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L’étude des cas de contamination montre la possibilité d’être infecté même par un contact « fugace ». […] En Australie, on ne plaisante pas avec le Covid-19. La ville de Sydney est entièrement reconfinée depuis vendredi soir pour… 80 cas de coronavirus. […] Le pays totalise depuis le début de la pandémie moins de 30 000 cas de Covid-19 et moins d’un millier de morts, pour 25 millions d’habitants.
Une enquête du « Times of India » révèle les milliers de falsifications de tests et de manquements d’une agence dépêchée par l’Etat de l’Uttarakhand, dans le nord du pays, lors du pèlerinage monstre de la Kumbh Mela, en avril.
Quasiment inconnu en France, le mouvement révolutionnaire naxalite, basé dans les forêts du centre et de l’est de l’Inde, est en guerre depuis 50 ans contre l’État indien. […] les naxalites tentent de préserver leurs pratiques égalitaires et leur économie de subsistance face à un déferlement de projets d’infrastructure et d’extraction minière et forestière.
Spécialiste des questions d’immigration, Ingeborg Beugel a été arrêtée et poursuivie pour facilitation au séjour illégal d’un jeune Afghan de 23 ans qu’elle héberge sur l’île d’Hydra, où elle vit depuis quarante ans.
Le projet de loi vise à punir les actes de discrimination et d’incitation à la violence contre les gays, les lesbiennes, les transgenres et les handicapés.
For now, Targeted Dream Incubation-based advertising requires our active participation, for example choosing to play an 8-hour Coors soundtrack while we sleep. But it is easy to envision a world in which smart speakers—40 million Americans currently have them in their bedrooms — become instruments of passive, unconscious overnight advertising, with or without our permission.
« Les humains sont exceptionnellement bons pour sous-estimer leur capacité à bouleverser l’environnement »
« Les effets secondaires génito-sexuels chez les femmes sont pris beaucoup moins au sérieux que chez les hommes »
The former head of Amesys, Philippe Vannier, and three current and former executives at Nexa technologies were indicted for “complicity in acts of torture” for selling spy technology to the Libyan regime. French media report that Nexa president Olivier Bohbot, managing director Renaud Roques, and former president Stéphane Salies face the same charges for surveillance sales to Egypt.
On pourra (re)lire à ce propos cet article de janvier 2012 : Amesys : surveillance profonde sur Internet, par Antoine Champagne . (monde-diplomatique.fr)
Dans un rapport publié ce jeudi, l’organisation s’inquiète des « conditions matérielles de détention » en prison et dans certains commissariats. Des allégations « d’insultes, y compris à caractère raciste, homophobe ou transphobe, de la part de policiers » ont notamment été rapportées.
La décision du Conseil d’État a tout de suite été saluée par les opposants, les élus politiques y voyant une “claque au gouvernement” tandis que les syndicats se félicitaient d’une “victoire pour les demandeurs d’emploi”.
“Nous avons extrait trente messages sur des milliers. Trente, et ils n’en retiennent qu’un. Trente et l’enquête menée débouche sur un résultat si dérisoire qu’il est impossible de ne pas conclure à un dysfonctionnement d’ampleur en matière de lutte contre les cyberviolences sexistes”.
Pour celleux qui ne l’auraient pas encore vu, je recommande en complément le documentaire Sale Pute (arte.tv) pour bien prendre conscience du problème.
douze élèves […] ont mis en cause V. « pour des faits de harcèlement dont deux pour des faits d’agression sexuelle également » […] Neuf ont déposé plainte. Trois des plaignants ont par ailleurs été examinés par un médecin légiste, qui a évalué des incapacités totales de travail allant jusqu’à trente jours pour deux d’entre eux. Verdict : rappel à la loi
Ce vendredi, à l’issue d’une semaine de procès, la quadragénaire a été condamnée à quatre ans de prison, dont trois assortis d’un sursis probatoire. Une peine qui fera date.
De très nombreux enseignants ont reçu leur convocation au dernier moment, parfois dimanche soir pour lundi matin.Pire : certains se sont retrouvés à faire partie de jurys dans des spécialités qui n’étaient pas les leurs. Sur les réseaux sociaux, de très nombreux professeurs rapportent, en plein désarroi, avoir dû faire partie de jurys dont aucun membres n’était compétent dans la spécialité examinée, comme par exemple des professeurs d’histoire-géographie examinateurs en sciences physiques. […] La palme du plus lamentable cafouillage logistique revient sans doute à ces élèves de Seine-et-Marne convoqués dans un centre d’examen… où personne ne les attendait ! Ils ont finalement appris qu’ils devaient se rendre dans un autre lycée, avec une bonne heure de transport entre les deux. Il faut ajouter à la liste des couacs les professeurs convoqués le même jour, à la même heure… à deux endroits différents ou les lycées découvrant lundi matin qu’ils étaient centres d’examen…[…] on doit aussi se demander si cette nouvelle atteinte au bac n’a pas une arrière-pensée : apporter des arguments à ceux qui, jusqu’à Rue de Grenelle, veulent la peau du bac comme diplôme national, au prétexte qu’il serait trop lourd, trop complexe, trop coûteux et, finalement, inadapté au « nouveau monde ».
Les profs de français et de philo expérimentent le nouveau logiciel qui enregistre les copies scannées des candidats au bac. Mais beaucoup arrivent dans le désordre, ou floues. Les enseignants estiment passer deux fois plus de temps dessus.
Le trou de la sécurité sociale est revu à la hausse en 2021, à 38,4 milliards d’euros, selon un rapport de la Commission des comptes. La faute, notamment, aux dépenses liées au Covid, que devront financer les assurés.
Le choix de d’Olivier Blanchard et de Jean Tirole pour suggérer au chef de l’État des pistes pour les réformes à venir visait à trouver des arguments pour accroître la pression sur le monde du travail afin d’augmenter les profits. À ce propos, les idées défendues par l’ancien prix Nobel d’économie sont révélatrices d’un cynisme en phase avec celui du président Macron
SMS envoyé automatiquement en cas de non-respect du couvre-feu, amendes prélevées directement sur votre compte… Pour anticiper les futures crises, des sénateurs proposent dans un rapport de développer des outils numériques de plus en plus intrusifs.
Dans un arrêt rendu en 2018, une Cour d’Appel de New York a déclaré que l’utilisation de ces canons relevait d’un usage « anticonstitutionnel » et qu’ils représentent un « abus de force ». Cette décision fait suite à la plainte de six manifestants qui déclaraient avoir eu des « « migraines, des vertiges, de douleurs dans les sinus et de perturbations auditives […] Alors que le niveau moyen d’une conversion est de 60 décibels, que le seuil de douleur est de 120 et qu’à partir de 90 décibels, des risques pour l’audition sont possibles, ces armes peuvent atteindre jusqu’à 150 décibels. Dans la continuité de la gestion policière de la crise par Macron, l’utilisation d’une telle arme montre non seulement un deux poids deux mesures insupportable mais également l’élargissement des moyens répressifs, la police allant jusqu’à utiliser des armes issues de l’armée.
Mon fils, 19 ans, a noté que la casse du matos détruit par les gendarmes à Redon, c’était finalement la même chose que les livres brûlés par les nazis parce que littérature dégénérée. Je suis fier que mon fils ait su faire ce parallèle. C’est la réalité.
Un homme de 34 ans est décédé ce mercredi à Pierrelaye (Val d’Oise) après avoir reçu un coup de taser de la part d’un policier. Le jeune homme, sous le coup d’une expulsion locative, aurait attaqué les forces de l’ordre avec un couteau. L’IGPN a été saisie.
Dans la majorité des établissements pénitentiaires, les moyens sont extrêmement dérisoires et la psychiatrie se limite à donner des médicaments sans pouvoir prendre le temps d’écouter.[…] j’en suis venu à me dire que bien travailler en prison revient à créer un appel d’air et à cautionner l’incarcération des malades mentaux. Or, la prison n’est pas du tout un lieu de soins. »
« On dit aux femmes de dénoncer les violences et de quitter leur conjoint mais le problème n’est pas qu’elles ne parlent pas. Le problème est que quand elles le font, elles ne sont pas protégées, les dossiers ne sont pas traités et elles finissent par se faire tuer par leur ex. »
Si les affrontements et violences qui ont accompagné le mouvement des Gilets jaunes ont amplement été médiatisés, le livre Je ne pensais pas prendre du ferme raconte « ce que les caméras n’ont pas montré » : les 10 000 gardes à vue qui ont ciblé les participants.e.s au mouvement, les milliers d’audiences au tribunal, partout en France, et les 3000 condamnations prononcées, dont plusieurs centaines de peines d’emprisonnement ferme. Du jamais vu face à un mouvement social récent.
Le salariat féminin est le plus concerné par les déserts syndicaux. Les raisons à cette situation sont multiples : plus de précarité, de pauvreté, travaux d’éducation des enfants, d’entretien du domicile, de solidarité familiale
« la firme a mis en place un système de facturation où plus les marchandises sont stockées longtemps, plus cela coûte cher. » À l’inverse, « Amazon met à disposition la destruction des invendus ou les produit retournés ». En bref, pour les vendeurs, il vaut mieux détruire leur marchandise plutôt que de la stocker ou la rapatrier.
il faut arrêter de penser que les abstentionnistes sont des gens individualistes qui s’en foutent de tout. Ils sont d’abord des gens en colère mais qui croient trop en la démocratie pour voter pour « le moins pire » et qui ne veulent plus faciliter les carrières et les ambitions de quelques politiciens. Elles, ils et nous ne sommes pas dépolitisés : au contraire, c’est notre passion du collectif qui nous dégoûte du jeu politique qu’on nous vend.
Frédérique dit « regardez ! des islamo-gauchistes ». De quoi s’agit-il de détourner le regard ? D’une université en vrac, laminée par les mesures sanitaires. Comme celles et ceux qui la peuplaient. Se souvient-on que dans les locaux universitaires vivaient des étudiants ?
Le capitalisme, comme projet, vise à créer un monde à l’image du capital, dans lequel tous les éléments de la nature humaine et extrahumaine sont effectivement interchangeables […] La thèse défendue par Moore est que, s’il devait rémunérer l’ensemble du travail de la nature humaine et non humaine qui est véritablement à son service, alors il s’effondrerait purement et simplement.
Un service dédié aux agents de l’État pour leurs séminaires en ligne, formations, présentations, conférences virtuelles, jusqu’à 350 participant·es.
Les biens communs, ou tout simplement communs, sont des ressources, gérées collectivement par une communauté, celle-ci établit des règles et une gouvernance dans le but de préserver et pérenniser cette ressource. Des logiciels libres aux jardins partagés, de la cartographie à l’énergie renouvelable, en passant par les connaissances et les sciences ouvertes ou les AMAPs et les épiceries coopératives, les « Communs » sont partout !
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Partout en France, des personnes dynamiques s’investissent pour accompagner celles et ceux qui le désirent vers davantage de maîtrise et d’émancipation dans leurs usages numériques.
Framasoft a choisi de mettre en lumière et de soutenir l’activité exemplaire de celle qui se fait appeler « la Reine des Elfes » sur son média social favori. Si nous la connaissons bien et l’apprécions, c’est parce qu’au-delà de son activité régulière au Centre des Abeilles à Quimper, elle a organisé une première session d’Entrée libre, qui a réuni des intervenants du monde du Libre pour 3 jours en août 2019, un événement ouvert à toutes et gratuit « pour comprendre internet, découvrir les logiciels libres et protéger sa vie privée » (voir l’affiche 2019).
Eh bien voilà que notre chère « rainette » bretonne récidive cette année ! Voici dans l’interview ci-dessous les raisons qui la poussent à organiser et réussir un événement qui nous est cher. Et puis comme le budget est plus important cette année, elle a lancé un appel aux dons auquel nous vous invitons à répondre comme nous venons de le faire…
Mat ar jeu, Brigitte ?
Demat Framasoft. Tu te colles au brezhonneg ? Je ne te suivrai pas dans cette langue, car même si j’habite en terre bretonnante, je ne le maîtrise pas. Je te répondrais donc en Gallec : je vais bien ! :)
D’où est venue l’idée d’Entrée Libre ?
Ouh là ! Il faut revenir à la première édition en 2019. Je voulais faire un cadeau à mon pote @reunigkozh qui a initié les distributions gratuites d’ordinateurs au Centre des abeilles. Cela faisait 10 ans en 2019. Et je trouvais que nous devions fêter cela.
Mon expérience personnelle m’avait montré que tout le monde ne comprend pas ce qu’iel fait lors de l’utilisation d’un ordinateur. C’est compliqué de comprendre qu’alors que l’on est seul face à un écran, il se passe plein d’autres choses. De comprendre aussi qu’il peut y avoir aussi de l’éthique dans le numérique et qu’on peut choisir quoi utiliser, si on est suffisamment informé.
Le premier Entrée Libre était donc axé sur une présentation d’assos ou de logiciels qui pouvaient aider à prendre sa vie numérique en main.
Est-ce que c’est facile de faire venir des intervenant·e·s de qualitay à Quimper ? (question de Parisien-tête-de-chien qui se croit au centre du monde… libre :-) )
J’ai eu beaucoup de chance d’utiliser le Fédiverse, en l’occurrence, Mastodon. Avant, j’étais surtout sur Diaspora* et quand Framasoft a dit « ça vous dit d’essayer un nouvel outil de microblogging ? » ben, je suis allée tester !… et j’y ai rencontré des gens super, qui m’ont appris plein de trucs et qui répondaient à mes questions de noob. Alors, quand j’ai parlé de mon projet d’informer les gens de ce qui existait, Iels ont répondu présent. C’était très émouvant de voir que non seulement personne ne démontait ce projet mais qu’en plus il y avait du monde à répondre à mon appel. J’suis ni connue ni de ce monde-là… Et iels sont forcément de qualitay puisque ce sont mes mastopotes ! 😀
C’est le numéro 2, pourquoi ? Le 1 ne t’a pas suffi ? 😀
J’avais dit que je ne referai plus ! :-P . C’est beaucoup de boulot mine de rien et beaucoup de stress ! Mais voilà, suite au premier confinement, j’ai rencontré beaucoup de gens « malades du numérique ». Je veux dire que beaucoup de personnes ont été obligées d’utiliser des outils qu’iels ne comprenaient pas. C’était devenu une obligation et iels ont galéré pensant que c’était de leur faute… « parce que je suis nul ! ». J’aimerais donc qu’iels comprennent que ce n’est pas le cas. Qu’il existe des outils plus accessibles que d’autres. Qu’iels ne vont pas casser Internet en allant « dessus ».
Quelles attentes est-ce que tu perçois lors des ateliers que tu réalises ? (je pense à la fois aux tiens et aux distributions d’ordis de LinuxQuimper)
Vaste question !
Pour les distributions, c’est facile. Les gens veulent s’équiper ! Leur besoin est simple, pouvoir accéder aux mails et pour beaucoup, pouvoir s’actualiser à Pôle Emploi. Mais nous n’avons pas beaucoup de retour quand à leur utilisation par la suite.
Pour les ateliers que j’anime, en tant que salariée maintenant, je mets bien les choses au clair. Je ne donne pas de cours, je fais un accompagnement. C’est-à-dire que je ne touche que très peu à la machine, sauf pour voir parfois où sont cachés les trucs (ben oui, n’utilisant qu’Ubuntu, je ne sais pas forcément utiliser un Windows ou un Mac.).
L’avantage de leur montrer cela, c’est que du coup, iels s’aperçoivent qu’il n’y a pas de science infuse et que non, l’apposition des mains ne leur fera pas venir le savoir. Quant à leurs attentes, une fois qu’iels ont compris cela , elles deviennent plus sympas. Les discussions sur la vie privée arrivent très vite, d’autant que j’ai accroché les belles affiches de la Quadrature du net dans la salle où je suis . Et une fois les angoisses passées, la curiosité arrive et tu les vois passer le curseur sur les icônes, pour savoir ce que c’est avant de cliquer. Et faire la différence entre Internet et leur machine. C’est génial !
Et puis ensuite, quand je les accompagne sur Internet, il y a plein de questions auxquelles je les force à trouver la réponse par rapport à leurs attentes. Notamment pour les cookies… Je leur explique que ce n’est pas à moi de décider pour elleux, cela leur semble étonnant au début, et puis je les vois décider, se demander pourquoi telle ou telle extension a été ajoutée la dernière fois qu’iels ont amené leur ordi à réparer… C’est très sympa !
D’où te vient cette curiosité pour apprendre et progresser en compétences dans un domaine qui ne t’était pas trop familier il y a peu d’années encore ?
Je crois que je suis curieuse par nature. Pas de cette curiosité pour savoir qui fait quoi. Mais de comment ça marche et du pourquoi, cela épuisait parfois mes instits même si elles aimaient bien cela.
J’ai toujours démonté mes machines, pas quand j’étais enfant, « les filles ne font pas ça » (déjà que je jouais au foot et que je grimpais aux arbres !), pour essayer de les réparer car souvent ce n’était pas grand-chose qui les empêchait de fonctionner (un tout petit jouet glissé dans le magnétoscope par exemple). Et on va dire que c’est grâce ou à cause de Windows que j’ai rencontré le Libre. Puisque j’en avais assez de le casser parce que je retirais des fichiers qui ne me semblaient pas clairs et de ces virus qui revenaient malgré les antivirus qu’ils soient gratuits ou payants. J’ai donc commencé par chercher sur internet « par quoi remplacer Windows ». À l’époque je ne connaissais pas le mot « système d’exploitation » et j’ai lu des trucs qui parlaient d’un bidule qui s’appelait Linux. J’ai fouillé, cherché, et au bout d’un an j’ai dit à un de mes fils : « tu te débrouilles mais je veux ça sur l’ordi ». Il a gravé un disque et la libération est arrivée. 😀
Puis j’ai vu qu’il existait un groupe LinuxQuimper (sur FB à l’époque où je l’utilisais) et qu’il y avait au centre social des Abeilles des gens de ce groupe (j’ai appris plus tard qu’on disait un GUL) distribuaient des ordis sous Linux. Je les ai donc contactés et je suis entrée dans l’équipe de distribution. Et j’ai recommencé à poser des questions ;-). Et un jour, ils m’ont parlé de Diaspora* où j’ai créé un compte…
Pour nous, tu es la figure de proue d’Entrée Libre, mais est-ce que tu es soutenue et aidée localement pour cette opération par une association ?
Le centre social est effectivement géré par une association « Centre des abeilles ».
Pour la prépa, je suis toute seule à bord, avec l’aval des intervenants et des aides ponctuelles sur les mises en forme. Je prépare cela bénévolement, et ensuite je me fais aider pour la diffusion et tous les petits détails pratiques.
Quand le projet prend forme, le directeur du centre le présente au conseil d’administration du Centre des Abeilles qui valide ou pas le projet. C.A où je suis convoquée pour le présenter aussi.
C’est donc toujours beaucoup d’incertitude et cette année j’ai trouvé cela plus compliqué que la première année. Un C.A. en visio manque de chaleur et d’interaction. En plus le budget est plus lourd que la dernière fois…
Le budget est/a été difficile à boucler, est-ce parce que les frais d’hébergement et déplacement de tous les invités sont trop importants cette fois-ci ?
Déjà on a plus du double d’intervenants. La dernière fois Entrée Libre finissait à 18h chaque soir sur 3 jours. Ce coup-ci , ça commence à la même heure mais ça va finir à 20h30, voire 21h le temps de tout ranger pour le lendemain, pour les bénévoles. Il y a donc un repas supplémentaire à prévoir.
Ce n’est pas tant les déplacements et l’hébergement (iels sont nombreux à ne pas vouloir de défraiement et d’hébergement, ouf !) qui vont coûter le plus mais bien les repas pour plus de trente personnes midi et soir (mon premier prévisionnel comptait tout le monde et arrivait à 9868,05€ t’imagines la tête des gens du CA :-P
Est-ce qu’il y aura des crêpes ?
Au moins pour les intervenantes et intervenants ! Pourquoi vous croyez qu’iels viennent ? 😀
Mais je crois bien que j’ai un mastopote qui veut en faire pour le public aussi ! J’ai même prévu des repas et des crêpes véganes pour les bénévoles et le public.
On te laisse le mot de la fin !
Personnellement je trouve que c’est un beau projet que celui de permettre à des gens de s’émanciper, de pouvoir comprendre ce qui se passe avec leurs données numériques, de pouvoir choisir des outils respectueux. Mais pour pouvoir choisir il faut avoir du choix et sans informations on n’en a pas !
Parce que cette belle phrase « si tu ne sais pas demande, et si tu sais, partage » n’a de sens que si il y a du monde pour poser des questions et du monde pour recevoir les partages.
Si ce projet a du sens pour vous aussi n’hésitez pas, si vous le pouvez, à faire un don au « Centre des Abeilles » . Pour plus d’infos sur le programme n’hésitez pas à aller visiter sa page.
Merci à mes mastopotes et à Framasoft de m’avoir permis de tester plein de trucs et de croire en moi. Et bien sûr, un grand merci à celles et ceux qui ont déjà participé à la collecte de dons.
Pour assurer le succès de l’événement, Framasoft, qui animera plusieurs conférences et ateliers, a mis la main à la poche et contribué financièrement. Vous pouvez consulter le détail du budget prévisionnel.
Contribuez à votre tour par un don sur la page Helloasso d’Entrée Libre #2 |
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Une panne attribuée au fournisseur américain de services, Akamai, a provoqué le mécontentement de clients qui ne pouvaient accéder aux sites Web et aux applications mobiles de ces établissements.
Avec cette annonce du ministère de la Santé, Pékin revendique plus du tiers des premières doses injectées à l’échelle de la planète. Sans toutefois préciser combien de Chinois sont totalement vaccinés.
Un incident toucherait la centrale nucléaire de Taishan, qui comporte deux réacteurs EPR de technologie française
Après les gigantesques parcs éoliens installés n’importe où sans concertation, puis la tentative de construire un nouvel aéroport international en pleine nature à Kastelli, cette nouvelle offensive contre l’écosystème de l’île est d’autant plus absurde que les principales ressources économiques de la Crète sont précisément le tourisme et l’agriculture.
Extradé vers l’Italie en 2019 et condamné à perpétuité pour des assassinats datant des années 70, le militant politique publie une lettre dont la présente traduction a été effectuée par ses proches et soutiens. Il dit vouloir lutter pour la dignité jusqu’à son dernier souffle.
Cette nomination est une mauvaise nouvelle pour les grandes plateformes, puisque Lina Khan s’était notamment fait remarquer sur la question des abus de position dominante et la manière dont les lois antitrust ont évolué, favorisant les géants de la tech.
Participer à une formation, passer un test d’aptitude, présenter ses antécédents et ses empreintes digitales ne seront plus nécessaires.
Des ingénieurs du MIT (Massachusetts Institute of Technology) ont inventé des nanoparticules injectables sous la peau qui émettent une lumière fluorescente invisible à l’œil nu mais visible par un smartphone, et qui pourraient un jour servir à confirmer que la personne a bien été vaccinée. L’idée est d’inscrire sur le corps lui-même la preuve du vaccin, dans des pays en développement où les cartes de vaccination en papier sont souvent erronées ou incomplètes et les dossiers médicaux électroniques, inexistants.
En écartant deux bouteilles du célèbre soda pour leur préférer de l’eau lors d’une conférence de presse, le Portugais a fait chuter la capitalisation en bourse de la marque.
l’essor européen des vélos, trottinettes, motos et autres voitures électriques (sans oublier les batteries de téléphones portables et les microconducteurs) provoque des ravages écologiques dans d’autres régions du monde, à cause du lithium – qualifié désormais d’« or blanc ».
Selon les premiers éléments communiqués par l’opérateur, le vol concernerait dix fois moins de personnes qu’envisagé au départ. Les numéros de téléphone, adresses mail, adresse de domicile, noms des anciens employeurs ont été divulgués.
L’humoriste a annoncé vendredi 18 juin sa démission d’Europe 1. Sa hiérarchie lui demandait de retirer une blague sur Eric Zemmour, dans une chronique prévue à l’antenne ce dimanche. Elle se confie dans un entretien… où l’on apprend qu’un journaliste aurait récemment été convoqué pour une pique sur le même Eric Zemmour. […] « Si on me coupe pour une vanne de ce type, qu’est ce que je vais bien pouvoir dire la semaine prochaine ? Cette censure signifie qu’une personne dangereuse est en train de devenir intouchable, et je ne veux pas participer à ça. »
Le ministre Blanquer·e cherche quoi qu’il en coûte à maintenir les épreuves terminales du Baccalauréat, afin d’asseoir sa réforme pourtant massivement rejetée par la profession ainsi que par les lycéen·ne·s.
Bureaux de vote restés fermés faute d’assesseurs, bulletins manquants… Le scrutin ne s’est pas déroulé comme prévu dans plusieurs endroits de France.
“Il nous a vus coller des affiches vers minuit 30, il a traversé la rue, m’a tordu le poignet. Il m’a bloquée sous son bras, a pris mon pinceau plein de colle et me l’a mis à plusieurs reprises sur la figure” Selon la candidate de 51 ans, mère de deux enfants, l’homme l’aurait également insultée au cri de “salope”’ et “sale communiste de merde”
Un jeune de 22 ans a “perdu une main”, a précisé le préfet d’Ille-et-Vilaine Emmanuel Berthier.
« En tout, on a perdu près de 100 000 euros, estime un organisateur. C’est toute une vie de travail pour certains. »
Lors d’une manifestation devant l’Assemblée nationale, en 2019, Sebastien Maillet a vu sa main arrachée par une grenade de la gendarmerie. Pour la justice, le lancer de la GLI-F4 était ni nécessaire ni proportionné. Il y a faute de l’État.
« le fait est que c’est pratique courante de demander les fadettes de sa femme, par exemple. Mon exigence en termes de moralité est basse… Je peux vous parler du nombre de fois où on a imité la signature de l’interprète en langue arabe qui n’était pas disponible pour un gardé à vue, parce qu’il était urgent d’envoyer le procès-verbal. »
« la famille est assez sidérée par le fait que le rapport de l’IGPN (…), sur la base duquel le premier ministre avait communiqué (…) pour dire qu’il n’y avait pas de lien entre l’intervention policière et la chute de Steve Maia Caniço dans la Loire, est un rapport erroné ».
En cette période de surenchère sécuritaire, l’emprisonnement apparaît faussement comme une solution miracle. Si son efficacité est présupposée malgré un manque de preuves concrètes, ses effets pervers, eux, restent oubliés.
Depuis plusieurs années, des services web ont commencé à bloquer le réseau Tor de manière globale. Les utilisateurs et utilisatrices de Tor se retrouvent classées massivement et sans nuances comme potentiellement néfastes. Or, Tor est l’un des rares outils permettant de naviguer sur le web sans voir nos attentes trahies. En effet, quand on lit un journal, on ne s’attend pas à ce qu’il nous lise aussi. Utiliser le navigateur Tor minimise les capacités de surveillance des sites que nous visitons.
Dans un texte rédigé en 1939 et publié à titre posthume, le journaliste allemand Sebastian Haffner fait une chronique saisissante de ses expériences personnelles pendant l’époque de l’instauration du nazisme. D’une clarté et d’une autorité exemplaires, son récit rend palpables, donc compréhensibles, les circonstances de l’avènement du régime hitlérien. À cet égard, c’est un ouvrage dont la lecture, en plus de l’intérêt littéraire qui la justifie, est indispensable à la connaissance de notre temps.
si les humains ne prennent pas toujours de meilleures décisions lorsqu’ils ont accès à plus d’information, alors pourquoi croyons-nous qu’il en irait différemment avec l’intelligence artificielle ?
Cela m’est arrivé au moins à sept reprises d’apprendre mon déplacement à la toute dernière minute, à l’occasion d’un « pointage » au commissariat de police ou au poste de gendarmerie. La procédure est la même, un haut gradé me tend le nouvel arrêté d’assignation à résidence signé par le ministère de l’Intérieur la veille ou l’avant-veille. Cet arrêté est rédigé de telle façon que la nouvelle destination n’est pas mentionnée. Ni ma famille ni mes avocats ne peuvent être renseignés ni sur mon départ, ni sur son heure ni sur la nouvelle destination. Cela s’apparente à chaque fois à une rafle. Je suis conduit menotté (alors que je suis sensé être libre) par une escorte armée et cagoulée jusqu’au nouveau commissariat où doivent avoir lieu les nouveaux pointages. […] Chacun a pu apprécier l’application concrète du couvre-feu sanitaire. Et moi, Kamel Daoudi, assigné à résidence depuis plus de 13 ans, je demeure encore confiné sous prétexte de précautions sécuritaires. Qui ose encore croire à l’ineptie de cette démagogie ?
« Chaque jour est une occasion de conspirer pour nos communes vies et leur assomption pleine et entière »
La Fête de l’Huma se fera du 10 au 12 septembre prochain avec une jauge de 40.000 personnes par jour.
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Inventaire.io est une application web libre qui permet de faire l’inventaire de sa bibliothèque pour pouvoir organiser le don, le prêt ou la vente de livres physiques. Une sorte de méga-bibliothèque communautaire, si l’on veut. Ces derniers mois, Inventaire s’est doté de nouvelles fonctionnalités et on a vu là l’occasion de valoriser ce projet auprès de notre communauté. On a donc demandé à Maxlath et Jums qui travaillent sur le projet de répondre à quelques unes de nos questions.
Chez Framasoft, on a d’ailleurs créé notre inventaire où l’on recense les ouvrages qu’on achète pour se documenter. Cela permet aux membres de l’association d’avoir un accès facile à notre bibliothèque interne. On a aussi fait le choix de proposer ces documents en prêt, pour que d’autres puissent y accéder.
Salut Maxlath et Jums ! Pouvez-vous vous présenter ?
Nous sommes une association de deux ans d’existence, développant le projet Inventaire, centré autour de l’application web inventaire.io, en ligne depuis 2015. On construit Inventaire comme une infrastructure libre, se basant donc autant que possible sur des standards ouverts, et des logiciels et savoirs libres : Wikipédia, Wikidata, et plus largement le web des données ouvertes.
Le projet grandit également au sein de communautés et de lieux : notamment le mouvement Wikimedia, l’archipel framasoftien à travers les Contribateliers, la MYNE et la Maison de l’Économie Circulaire sur Lyon, et Kanthaus en Allemagne.
L’association ne compte aujourd’hui que deux membres, mais le projet ne serait pas où il en est sans les nombreu⋅ses contributeur⋅ices venu⋅es nous prêter main forte, notamment sur la traduction de l’interface, la contribution aux données bibliographiques, le rapport de bugs ou les suggestions des nouvelles fonctionnalités.
Vous pouvez nous en dire plus sur Inventaire.io ? Ça sert à quoi ? C’est pour qui ?
Inventaire.io se compose de deux parties distinctes :
Inventaire.io permettant de constituer des bibliothèques distribuées, le public est extrêmement large : tou⋅tes celleux qui ont envie de partager des livres ! On a donc très envie de dire que c’est un outil pour tout le monde ! Mais comme beaucoup d’outils numériques, l’outil d’inventaire peut être trop compliqué pour des personnes qui ne baignent pas régulièrement dans ce genre d’applications. C’est encore pire une fois que l’on rentre dans la contribution aux données bibliographiques, où on aimerait concilier richesse de la donnée et facilité de la contribution. Cela dit, on peut inventorier ses livres sans trop se soucier des données, et y revenir plus tard une fois qu’on se sent plus à l’aise avec l’outil.
Par ailleurs, on rêverait de pouvoir intégrer les inventaires des professionnel⋅les du livre, bibliothèques et librairies, à cette carte des ressources, mais cela suppose soit de l’interopérabilité avec leurs outils existants, soit de leur proposer d’utiliser notre outil (ce que font déjà de petites bibliothèques, associatives par exemple), mais inventaire.io nous semble encore jeune pour une utilisation à plusieurs milliers de livres.
Quelle est l’actualité du projet ? Vous prévoyez quoi pour les prochains mois / années ?
L’actualité de ces derniers mois, c’est tout d’abord de nouvelles fonctionnalités :
Pas mal de transitions techniques sous le capot aussi. On n’est pas du genre à changer de framework tous les quatre matins, mais certains choix techniques faits au départ du projet en 2014 – CoffeeScript, Brunch, Backbone – peuvent maintenant être avantageusement remplacés par des alternatives plus récentes – dernière version de Javascript (ES2020), Webpack, Svelte – ce qui augmente la maintenabilité et le confort, voire le plaisir de coder.
Autre transition en cours, notre wiki de documentation est maintenant une instance MediaWiki choisie entre autres pour sa gestion des traductions.
Le programme des prochains mois et années n’est pas arrêté, mais il y a des idées insistantes qu’on espère voir germer prochainement :
Enfin tout ça c’est ce qu’on fait cachés derrière un écran, mais on aimerait bien aussi expérimenter avec des formats d’évènements, type BiblioParty : venir dans un lieu avec une belle bibliothèque et aider le lieu à en faire l’inventaire.
C’est quoi le modèle économique derrière inventaire.io ? Quelles sont/seront vos sources de financement ?
Pendant les premières années, l’aspect « comment on gagne de l’argent » était une question volontairement laissée de côté, on vivait avec quelques prestations en micro-entrepreneurs, notamment l’année dernière où nous avons réalisé une preuve de concept pour l’ABES (l’Agence bibliographique pour l’enseignement supérieur) et la Bibliothèque Nationale de France. Peu après, nous avons fondé une association loi 1901 à activité économique (voir les statuts), ce qui devrait nous permettre de recevoir des dons, que l’on pourra compléter si besoin par de la prestation de services. Pour l’instant, on compte peu sur les dons individuels car on est financé par NLNet via le NGI0 Discovery Fund.
Et sous le capot, ça fonctionne comment ? Vous utilisez quoi comme technos pour faire tourner le service ?
Le serveur est en NodeJS, avec une base de données CouchDB, synchronisé à un Elasticsearch pour la recherche, et LevelDB pour les données en cache. Ce serveur produit une API JSON (documentée sur https://api.inventaire.io) consommée principalement par le client : une webapp qui a la responsabilité de tout ce qui est rendu de l’application dans le navigateur. Cette webapp consiste en une bonne grosse pile de JS, de templates, et de CSS, initialement organisée autour des framework Backbone.Marionnette et Handlebars, lesquels sont maintenant dépréciés en faveur du framework Svelte. Une visualisation de l’ensemble de la pile technique peut être trouvée sur https://stack.inventaire.io.
Le nom est assez français… est-ce que ça ne pose pas de problème pour faire connaître le site et le logiciel à l’international ? Et d’ailleurs, est-ce que vous avez une idée de la répartition linguistique de vos utilisatrices ? (francophones, anglophones, germanophones, etc.)
Oui, le nom peut être un problème au début pour les non-francophones, lequel⋅les ne savent pas toujours comment l’écrire ou le prononcer. Cela fait donc un moment qu’on réfléchit à en changer, mais après le premier contact, ça ne semble plus poser de problème à l’utilisation (l’un des comptes les plus actifs étant par exemple une bibliothèque associative allemande), alors pour le moment on fait avec ce qu’on a.
En termes de répartition linguistique, une bonne moitié des utilisateur⋅ices et contributeur⋅ices sont francophones, un tiers anglophones, puis viennent, en proportion beaucoup plus réduite (autour de 2 %), l’allemand, l’espagnol, l’italien, suivi d’une longue traîne de langues européennes mais aussi : arabe, néerlandais, portugais, russe, polonais, danois, indonésien, chinois, suédois, turc, etc. À noter que la plupart de ces langues ne bénéficiant pas d’une traduction complète de l’interface à ce jour, il est probable qu’une part conséquente des utilisatrices utilisent l’anglais, faute d’une traduction de l’interface satisfaisante dans leur langue (malgré les 15 langues traduites à plus de 50 %).
À ce que je comprends, vous utilisez donc des données provenant de Wikidata. Pouvez-vous expliquer à celles et ceux qui parmi nous ne sont pas très au point sur la notion de web de données quels sont les enjeux et les applications possibles de Wikidata ?
Tout comme le web a introduit l’hypertexte pour pouvoir lier les écrits humains entre eux (par exemple un article de blog renvoie vers un autre article de blog quelque part sur le web), le web des données ouvertes permet aux bases de données de faire des liens entre elles. Cela permet par exemple à des bibliothèques nationales de publier des données bibliographiques que l’on peut recouper : « Je connais cette auteure avec tel identifiant unique dans ma base. Je sais aussi qu’une autre base de données lui a donné cet autre identifiant unique ; vous pouvez donc aller voir là-bas s’ils en savent plus ». Beaucoup d’institutions s’occupent de créer ces liens, mais la particularité de Wikidata, c’est que, tout comme Wikipédia, tout le monde peut participer, discuter, commenter ce travail de production de données et de mise en relation.
Est-ce qu’il serait envisageable d’établir un lien vers la base de données de https://www.recyclivre.com/ quand l’ouvrage recherché ne figure dans aucun « inventaire » de participant⋅es ?
Ça pose au moins deux problèmes :
Cependant la question de la connexion avec des organisations à but lucratif pose un vrai problème : l’objectif de l’association Inventaire — cartographier les ressources où qu’elles soient — implique à un moment de faire des liens vers des organisations à but lucratif. En suivant l’esprit libriste, il n’y a aucune raison de refuser a priori l’intégration de ces liens, les développeuses de logiciels libres n’étant pas censé contraindre les comportements des utilisatrices ; mais ça pique un peu de travailler gratuitement, sans contrepartie pour les communs.
En quoi inventaire.io participe à un mouvement plus large qui est celui des communs de la connaissance ?
Inventaire, dans son rôle d’annuaire des ressources disponibles, essaye de valoriser les communs de la connaissance, en mettant des liens vers les articles Wikipédia, vers les œuvres dans le domaine public disponibles en format numérique sur des sites comme Wikisource, Gutenberg ou Internet Archive. En réutilisant les données de Wikidata, Inventaire contribue également à valoriser ce commun de la connaissance et à donner à chacun une bonne raison de l’enrichir.
Inventaire est aussi un commun en soi : le code est sous licence AGPL, les données bibliographiques sous licence CC0. L’organisation légale en association vise à ouvrir la gouvernance de ce commun à ses contributeur⋅ices. Le statut associatif garantit par ailleurs qu’il ne sera pas possible de transférer les droits sur ce commun à autre chose qu’une association poursuivant les mêmes objectifs.
Si je suis une organisation ou un particulier qui héberge des services en ligne, est-ce que je peux installer ma propre instance d’inventaire.io ?
C’est possible, mais déconseillé en l’état. Notamment car les bases de données bibliographiques de ces différentes instances ne seraient pas synchronisées, ce qui multiplie par autant le travail nécessaire à l’amélioration des données. Comme il n’y a pas encore de mécanisme de fédération des inventaires, les comptes de votre instance seraient donc isolés. Sur ces différents sujets, voir cette discussion : https://github.com/inventaire/inventaire/issues/187 (en anglais).
Cela dit, si vous ne souhaitez pas vous connecter à inventaire.io, pour quelque raison que ce soit, et malgré les mises en garde ci-dessus, vous pouvez vous rendre sur https://github.com/inventaire/inventaire-deploy/ pour déployer votre propre instance « infédérable ». On va travailler sur le sujet dans les mois à venir pour tendre vers plus de décentralisation.
A l’heure où il est de plus en plus urgent de décentraliser le web, envisagez-vous qu’à terme, il sera possible d’installer plusieurs instances d’inventaire.io et de les connecter les unes aux autres ?
Pour la partie réseau social d’inventaires, une décentralisation devrait être possible, même si cela pose des questions auquel le protocole ActivityPub ne semble pas proposer de solution. Ensuite, pour la partie base de données contributives, c’est un peu comme si on devait maintenir plusieurs instances d’OpenStreetMap en parallèle. C’est difficile et il semble préférable de garder cette partie centralisée, mais puisqu’il existe plein de services bibliographiques différents, il va bien falloir s’interconnecter un jour.
Vous savez sûrement que les Chevaliers Blancs du Web Libre sont à cran et vont vous le claironner : vous restez vraiment sur GitHub pour votre dépôt de code https://github.com/inventaire ou bien… ?
La pureté militante n’a jamais été notre modèle. Ce compte date de 2014, à l’époque Github avait peu d’alternatives… Cela étant, il est certain que nous ne resterons pas éternellement chez Microsoft, ni chez Transifex ou Trello, mais les solutions auto-hébergées c’est du boulot, et celles hébergées par d’autres peuvent se révéler instables.
Si on veut contribuer à Inventaire.io, on fait ça où ? Quels sont les différentes manière d’y contribuer ?
Il y a plein de manières de venir contribuer, et pas que sur du code, loin de là : on peut améliorer la donnée sur les livres, la traduction, la documentation et plus généralement venir boire des coups et discuter avec nous de la suite ! Rendez-vous sur https://wiki.inventaire.io/wiki/How_to_contribute/fr.
Est-ce que vous avez déjà eu vent d’outils tiers qui utilisent l’API ? Si oui, vous pouvez donner des noms ? À quoi servent-ils ?
Readlebee et Bookwyrm sont des projets libres d’alternatives à GoodReads. Le premier tape régulièrement dans les données bibliographiques d’Inventaire. Le second vient de mettre en place un connecteur pour chercher de la donnée chez nous. A noter : cela apporte une complémentarité puisque ces deux services sont orientés vers les critiques de livres, ce qui reste très limité sur Inventaire.
Et comme toujours, sur le Framablog, on vous laisse le mot de la fin !
Inventaire est une app faite pour utiliser moins d’applications, pour passer du temps à lire des livres, papier ou non, et partager les dernières trouvailles. Pas de capture d’attention ici, si vous venez deux fois par an pour chiner des bouquins, ça nous va très bien ! Notre contributopie c’est un monde où l’information sur la disponibilité des objets qui nous entoure nous affranchit d’une logique de marché généralisée. Un monde où tout le monde peut contribuer à casser les monopoles de l’information sur les ressources que sont les géants du web et de la distribution. Pouvoir voir ce qui est disponible dans un endroit donné, sans pour autant dépendre ni d’un système cybernétique central, ni d’un marché obscur où les entreprises qui payent sont dorlotées par un algorithme de recommandations.
Merci beaucoup Maxlath et Jums pour ces explications et on souhaite longue vie à Inventaire. Et si vous aussi vous souhaitez mettre en commun votre bibliothèque, n’hésitez pas !
Comme chaque lundi, un coup d’œil dans le rétroviseur pour découvrir les informations que vous avez peut-être ratées la semaine dernière.
Tous les liens listés ci-dessous sont a priori accessibles librement. Si ce n’est pas le cas, pensez à activer votre bloqueur de javascript favori ou à passer en “mode lecture” (Firefox) ;-)
« La violence vicariante est une violence machiste doublement sauvage et inhumaine, puisqu’elle cherche à causer de la douleur non seulement à la femme, mais aussi à ses enfants ».[…] En Espagne, 39 mineurs ont été assassinés par leurs pères ou par les compagnons ou ex-compagnons de leur mère depuis 2013
Le don annoncé au G7 d’un milliard de doses d’ici à la mi-2022 ne fait pas du vaccin un « bien public mondial ». Il manque encore aux pays riches une vraie stratégie, unitaire et cohérente, pour un accès équitable aux vaccins anti-Covid.
Le voilà, le secret un peu gênant de la galaxie start-up : malgré son obstination à exploiter un nouveau prolétariat, à détruire les acquis sociaux et à échapper à l’ impôt, elle fonctionne à perte –6,8 milliards de dollars en 2020 (5,6 milliards d’euros) chez Uber.
In going after internet service providers (ISPs) for the actions of just a few of their users, Sony Music, other major record labels, and music publishing companies have found a way to cut people off of the internet based on mere accusations of copyright infringement.
Surnommé « Project Pele », il pourrait être transporté par le train, la route, et même les airs.
Lundi soir, avec 94 % des procès-verbaux comptabilisés, le candidat de gauche Pedro Castillo devançait son adversaire libérale et conservatrice Keiko Fujimori au second tour de l’élection présidentielle, avec 50,07 % des suffrages.
La crise, quelle crise ? Malgré un choc majeur, l’économie mondiale est déjà repartie à un rythme effréné.
Une équipe de chercheurs européens a réalisé une méta-analyse qui a permis d’établir que, parmi l’ensemble des candidats qui proposent un projet à un organisme subventionnaire, les hommes ont 7 % plus de chances que les femmes de recevoir un financement. Et dans un processus d’évaluation par les pairs, l’avantage des chercheurs de sexe masculin se manifeste plus particulièrement lorsque ceux-ci sont évalués par des hommes.
Une étude sortie en avril dernier aux États-Unis montre, grâce à une quantité de données jamais collectées auparavant, un lien entre exposition au gaz lacrymogène et perturbations menstruelles.
Une médecin des HUG regrette que les pharmas qui fabriquent les vaccins n’aient pas mentionné les effets possibles sur le cycle menstruel. La santé des femmes ne serait pas assez prise en compte.« Il est intéressant de constater que ces effets secondaires récemment observés sur les règles de certaines femmes peu après leur vaccination n’avaient pas été répertoriés ni annoncés officiellement. » […] La cheffe de l’unité des HUG en profite pour relever un aspect peu connu : lors de la phase d’essais cliniques sur des humains, les hommes seraient bien plus représentés que les femmes, encore trop souvent mises de côté.
En complément, on pourra consulter cette page (khrys.eu.org)
Reste à savoir comment se passeront les prochaines manifestations, à commencer par ce samedi 12 juin, lors de la « marche des libertés » organisée par des partis de gauche. En théorie, une décision du Conseil d’Etat prend effet immédiatement et l’utilisation de « nasses » serait donc illégale. Ce qui fait sourire le président de la LDH, Malik Salemkour. « Je n’ose imaginer que le préfet de police de Paris et le ministre de l’Intérieur soient des délinquants. »
Des enseignants-chercheurs ont déposé un recours devant le Conseil d’Etat afin que la ministre de l’Enseignement supérieur justifie sa décision de lancer une enquête sur un prétendu « islamo-gauchisme à l’université ».
Alors que le projet de loi bioéthique de retour à l’Assemblée nationale ce lundi se présente comme une ouverture de la PMA pour toutes, les femmes noires se sentent exclues d’un système où l’attente d’un don d’ovocytes peut prendre jusqu’à dix ans.
L’autorité reproche à la chaîne d’information du groupe Canal+ de ne pas avoir déclaré le temps de parole de Philippe Ballard, tête de liste RN pour les élections régionales à Paris.
Au début de l’année, la jeune femme avait déposé plainte contre son ancien compagnon et avait fréquenté une association d’aide aux victimes de violences conjugales. […] L’homme avait fait l’objet d’une composition pénale, une alternative à des poursuites judiciaires, pour laquelle il avait dû suivre un stage de sensibilisation aux violences conjugales.
La Commission nationale consultative des droits de l’homme tire à boulet rouge sur l’enseignement supérieur français. Entre les « biais » de Parcoursup et le manque de moyens, la CNCDH constate un accroissement des inégalités.
Contrairement aux assurances du gouvernement, le niveau des retraites à venir pourrait bien être amputé pour une partie des salariés qui ont été placés en activité partielle durant la crise sanitaire.
« Il n’y a pas de régime fasciste en France actuellement, mais il y a des mouvements politiques qui propagent diverses idéologies fascistes. »
L’Autorité française de la concurrence a condamné le géant américain pour avoir « abusé de sa position dominante » dans le secteur de la publicité en ligne. Une décision « historique ».
Ils sont parfois amenés à traverser à pied des autoroutes à quatre voies pour distribuer leurs colis.
En protestation contre la modération de contenus pro-palestiniens sur le réseau social jugée injustifiée, une campagne invite les internautes à donner une seule étoile sur les boutiques d’applications.
C’est une décision, osons le mot, historique, qui vient d’être actée par le conseil d’administration de l’université de Nantes. Cette décision est la suivante. Toutes les publications de l’université (= les articles scientifiques écrits par des enseignants-chercheurs de l’université) devront obligatoirement être déposées en archive ouverte. Et – c’est dingue – ce mandat de dépôt obligatoire sera pris en compte directement dans les évaluations institutionnelles mais aussi dans les financements que l’université versera aux laboratoires de recherche.
First, datafication is a form of surveillance that violates our autonomy by undermining the ways in which we develop our sense of ourselves and express those selves in the world. Second, datafication is like feudalism—it traps us in unfair economic arrangements in which we provide our valuable “data assets” or “data work” for free by using the digital services created by tech companies.
À l’origine de cette différence de comportement surprenante, il y aurait une molécule : la tyrosine, un acide aminé présent dans les protéines et qui produit de la dopamine. Un neurotransmetteur qui entre dans les mécanismes de la motivation et de la prise de risque. Le fait d’avoir mangé davantage de protéines […] modifierait notre comportement en nous rendant plus conciliant.
Michael Packard, pêcheur de homard, a passé 30 à 40 seconde dans la bouche d’une baleine à bosse avant qu’elle ne le recrache.
Loin d’être un phénomène isolé, le cyberharcèlement touche en majorité les femmes. Une enquête édifiante sur ce déferlement de haine virtuelle, aux conséquences bien réelles. Avec le témoignage d’une dizaine de femmes, de tous profils et de tous pays, et de spécialistes de la question, qui en décryptent les dimensions sociologiques, juridiques et sociétales.
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