conditions. Certains postes de moins de 5 ans avaient été mis au rebut car ils « ramaient »…
Priorité no 2 : stopper l’utilisation de Gmail pour la messagerie et mettre en place des boites mail (avec le nom de domaine de l’asso), boites qui avaient été achetées mais jamais utilisées…
Priorité no 3 : augmenter le niveau des compétences de base sur les outils numériques
Prorité no 4 : mettre en place un cloud privé afin de stocker, partager, gérer toutes les données de l’asso (350Go) et cesser d’utiliser les clouds des GAFAM…
Est-ce que vous avez rencontré des résistances que vous n’aviez pas anticipées, qui vous ont pris par surprise ?
Bizarrement, les plus réticents à un poste de travail Libre étaient ceux qui maîtrisaient le moins l’utilisation d’un PC…
« Nan mais tu comprends, Windows c’est quand même vachement mieux… Ah bon, pourquoi ? Ben j’sais pô…c’est mieux quoi… »
* Quand on représente la plus grosse association de sa ville, il y a de nombreux échanges avec les collectivités territoriales et, on s’arrache les cheveux à la réception des docx ou pptx tout pourris… Il en est de même avec les services de l’État et l’utilisation de certains formulaires PDF qui ont un comportement étrange…
* Quand un utilisateur resté sous Windows utilise encore des solutions Google alors que nous avons désormais tout en interne pour remplacer les services Google, je ne me bats pas…
* Quand certains matériels (un Studio de podcast par exemple) requièrent l’utilisation de Windows et ne peuvent pas fonctionner sous Linux, c’est désormais à prendre en compte dans nos achats…
* Quand Il faut aussi composer avec les services civiques et autres stagiaires qui débarquent, ne jurent que par les outils d’Adobe et expliquent au directeur que sans ces outils, leur création est diminuée…
* Quand le directeur commence à douter sur le choix des logiciels libres, je lui rappelle gentiment que le véhicule de l’asso est une Dacia et non une Tesla…
* Quand on se rend compte qu’un mail provenant des serveurs Gmail est rarement considéré comme SPAM par les autres alors que nos premiers mails avec OVH et avec notre nom de domaine ont eu du mal à « passer » les premières semaines…et de temps en temps encore maintenant…
Est-ce qu’au contraire, il y a eu des changements que vous redoutiez et qui se sont passés comme sur des roulettes ?
Rassembler toutes les données de l’asso. et de ses utilisateurs au sein de notre cloud privé (Nextcloud) était vraiment la chose qui me faisait le plus peur et qui est « passée crème » ! Peut-être tout simplement parce que certaines personnes avaient un peu « oublié » où étaient rangées leurs affaires auparavant…
… et finalement quels outils ou services avez-vous remplacés par lesquels ?
NB : Concernant les besoins en création graphique ou vidéo on utilise plusieurs solutions libres selon les besoins (Gimp, Krita, Inkscape, OpenShotVideo,…) et toutes les autres solutions qui étaient utilisées de manière « frauduleuse » ont été mises à la poubelle ! Nous avons néanmoins un compte payant sur canva.com
À combien estimez-vous le coût de ce changement ? Y compris les coûts indirects : perte de temps, formation, perte de données, des trucs qu’on faisait et qu’on ne peut plus faire ?
Il s’agit essentiellement de temps, que j’estime à 150 heures dont 2/3 passées en « formation/accompagnement/documentation » et 1/3 pour la mise au point des outils (postes de travail, configuration du Nextcloud).
Côté coûts directs : notre serveur Nextcloud dédié, hébergé par un CHATONS pour 360 €/an et, c’est tout, puisque les boîtes mail avaient déjà été achetées avec un hébergement web mais non utilisées…
Il n’y a eu aucune perte de données, au contraire on en a retrouvé !
À noter que les anciens mails des utilisateurs (stockés chez Google donc) n’ont pas été récupérés, à la demande des utilisateurs eux-mêmes ! Pour eux c’était l’occasion de repartir sur un truc propre !
À ma connaissance, il n’y a rien que l’on ne puisse plus faire aujourd’hui, mais nous avons conservé deux postes de travail sous Windows pour des problèmes de compatibilité matérielle.
Cerise sur le gâteau : des PC portables ont été ressuscités grâce à une distribution Linux, du coup, nous en avons trop et n’en avons pas acheté cette année !
Est-ce que votre dégafamisation a un impact direct sur votre public ou utilisez-vous des services libres uniquement en interne ? Si le public est en contact avec des solutions libres, comment y réagit-il ? Est-il informé du fait que c’est libre ?
Un impact direct ? Oui et non…
En fait, en plus de notre démarche, on invite les collectivités et autres assos à venir « voir » comment on a fait et à leur prouver que c’est possible, ce n’est pas pour autant qu’on nous a demandé de l’aide.
Pour eux, la marche peut s’avérer trop haute et ils n’ont pas forcément les compétences pour franchir le pas sans aide. Imaginez un peu, notre mairie continue de sonder la population à coups de GoogleForms alors qu’on leur a dit quantité de fois qu’il existe des alternatives plus éthiques et surtout plus légales !
Et encore oui, bien que nous utilisions essentiellement ces outils en interne le public en est informé, les « politiques » et autres collectivités qui nous soutiennent le sont aussi et ils sont toujours curieux et, de temps en temps, admiratifs ! La gestion même de nos adhérents et de nos activités se fait au travers d’une application client / serveur développée par nos soins avec LibreOffice Base. Les données personnelles de nos adhérents sont ainsi entre nos mains uniquement.
Est-ce qu’il reste des outils auxquels vous n’avez pas encore pu trouver une alternative libre et pourquoi ?
Oui… nos équipes continuent à utiliser Facebook et WhatsApp… Facebook pour promouvoir nos activités, actions et contenus auprès du grand public et WhatsApp pour discuter instantanément ensemble (en interne) ou autour d’un « projet »avec des externes. Dans ces deux cas, il y a certes de très nombreuses alternatives, mais elles sont soit incomplètes (ne couvrent pas tous les besoins), soit inconnues du grand public (donc personne n’adhère), soit trop complexes à utiliser (ex. Matrix) mais je garde un œil très attentif sur tout cela, car les usages changent vite…
Quels conseils donneriez-vous à des structures comparables à la vôtre (MJC, Maison de quartier, centre culturel…) qui voudrait se dégafamiser aussi ? Des erreurs à ne pas commettre, des bonnes pratiques éprouvées à l’usage ?
Cela fait deux ans que notre asso. est dans ce mouvement et si je vous dis que l’on utilise FFMPEG pour des traitements lourds sur les médias de notre radio FM associative, traitements que l’on n’arrivait pas à faire auparavant avec un logiciel du commerce ? Si je vous dis qu’avec un simple clic-droit sur une image, un utilisateur appose le logo de notre asso en filigrane (merci nemo-action !). Si je vous dis que certains utilisateurs utilisent des scripts en ligne de commande afin de leur faciliter des traitements fastidieux sur des fichiers images, audios ou vidéos ? Elle est pas belle la vie ?
Néanmoins, cela n’empêche pas des petites remarques de-ci de-là sur l’utilisation de solutions libres plutôt que de « faire comme tout le monde » mais ça, j’en fais mon affaire et tant que je leur trouverai une solution libre et éthique pour répondre à leurs besoins alors on s’en sortira tous grandis !
Ah, j’oubliais : cela fait bien longtemps maintenant qu’il n’est plus nécessaire de mettre les mains dans le cambouis pour déployer un poste de travail sous Linux, le support est quasi proche du zéro !
Merci Fabrice d’avoir piloté cette opération et d’en avoir partagé l’expérience au lectorat du Framablog !
Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.
Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer votre bloqueur de javascript favori ou à passer en “mode lecture” (Firefox) ;-)
Au début était une plainte pour viols et menaces de mort […] à l’encontre de celui qui était alors député à l’Assemblée nationale. L’autrice de la plainte, Adji Raby Sarr, une employée du salon de massage payée au pourboire, accusait Ousmane Sonko de l’avoir violée à plusieurs reprises entre décembre 2020 et février 2021, et de l’avoir menacée de mort en cas de dénonciation.
Déclaré vainqueur pendant deux jours, Hans Peter Doskozil avait fêté sa victoire tout le week-end.
Environ 160 feux étaient toujours actifs mardi au Québec, devenu l’épicentre d’un printemps catastrophique sur le front des incendies au Canada. La plupart de ces feux (environ 110) dans la province de 8 millions d’habitants sont jugés hors de contrôle.
Tesla’s driver-assistance system, known as Autopilot, has been involved in far more crashes than previously reported
Years before the Sept. 11 attacks and the anthrax mailing, the “Unabomber’s” deadly homemade bombs changed the way Americans mailed packages and boarded airplanes, even virtually shutting down air travel on the West Coast in July 1995. He forced The Washington Post, in conjunction with The New York Times, to make the agonizing decision in September 1995 to publish his 35,000-word manifesto, “Industrial Society and Its Future,” which claimed modern society and technology was leading to a sense of powerlessness and alienation.
But whistleblower says 2013 surveillance ‘child’s play’ compared to technology today
En Équateur, le mécanisme de la « muerte cruzada » (mort croisée) permet au président de dissoudre l’Assemblée nationale, de convoquer sous trois mois de nouvelles élections et de gouverner entretemps par décrets. Le président Guillermo Lasso vient de l’appliquer, créant une situation de forte incertitude politique dans le pays
Des autochtones péruviens se sont emparés mardi 6 juin de deux barges pétrolières sur l’Amazonie pour dénoncer l’impact environnemental de l’exploitation du pétrole.La compagnie canadienne affirme que les deux barges ont été prises d’assaut à l’aide de pirogues et de cocktails molotov, mardi 6 juin, sur une rivière du district de Puinahua, dans la région de Loreto (nord-est du Pérou).
When conditions fluctuate, they can rapidly recode key proteins in their nerve cells, ensuring critical neurological activities remain functional when temperatures drop dramatically.
Le phénomène météorologique, associé à une augmentation des températures mondiales et à de multiples évènements extrêmes, a bien débuté et devrait « se renforcer graduellement » dans les mois à venir, selon l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique.
Il y a en Asie (principalement Chine et Inde, ainsi que d’autres pays moins peuplés, comme le Pakistan, le Bangladesh, l’Afghanistan, etc., un déficit énorme du nombre de femmes dû principalement à l’avortement des fœtus féminins et aux moindres soins et nourriture que reçoivent les filles par rapport aux garçons dans ces pays.
Avec une coalition des oppositions, les députés ont comme en août dernier rejeté les comptes 2021 par 78 voix contre 74 en première lecture. Le vote a peu d’incidence politique mais il fait tache.
Depuis les élections législatives de 2022, la validation de budgets passés, auparavant formalité comptable, est devenue un problème pour Renaissance, dans une Assemblée sans majorité absolue.
Depuis le début de l’année, la repression des fraudes dispose d’une nouvelle arme dans son arsenal : le « name and shame » sur les injonctions, en plus des sanctions administratives.
Depuis le 4 avril dernier, soit 58 jours, 500 jeunes isolés survivent à même le sol, sans eau courante ni électricité, dans une école désaffectée du 16e arrondissement de Paris. Tous sont ici sans leur famille et sans aucune ressource financière. Beaucoup souffrent de traumatismes psychologiques ou physiques, ainsi que de nombreuses maladies respiratoires et dermatologiques. Tant d’éléments qui définissent, de fait, une situation d’urgence humanitaire en plein centre de la capitale française. Sans action immédiate de l’État, un drame semble inévitable.
La femme de 66 ans qui s’était immolée samedi 3 juin devant l’hôtel de ville n’a pas survécu à ses blessures. Elle avait commis ce geste de désespoir alors qu’elle était sous le coup d’une procédure d’expulsion de son logement social pour une importante dette locative.
Trois raisons expliquent la baisse des capacités des forêts à absorber du carbone : une chute de la croissance des arbres (-10 % en dix ans) due notamment à la multiplication des sécheresses depuis 2015, une hausse de leur mortalité (+54 % en dix ans) […] et la récolte de bois en hausse, le taux de prélèvement étant passé de 55 à 65 % en dix ans.
Fleuve le moins artificialisé de France, la Loire rencontre néanmoins de sévères menaces écologiques, et le réchauffement climatique tend à aggraver la situation. Face à ces risques, le Parlement de Loire promeut le projet d’une personnalité juridique du cours d’eau.
Après les expérimentations des villes pilotes, Orange a communiqué une liste élargie des villes prochainement concernées par l’extinction du réseau qui supporte l’ADSL. Les communes des départements la Mayenne et de la Charente-Maritime sont surreprésentées.
Pour avoir diffusé des témoignages mettant en cause un vigneron pour des faits de violences sexuelles, Isabelle Perraud a été condamnée à payer près de 29 000 euros de dommages et intérêts pour diffamation. Plus de 400 personnes disent leur crainte qu’à l’avenir, témoigner publiquement de violences sexistes et sexuelles devienne impossible.
Au moins six femmes l’accusent de « viols », « séquestrations » et de « menaces de mort ». Il aurait notamment imposé un rapport sexuel alors qu’il se savait porteur d’une maladie sexuellement transmissible.
En 2017, l’adolescente avait été victime d’un viol collectif par des jeunes de la cité, dont son petit copain de l’époque, qui l’avait piégée dans une clinique désaffectée. La vidéo, postée sur les réseaux sociaux, avait participé à jeter l’opprobre et l’infamie sur la victime.
Ces gens ne se rendent pas compte de ce qu’ils font au pays. Ils ajoutent une crise institutionnelle à une crise politique. On ne sortira pas indemne de cet épisode. Emmanuel Macron, Élisabeth Borne et les présidents des groupes de la minorité présidentielle en portent la responsabilité. Je suis affolé de voir le manque complet de maturité politique de ces responsables.
En rendant sa décision sur l’irrecevabilité des amendements au micro de BFMTV, la présidente de l’Assemblée nationale a fait ce qu’elle reprochait à Éric Coquerel une semaine plut tôt.« C’est très important les formes quand vous exercez des fonctions. Vous ne décidez pas et vous ne communiquez pas d’abord dans les médias avant d’avoir rendu votre décision formelle »
Après plusieurs mois d’enquête sur l’attribution d’un marché de l’eau à la SAUR en 2009, le Parquet national financier (PNF) vient de décider le renvoi d’Olivier Dussopt devant le tribunal correctionnel. Pour assurer sereinement sa défense et ne pas entraver l’action gouvernementale, Olivier Dussopt doit présenter sa démission.
Le rapport de l’Inspection générale de l’administration sur les subventions accordées à un projet mené par Mohamed Sifaoui a provoqué la démission du préfet Christian Gravel. La ministre, qui aurait joué l’intermédiaire entre ces deux personnes, reste en poste.
Une étude d’ampleur de l’Institut des politiques publiques, portant sur des données de 2016, met en cause la réalité de la progressivité de l’impôt pour les 0,0002 % des foyers français les plus riches.
Pesticides réautorisés, soutien aux industriels… La proposition de projet de loi « en faveur de la Ferme France » contient de nombreuses régressions environnementales
Pour laisser la place à un magasin de bricolage, 39 stèles mégalithiques ont été détruites.
Voir aussi Boulette administrative ou “oubli” volontaire ? À Carnac, le mystère des 39 menhirs détruits (telerama.fr) Et Menhirs détruits à Carnac : leur « valeur archéologique n’est pas établie » répond l’Etat (liberation.fr)
La Direction régionale des affaires culturelles a finalement réagi à la polémique sur la destruction de 39 stèles pour faire place à la construction d’un Mr Bricolage et minimise la valeur archéologique des vestiges.
En utilisant tous les moyens à sa disposition pour passer en force ses politiques libérales, l’exécutif prend un tournant que les chercheurs n’hésitent plus à qualifier d’autoritaire.
D’après LLA, la proportion de personnes surveillées en France au titre de la « prévention des violences collectives » progresserait « de manière continue depuis le mouvement des gilets jaunes », et aurait même « presque doublé, passant de 2 100 individus en 2018 à plus de 3 500 aujourd’hui, sur un total d’environ 23 000 cibles ». […] Mediapart raconte de son côté comment plusieurs militant·es des réseaux Bassines non merci et des Soulèvements de la Terre, dont de simples cantinières, ont récemment découvert des balises GPS aimantées sous leurs véhicules, ou encore des caméras cachées installées devant leurs domiciles.
Lundi 5 juin à six heures, une vague d’arrestations et de perquisitions sans précédent a frappé des militantes et militants proches des Soulèvements de la Terre et de l’écologie radicale. L’opération a été menée dans le cadre d’une instruction judiciaire concernant des faits de dégradations accomplis le 10 décembre dernier dans une usine Lafarge à Bouc-Bel-Air (Bouches-du-Rhône). Les forces de police ont ciblé huit communes à travers la France […] à Marseille, Montreuil, Dijon, Lyon, Toulouse, Bayonne ainsi que des zones rurales, à Caylus et à Verfeil-sur-Seye, dans le Tarn-et-Garonne.
Voir aussi Les militant·es écologistes libéré·es après 4 jours de garde à vue (reporterre.net)
D’après nos informations, les auditions sont restées très vagues. Les forces de police cherchant à savoir si les militants cautionnaient « la violence lors des manifestations », le sabotage ou encore les « querelles entre pacifistes et black bloc ».
En 2018, venue rendre visite à sa fille à Bordeaux, cette ancienne vendeuse reçoit une balle en pleine nuque. Elle n’aurait pas dû se trouver dehors, considèrent les juges, qui l’estiment partiellement responsable de son malheur.
Angelina est sur le point de trouver la justice à ses côtés. La chambre d’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence a ordonné le 7 juin de rouvrir l’enquête sur la violente agression que la jeune femme, alors âgée de 19 ans, avait subie le 8 décembre 2018 à Marseille, en marge d’une manifestation des Gilets jaunes.
Les travailleurs de l’établissement pénitentiaire de l’archipel fustigent des conditions de travail dégradées et des détenus entassés dans les cellules. Une situation qui se serait aggravée depuis le début l’opération policière Wuambushu.
Les amalgames de certains politiques après l’attaque au couteau qui a fait six blessés dont quatre enfants sont désolants et soulignent leur totale déconnexion de la réalité.
Le jour à peine levé, l’extrême droite avait déjà laissé ses traces. Au lendemain de l’attaque au couteau d’Annecy, plusieurs locaux de partis politiques de gauche ont été la cible d’inscriptions xénophobes et antisémites.
En 2024, les Jeux Olympiques de Paris seront l’occasion de faire entendre la révolte populaire, avec un large panel d’épreuves sportives accessibles à tous les niveaux. En voici quelques unes.
« Ce qui nous coince, ce sont ces dates éloignées de mobilisation fixées par l’intersyndicale. Si on avait fait les douze ou treize jours de mobilisation d’affilée, ça n’aurait pas été la même », souffle Nicolas Davan, secrétaire général du syndicat CGT énergie Provence, qui aurait bien aimé que « Sophie Binet soit élue secrétaire générale du syndicat un an ou deux avant, l’impulsion aurait été différente »
Amer, Pascal Vaudin, secrétaire général de la CFDT des transports du Bas-Rhin, affirme que le mot d’ordre de son syndicat à l’échelle nationale était de ne rien organiser en mai
Les assureurs font bien partie des profiteurs de cette réforme, ils soutiennent Macron dans sa casse des services publics. Ils sont donc une cible de ma colère. En me brisant, je me désolidarise de l’assurance à laquelle je suis associée de force. Je veux le retrait de la réforme des retraites et la chute du capitalisme. Sans cela, et en solidarité, avec mes cousines de l’assurance de Saxe éclatées l e 6 juin, mes sœurs se briseront elles aussi, parcours de manif ou pas !
L’État n’a pas de honte : il accuse de terrorisme ceux qui ont protesté contre un industriel qui est en lien avec le terrorisme. Rappelons que Lafarge est actuellement mis en examen pour double complicité de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, après avoir négocié avec Daech un droit de continuer son activité lucrative en Syrie.
Les autorités avaient donné un ultimatum au 5 juin à la ZAD du Saclay pour plier bagages. Hier, après avoir récupéré ce qu’ils pouvaient pendant la semaine, les habitants ont quitté le camp.
Pourquoi est-il urgent d’enquêter sur l’agro-industrie ? Après dix ans passés à scruter le monde agricole, une certitude : ce système provoque une hécatombe. Notre nouvelle newsletter, On en Agro !, se veut une graine de résistance.
À la suite du témoignage d’une agricultrice bio contrainte d’arrêter sa production en raison de la contamination de ses terres par d’anciens pesticides, basta ! lance un appel pour rendre visible des situations similaires. Nous comptons sur votre relais.
Notre campagne de mécénat n’a pas abouti, malgré quelques espoirs, et nous n’arrivons pas à dépasser notre plafond de verre à 8 000 abonnés. La solution la plus censée qu’un gérant devrait avoir dans une telle situation serait de déposer le bilan. Mais grâce au travail énorme des journalistes et à l’amour inconditionnel de nos lecteurs, il m’est inconcevable de fermer Next INpact sans avoir tout tenté, exploré toutes les pistes jusqu’au bout du bout. La team et nos lecteurs croient fortement en Next INpact et en sa mission d’utilité publique.
YouTube France clôture la chaîne du vidéaste d’extrême droite Papacito, après plusieurs avertissements. L’influenceur avait diffusé fin mai une série de vidéos s’en prenant à un élu d’un petit village du Tarn-et Garonne, placé sous protection policière à la suite de menaces de mort consécutives à cette diffusion.
D’après une enquête du « Wall Street Journal », du contenu pédopornographique et pédophile est illégalement recommandé sur le réseau social. Meta reconnaît des erreurs et assure faire le nécessaire.
La France a déroulé le tapis rouge à des ingénieurs et scientifiques allemands nazis pour doper sa recherche et reconstituer son industrie, raconte Michel Tedoldi dans son livre « Un pacte avec le diable ».
Que s’est-il passé lors des élections générales qui se sont tenues en Grèce le 21 mai dernier ? Comment la droite, au pouvoir depuis 2019, a pu l’emporter avec une telle marge alors même qu’il y a seulement quelques mois la catastrophe ferroviaire de Tempi avait suscité une très vaste mobilisation populaire contre le gouvernement de Mitsotakis ?
Si le gouvernement avait mis autant d’énergie pour réduire nos dépenses publiques que pour entraver ce vote, mes chèr·es collègues, notre pays serait bientôt excédentaire.
Retrouvez les revues de web précédentes dans la catégorie Libre Veille du Framablog.
Les articles, commentaires et autres images qui composent ces « Khrys’presso » n’engagent que moi (Khrys).
À l’heure où dans une dérive policière inquiétante on criminalise les personnes qui veulent protéger leur vie privée, il est plus que jamais important que soient diffusées à une large échelle les connaissances et les pratiques qui permettent de prendre conscience des enjeux et de préserver la confidentialité. Dans cette démarche, l’association Exodus Privacy joue un rôle important en rendant accessible l’analyse des trop nombreux pisteurs qui parasitent nos ordiphones. Cette même association propose aujourd’hui un nouvel outil ou plutôt une boîte à outils tout aussi intéressante…
Bonjour, Exodus Privacy. Chez Framasoft, on vous connaît bien et on vous soutient mais pouvez-vous rappeler à nos lecteurs et lectrices en quoi consiste l’activité de votre association ?
Oui, avec plaisir ! L’association Exodus Privacy a pour but de permettre au plus grand nombre de personnes de mieux protéger sa vie privée sur son smartphone. Pour cela, on propose des outils d’analyse des applications issues du Google Play store ou de F-droid qui permettent de savoir notamment si des pisteurs s’y cachent. On propose donc une application qui permet d’analyser les différentes applications présentes sur son smartphone et une plateforme d’analyse en ligne.
Alors ça ne suffisait pas de fournir des outils pour ausculter les applications et d’y détecter les petits et gros espions ? Vous proposez maintenant un outil pédagogique ? Expliquez-nous ça…
Depuis le début de l’association, on anime des ateliers et des conférences et on est régulièrement sollicité·es pour intervenir. Comme on est une petite association de bénévoles, on ne peut être présent·es partout et on s’est dit qu’on allait proposer un kit pour permettre aux personnes intéressées d’animer un atelier « smartphones et vie privée » sans avoir besoin de nous !
Selon vous, dans quels contextes le kit peut-il être utilisé ? Vous vous adressez plutôt aux formatrices ou médiateurs de profession, aux bénévoles d’une asso qui veulent proposer un atelier ou bien directement aux membres de la famille Dupuis-Morizeau ?
Clairement, on s’adresse à deux types de publics : les médiateur·ices numériques professionnel·les qui proposent des ateliers pour leurs publics, qu’ils et elles soient en bibliothèque, en centre social ou en maison de quartier, mais aussi les bénévoles d’associations qui proposent des actions autour de la protection de l’intimité numérique.
Bon en fait qu’est-ce qu’il y a dans ce kit, et comment on peut s’en servir ?
Dans ce kit, il y a tout pour animer un atelier d’1h30 destiné à un public débutant ou peu à l’aise avec le smartphone : un déroulé détaillé pour la personne qui anime, un diaporama, une vidéo pédagogique pour expliquer les pisteurs et une fiche qui permet aux participant·es de repartir avec un récapitulatif de ce qui a été abordé pendant l’atelier.
Par exemple, on propose, à partir d’un faux téléphone, dont on ne connaît que les logos des applications, de deviner des éléments sur la vie de la personne qui possède ce téléphone. On a imaginé des méthodes d’animation ludiques et participatives, mais chacun·e peut adapter en fonction de ses envies et de son aisance !
Comment l’avez-vous conçu ? Travail d’une grosse équipe ou d’un petit noyau d’acharnés ?
Nous avons été au total 2-3 bénévoles dans l’association à créer les contenus, dont MeTaL_PoU qui a suivi/piloté le projet, Héloïse de NetFreaks qui s’est occupée du motion-design de la vidéo et _Lila* de la création graphique et de la mise en page. Tout s’est fait à distance ! À chaque réunion mensuelle de l’association, on faisait un point sur l’avancée du projet, qui a mis plus longtemps que prévu à se terminer, sûrement parce qu’on n’avait pas totalement bien évalué le temps nécessaire et qu’une partie du projet reposait sur du bénévolat. Mais on est fier·es de le publier maintenant !
Vous l’avez déjà bêta-testé ? Premières réactions après tests ?
On a fait tester un premier prototype à des médiateur·ices numériques. Les retours ont confirmé que l’atelier fonctionne bien, mais qu’il y avait quelques détails à modifier, notamment des éléments qui manquaient de clarté. C’est l’intérêt des regards extérieurs : au sein d’Exodus Privacy, des choses peuvent nous paraître évidentes alors qu’elles ne le sont pas du tout !
Votre kit est disponible pour tout le monde ? Sous quelle licence ? C’est du libre ?
Il est disponible en CC-BY-SA, et c’est du libre, comme tout ce qu’on fait ! Il n’existe pour le moment qu’en français, mais rien n’empêche de contribuer pour l’améliorer !
Tout ça représente un coût, ça justifie un appel aux dons ?
Nous avons eu de la chance : ce projet a été financé en intégralité par la Fondation AFNIC pour un numérique inclusif et on les remercie grandement pour ça ! Le coût de ce kit est quasi-exclusivement lié à la rémunération des professionnel·les ayant travaillé sur le motion design, la mise en page et la création graphique.
Est-ce que vous pensez faire un peu de communication à destination des publics visés, par exemple les médiateur-ices numériques de l’Éducation Nationale, des structures d’éducation populaire comme le CEMEA etc. ?
Mais oui, c’est prévu : o
Le travail d’Exodus Privacy va au delà de ce kit et il est important de le soutenir ! Pour découvrir les actions de cette formidable association et y contribuer, c’est sur leur site web : https://exodus-privacy.eu.org/fr/page/contribute On souhaite un franc succès et une large diffusion à ce nouvel outil. Merci pour ça et pour toutes leurs initiatives !
Framagroupes vient d’ouvrir ! Ce nouveau service permet aux groupes de continuer à échanger facilement par email, en arrêtant de surcharger un Framalistes archi plein… En repartant sur des bases saines !
Les Framaservices, c’est avant tout des humain⋅es : sans elles et eux, pas de Framalistes. Pas d’envoi de centaines de milliers de mails par jour (malgré les embûches des gros fournisseurs de mails). Pas de gestion financière pour payer les factures des serveurs. Pas de support pour vous débloquer quand plus personne ne peut gérer votre liste. Personne pour vous dire que Framalistes, et maintenant Framagroupes, existent et pourquoi !
« Dorlotons Dégooglisons » est là pour mettre tout ce travail, et les personnes qui le réalisent, en valeur !
On ne le répétera jamais assez : Framalistes ne ferme pas ! Vous pouvez toujours gérer vos listes là-bas, ajouter des abonné⋅es, enlever des gestionnaires, demander au support de remettre un gestionnaire privilégié parce que « Oups, on a enlevé le dernier, on ne peut plus administrer notre liste 😅 » ! Framagroupes vient en soutien à Framalistes ! Vous n’avez pas besoin de migrer vers Framagroupes. Vous ne pouvez juste plus créer de nouvelles listes sur Framalistes.
Parce que, l’air de rien, maintenir un service de listes de discussions, ce n’est pas de tout repos ! Chaque jour vient avec son lot de mails bloqués par tel fournisseur de mails, son lot de contournements pour les écouler, alléger un serveur, supprimer les spams, vous débloquer sur le support…
Nous ne voulions pas fermer ce service (on vous a dit que Framalistes ne fermait pas ? !) tant il vous est utile et peu disponible sur le web, mais nous ne voulions pas nous esquinter non plus à le maintenir ainsi. C’est pour cela que nous ouvrons Framagroupes : un équilibre entre les fonctionnalités utiles, pour vous, de Framalistes, et un apaisement, pour nous, dans la gestion.
Framagroupes vous permet, tout comme le fait déjà Framalistes depuis des années, d’échanger avec vos camarades, par mails. Grâce au logiciel Sympa (oui oui, c’est bien son nom) qui fait tourner Framalistes et Framagroupes, vous pourrez envoyer un mail à votre-liste@framagroupes.org pour que toutes les personnes abonnées à cette liste le reçoivent et y participent en retour. Bien plus pratique que d’envoyer un mail avec 50 CC (adresses en copies) non cachées (ne faites pas ça chez vous : on ne dévoile pas les adresses mails des gens sans leur consentement).
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Les mails, c’est compliqué en tant que fournisseur de service. C’est pour cela qu’il n’existe pas une offre pléthorique de fournisseurs de mails. Si nous avons le plaisir de vous offrir un nouveau service, c’est aussi pour nous assurer que vos mails arriveront à destination.
À force de recevoir du spam sur des listes complètement ouvertes (qu’il n’est plus possible de faire avec Framagroupes, ni avec Framalistes), et donc de renvoyer ces spams sur les adresses mails des membres, notre serveur Framalistes commençait à avoir mauvaise réputation auprès des autres fournisseurs de mails. Cela avait pour conséquence d’empêcher la réception des mails (ce qui est gênant pour une liste de discussions par mails, vous en conviendrez).
En-dehors des spams avérés, les anti-spams sont particulièrement sensibles à certains comportements. Aussi, envoyer un mail ne contenant qu’une image (même si c’est celle d’un chaton), un mail qui ne contient qu’un lien (ou, au contraire, trop de liens, même si c’est vers les chatons), un sujet en capitales, l’utilisation de couleurs pour le fond du mail ou les mots, ou encore mettre trop d’adresses en copie (ne faites pas ça chez vous), sont autant de comportements qui rendent notre service suspect aux yeux des gros fournisseurs.
Une autre source de mauvaise réputation : les lettres d’informations (ou newsletter). Framalistes, comme Framagroupes, n’autorise pas les lettres d’information (mais vous le saviez déjà grâce à notre foire aux questions que vous lisez régulièrement et avec entrain) !
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Framagroupes, c’est un nouveau serveur, dont le paramétrage initial a été pensé et réalisé en prenant en compte nos années d’expérience du mail, pour éviter au maximum les soucis (notamment de spams). Parce que le but est de prendre soin de nos services et des personnes qui s’en occupent, nous avons dû mettre dès le lancement des limites supplémentaires à celles de Framalistes.
En commun avec Framalistes :
Limites et règles supplémentaires, sur Framagroupes :
Si nous vous expliquons les raisons de ces limites ci-dessus, sachez qu’à terme nous comptons implémenter les mêmes règles au sein de Framalistes (comme ça, pas de jalousie !).
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« Bonjour tout le monde,
Comme vous l’avez vu sur le Framablog, Framasoft vient d’ouvrir Framagroupes en soutien à Framalistes (qui ne ferme pas !). Pour les aider à dorloter les services, je me disais que ce serait une bonne idée de leur faire un don et/ou de faire passer le mot ! Si ce n’est pas possible pour nous, ça le sera peut-être pour d’autres !
Cela fait quand même quelques années que nous pouvons échanger sur la betterave grâce à Framalistes, que la documentation et la foire aux questions nous aident grandement (comme quand on a voulu ajouter un gestionnaire privilégié à la liste), et que le service fonctionne bien grâce à toutes ces petites mains invisibles.
Leur estimation pour cette première année de dorlotage est de 60 000€ : je propose 59 000€ ou 59€ ! La collecte prend fin le 13 juin !
À vous lire.
Betteravement,
Bisous. »
À la semaine prochaine pour faire le bilan de cette collecte (et on peut déjà vous dire que l’objectif est atteint – un immense merci de votre mobilisation !).
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